Dimanche, gris dans la vallée, mais MF annonce du soleil vers 2000 m. Ben nous, on a envie d'aller vérifier, avec mon frère et le Fred.
Départ de Prabert, montée facile par le chemin de la colonie qui traverse à flanc la montagne du muret et descend sur le habert d'Aiguebelle où on trouve la neige.
Au bout d'une bonne heure, on sort de la crême. Ca promet une belle journée.
La mer de nuages n'ose pas s'approcher tellement elle est impressionnée.
Elle déborde même sur le Pas de la Coche, mais reste à distance, non mais.
On n'a pas les skis, mais ça monte bien malgré quelques trous entre les rochers, et une bonne épaisseur à partir de 2000 m.
Sur le replat du lac du Vénétier, jolie vu vers le sud et le Grand Pic
Les pentes de la VN vers la dent du PRA. Ca va couler toute l'après-midi.
Sur le replat, on signe le but pour le sommet de la Jasse et faire une bonne séance de recherche d'Arva, caché dans un sac planqué sous 1 m de neige tassée par endroit. On sait jamais, ça pourra peut-être nous sauver la vie un jour.
Le Chaffaroux part à la chasse
au mammuth
Plus léger, la trace de quelque bestiole
Et voilà dans quel état il finit le Chaffaroux, à hurler à la mort. Ça abîme le manque d'oxygène.
Tant que t'es pas au sommet, continue à marcher. Une fois en haut, ne t'arrête pas, il y a un autre sommet qui attend, ailleurs.
25 novembre 2007
10 novembre 2007
La Tabor et ta mer - 2389 m
Dimanche 4, la mer de nuages semble être plus haute que les jours précédents (d'où le titre super méga supersonique) et on a envie d'aller faire un tour au soleil. Après quelques discussions, c'est parti pour le Piquet de Nantes au-dessus de la Mure. On ne sait pas ce qu'on va trouver, mais on est motivés.
Départ du Col de Malissol - Dénivelé
: 1250 m
Ambiance fraiche et grise au départ, avec une légère bruine assez désagréable. Côté itinéraire, c'est simple, y a qu'à suivre la longue crête qui monte au Piquet de Nantes.
1600 m, on sort du brouillard,
la crête s'élargit,
La lumière est parfaite, l'air est doux, encore une de ces journées d'automne comme on les aime
3 heures de montée (raide et efficace) plus tard, on est au Piquet. Pas un souffle de vent, une journée à ne pas rater.
Côté Vercors, il doit y avoir entre 50 et 400 m au-dessus des nuages suivant les endroits. Moralité, on est bien là où on est
On continue sur la crête jusqu'au sommet suivant où le Titi s'arrête tandis que je continue vers le Tabor. compter 1/2 heure de plus. La vue alentours est à tomber sur le Taillefer en face
sur le Coiro et la Grisonnière devant
On reste un moment à profiter et on commence la descente, en pente douce au début, puis de plus en plus raide, notamment au niveau des paravalanches du versant Est. On a le choix entre le sentier ou le champ de myrtilles (bien plus agréable à descendre)
La première partie de la descente jusqu'au col de ... (ben j'ai oublié le nom), certainement la plus raide, bien que la suite reste soutenue.
Un dernier coup d’œil sur les seigneurs du Dévoluy,
avant de replonger dans le brouillard et la petite bruine. La descente sur la crête en sous-bois est facile et rapidement, on arrive à la voiture
Départ du Col de Malissol - Dénivelé
: 1250 m
Ambiance fraiche et grise au départ, avec une légère bruine assez désagréable. Côté itinéraire, c'est simple, y a qu'à suivre la longue crête qui monte au Piquet de Nantes.
1600 m, on sort du brouillard,
la crête s'élargit,
La lumière est parfaite, l'air est doux, encore une de ces journées d'automne comme on les aime
3 heures de montée (raide et efficace) plus tard, on est au Piquet. Pas un souffle de vent, une journée à ne pas rater.
Côté Vercors, il doit y avoir entre 50 et 400 m au-dessus des nuages suivant les endroits. Moralité, on est bien là où on est
On continue sur la crête jusqu'au sommet suivant où le Titi s'arrête tandis que je continue vers le Tabor. compter 1/2 heure de plus. La vue alentours est à tomber sur le Taillefer en face
sur le Coiro et la Grisonnière devant
On reste un moment à profiter et on commence la descente, en pente douce au début, puis de plus en plus raide, notamment au niveau des paravalanches du versant Est. On a le choix entre le sentier ou le champ de myrtilles (bien plus agréable à descendre)
La première partie de la descente jusqu'au col de ... (ben j'ai oublié le nom), certainement la plus raide, bien que la suite reste soutenue.
Un dernier coup d’œil sur les seigneurs du Dévoluy,
avant de replonger dans le brouillard et la petite bruine. La descente sur la crête en sous-bois est facile et rapidement, on arrive à la voiture
avec le bouquet final. Que du bonheur cette journée
03 novembre 2007
Coucher de soleil au Moucherotte
Samedi 3 : un autre sommet très facile d'accès.
Départ du parking à 15h30, 1h de montée par quelque sentier détourné, le bonheur d'être en montagne même si la ville est à 2 pas.
Le temps est toujours aussi magnifique au-dessus de la mer de nuages
beaucoup plus haute que la veille, laissant juste nos sommets chartrousins dépasser.
Même sur la barrière est du Vercors, c'est brume et compagnie.
Vers le sud, le Dévoluy profite des derniers rayons, tandis que je me réchauffe avec un coup de Gnôle et du thé (pour la bonne conscience, on va dire ça)
Rapidement, le soleil commence son show (c'est un peu pour ça que je suis monté tard)
avec le petit nuage qui va bien. Malgré le petit vent du nord qui souffle, y a plus qu'à se poser et s'en mettre plein les yeux,
et suivre l'évolution de la lumière et des couleurs
18h30, il fait nuit. Reste plus qu'à retourner à la voiture en petites foulées à la frontale. Petit moment de chaleur et grosse concentration dans la grande pente au-dessus de St Nizier, avec un sol bien gelé et glissant à souhait (du coup).
19h30, arrivée chez Gourou pour une petite ripaille. Tranquille.
Départ du parking à 15h30, 1h de montée par quelque sentier détourné, le bonheur d'être en montagne même si la ville est à 2 pas.
Le temps est toujours aussi magnifique au-dessus de la mer de nuages
Même sur la barrière est du Vercors, c'est brume et compagnie.
Vers le sud, le Dévoluy profite des derniers rayons, tandis que je me réchauffe avec un coup de Gnôle et du thé (pour la bonne conscience, on va dire ça)
Rapidement, le soleil commence son show (c'est un peu pour ça que je suis monté tard)
avec le petit nuage qui va bien. Malgré le petit vent du nord qui souffle, y a plus qu'à se poser et s'en mettre plein les yeux,
et suivre l'évolution de la lumière et des couleurs
18h30, il fait nuit. Reste plus qu'à retourner à la voiture en petites foulées à la frontale. Petit moment de chaleur et grosse concentration dans la grande pente au-dessus de St Nizier, avec un sol bien gelé et glissant à souhait (du coup).
19h30, arrivée chez Gourou pour une petite ripaille. Tranquille.
02 novembre 2007
Coucher de Soleil à la dent de Crolles - 2062 m
Vendredi 2 novembre. Dénivelé : 600 m, pas fatiguant quoi.
14h30 ,départ de la voiture
Belle lumière sur la mer de nuages de la vallée.
A la fin de la traversée sous le pilier ouest, on attaque la partie la plus raide et les quelques passages où on met un peu les mains.
Doit y avoir du thermique
A 150 m du sommet, on passe à côté du monolithe du Pas de l'Oeil.
Arrivé sur le plateau somital, je pars faire un tour sur l'arête du pilier ouest d'où l'on aperçoit le sangle Barrère qui rejoint le sentier du trou du Glas.
Toujours sur l'arête, on surplombe directement le sentier de montée et le bord du ravin de la gorgette le long duquel je pense descendre.
Les ombres s'allongent, le soleil ne chauffe plus, une légère bise vient rafraichir l'ambiance, on se retrouve une dizaine au sommet, à profiter,
Bonne idée de se coller entre l'APN et le soleil
juste en face des trois Pics de la belle dame
17h30, début de la descente avec de
jolie couleurs
Comme prévu, je descends le long du ravin. C'est raide, mais ça paaaaasse.
tout en profitant du coucher soleil qui va bien
Vraiment bien
Un dernier coup d’œil sur le pilier sud, et 10 mn plus tard, il fait nuit,
20 mn à la frontale pour rejoindre la voiture. Une journée comme celle-là, ça ne devrait jamais finir.
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