23 décembre 2007

Rêve de poudre 2 : La Dent Du Pra - 2623 m

Samedi, montée à la Jasse avec les 2 Chaffaroux, parti tard, trop vite, pas bu, pas mangé. Résultat : Grosse défaillance, arrêt à 100 m du sommet bien fracassé. Pas de regret, temps couvert, la neige est méga croutée. Pas de quoi faire un article complet.

Dimanche, même équipe, même vallon. A priori, il a plu dans la nuit dans la vallée, donc neigé la-haut. Le ciel est couvert le matin et on se demande comment ça va évoluer

Parking 500 m au-dessus de Prabert, on marche pendant 2/3 bornes les skis sur le sac jusqu'au pont de la Betta (1300 m).




10h00, le soleil bien voilé mais ça se dégage lentement. Personne dans le vallon


Au pied du couloir Sud-Ouest, les conditions sont toujours bonnes, on met un peu de distance et on continue. Les conversions passent bien


 A la sortie du couloir, une traversée mène à la dernière pente sous le sommet


Au sommet, encore les effets de l'altitude


Et sinon, la Jasse bien blanche et bien déserte



De même que l'ensemble Cabottes, Ilettes et Belle étoile







1/2 heure au sommet, et on commence la descente sur un tapis de cristal, 10-20 cm de poudre légère sur fond dur.


 La traversée dans l'autre sens



 avant le couloir en super neige










qu'on descend un par un, sans trop traîner vu les quelques coulées de purge qui tombent sur les rochers au-dessus. Rien de méchant, mais prudence.





Sous le couloir, la neige devient dense sur un fond crouté, mais pas tant pire finalement.

Deuxième dent de l'année avec de la poudre. Continuons

16 décembre 2007

Rêve de Poudre : La Brêche de Roche Fendue - 2420 m

Dénivelé : 1200 m.

Ma première rando à skis dans cette partie de l'envers de Belledonne, en compagnie du Chaffaroux à bonnet noir et du Chaffaroux à bonnet rouge. Départ du Rivier d'Allemont, par la route des ronzières (facile à trouver). Remonter la forêt par le sentier d'été (balises rouges). A la sortie de la forêt, remonter le vallon par des pentes faciles.



 Déjà beaucoup de neige



 dans la forêt


A la sortie de la forêt, l'itinéraire devient évident


Chaffaroux à bonnet rouge (ah le manque d'Ox...)


et à bonnet noir



on est sur l'autoroute



 Le vallon est déjà bien tracé, mais il reste de la peuf


Vers 2100 m , la pente se redresse





Un rocher à contourner



et on se retrouve au pied du mur


les dernières conversions




puis c'est l'arrivée à la brèche dans le frigo


Versant nord, pas une trace, dans le congélateur


Vers l'Est, les sommets des 7 Laux



 un coup d'oeil vers ce qui doit être le Ferrouillet Nord


Puis c'est une descente de rêve,


   super peuf dans les orientations Sud et Est




Retour à la forêt pour une partie de ski 4x4. Ranger les dragonnes et tout de qui dépasse et éventuellement s'accrocher aux branches pour freiner.


Un idée de l'épaisseur de neige sur la boîte du voisin. C'était bien bon.

09 décembre 2007

Balade en ville

Petite virée dans cette ville du Roussillon

qui recèle quelques trésors

d'architecture,




dont la cathédrale,





avec ses


gargouilles,




et son Castillet.
Bien sûr, il reste plein d'autres choses à voir, ce qui sera l'occasion d'une prochaine visite, ou pas.

25 novembre 2007

La combe de la Jasse - La chasse au Chaffaroux

Dimanche, gris dans la vallée, mais MF annonce du soleil vers 2000 m. Ben nous, on a envie d'aller vérifier, avec mon frère et le Fred.

Départ de Prabert, montée facile par le chemin de la colonie qui traverse à flanc la montagne du muret et descend sur le habert d'Aiguebelle où on trouve la neige.


Au bout d'une bonne heure, on sort de la crême. Ca promet une belle journée.



La mer de nuages n'ose pas s'approcher tellement elle est impressionnée.



Elle déborde même sur le Pas de la Coche, mais reste à distance, non mais.


On n'a pas les skis, mais ça monte bien malgré quelques trous entre les rochers, et une bonne épaisseur à partir de 2000 m.


Sur le replat du lac du Vénétier, jolie vu vers le sud et le Grand Pic



Les pentes de la VN vers la dent du PRA. Ca va couler toute l'après-midi.



Sur le replat, on signe le but pour le sommet de la Jasse et faire une bonne séance de recherche d'Arva, caché dans un sac planqué sous 1 m de neige tassée par endroit. On sait jamais, ça pourra peut-être nous sauver la vie un jour.



Le Chaffaroux part à la chasse


au mammuth
Plus léger, la trace de quelque bestiole

Et voilà dans quel état il finit le Chaffaroux, à hurler à la mort. Ça abîme le manque d'oxygène.





10 novembre 2007

La Tabor et ta mer - 2389 m

Dimanche 4, la mer de nuages semble être plus haute que les jours précédents (d'où le titre super méga supersonique) et on a envie d'aller faire un tour au soleil. Après quelques discussions, c'est parti pour le Piquet de Nantes au-dessus de la Mure. On ne sait pas ce qu'on va trouver, mais on est motivés.

Départ du Col de Malissol - Dénivelé
: 1250 m



Ambiance fraiche et grise au départ, avec une légère bruine assez désagréable. Côté itinéraire, c'est simple, y a qu'à suivre la longue crête qui monte au Piquet de Nantes.


 1600 m, on sort du brouillard,


 la crête s'élargit,



La lumière est parfaite, l'air est doux, encore une de ces journées d'automne comme on les aime




3 heures de montée (raide et efficace) plus tard, on est au Piquet. Pas un souffle de vent, une journée à ne pas rater.



Côté Vercors, il doit y avoir entre 50 et 400 m au-dessus des nuages suivant les endroits. Moralité, on est bien là où on est



On continue sur la crête jusqu'au sommet suivant où le Titi s'arrête tandis que je continue vers le Tabor. compter 1/2 heure de plus. La vue alentours est à tomber sur le Taillefer en face



sur le Grand Serre, derrière


sur le Coiro et la Grisonnière devant


On reste un moment à profiter et on commence la descente, en pente douce au début, puis de plus en plus raide, notamment au niveau des paravalanches du versant Est. On a le choix entre le sentier ou le champ de myrtilles (bien plus agréable à descendre)



La première partie de la descente jusqu'au col de ... (ben j'ai oublié le nom), certainement la plus raide, bien que la suite reste soutenue.


Un dernier coup d’œil sur les seigneurs du Dévoluy,




avant de replonger dans le brouillard et la petite bruine. La descente sur la crête en sous-bois est facile et rapidement, on arrive à la voiture


 
avec  le bouquet final. Que du bonheur cette journée