27 janvier 2008

Rando au pays des Collant-Pipettes : Le Grand Mont D'arêches - 2686 m

Dimanche, à priori il doit faire beau, même si un léger voile nuageux est susceptible de venir voiler (bien tiens) le soleil. Quoique finalement, en revérifiant les prévisions de caplain... . Donc départ 7h30 avec le Frère et le Chaffaroux (qui se sont tapés la veille 2500 m de D+ au tour de la Grande Lance) direction la petite station d'Arêches et ce sommet bien connu pour sa course de ski alpinisme. Comme on n'a pas trop envie de remonter les pistes, on va se garer à côté du centre de vacances au dessus du Planay pour remonter la combe nord du ruisseau du Grand Mont. Ca tombe bien, c'est un itinéraire que je ne connais pas. Départ de la voiture vers 9h30, et je fais mon boulet en oubliant l'Arva dans la voiture, ou comment se mettre au taquet en 10 mn.

 1/2 heure après le départ, on sort de la forêt et on se retrouve au pied de la combe qu'on va remonter puis traverser.


C'est là qu'on attaque une longue série de conversions sur 300/400 m au milieu des Vernes, dans 20 à 30 cm de poudre dense ou trafollée pour rejoindre une sorte de sentier indiqué sur la carte et enchaîner une traversée ascendante jusque vers 2000 m.


De l'autre côté, le versant sud de la Légette du Mirantin avec son impressionnante coulée incitent quand même à la prudence. Chose bizarre, la limite ciel bleu/nuages se trouve juste au-dessus de nos têtes, et comme par hasard, on va du côté des nuages.

  Plus loin, c'est la chaîne des Aravis avec la Pointe Percée. On aperçoit aussi sur la photo des petits points noirs qui sont un troupeau de Montgolfières.


 J'en ai pas mis trop là ? Non non ça se voit à peine.



En face, on pourrait presque toucher le caillou d'à côté.


Vers 2000 m, on arrive à un petit col qui nous dévoile le sommet (à droite) et la combe finale dont on devine le départ. On s'engage dans la traversée d'une pente orientée ouest au-dessus du lac Tournant qui donne accès à la combe finale vers le sommet. La neige change de consistance et devient légèrement croûtée.
Au bout de la traversée, on arrive à un replat. Là, le chaffaroux est tellement loin devant qu'on ne sait pas s'il à pris à gauche direction le col de la Forclaz et la voie normale, ou à droite la combe qui monte directement au sommet. Un coup d'oeil sur la carte et on décide de suivre la trace qui monte vers le col, surtout qu'un collant-pipette nous informe que le vent souffle en tempête dans la combe dont le est assez raide.



Vers le col, on voit bien la variante par la combe avec l'étroiture plus raide sur le haut.


 Sous le col, on espère encore que le soleil va sortir (l'espoir fait vivre). Arrivés au col, on est accueilli par un vent à décorner les chamois. On sort les vestes et on repart pour les 300 derniers m de la voie normale.



1 heure plus tard, on est au sommet, où bizarrement le vent est moins fort. La vue à 360° est magnifique sur les Arcs et le Mont Pourri.


Grande Casse, Grande Motte, et Grand Bec


 Etendard et Grand Pic de la Lauzière



et les Ecrins.
 
14h30, on retrouve le Chaffaroux à la voiture, qui nous a mis une heure dans la vue.


 
 

17h30, un coucher de soleil incroyable pour clôturer cette belle journée.

26 janvier 2008

Freeride avec Nine aux Karellis

'Tention, Nine a ressorti les skis.


 Et en plus Romeo est parmi nous.


Alors le ski entre les sapins, c'est simple, tu sors de la piste, tu te mets dans la pente, tu tournes juste avant de te manger le tronc et tu baisses la tête pour éviter les branches. Et surtout t'oublies pas d'enlever les dragonnes pour éviter de laisser un bras ou une épaule sur une branche.
Et quand tu skies avec Nine, tu fais une longue pause pour manger, avant de finir au bar 1/2 heure plus tard.
Et en plus, son frère à Nine, il est pisteur j'vous f'rais dire et beau comme un dieu, dixit sa sœur. Alors ... .

En tout cas, Nine,  son gâteau étais méga boooooon.

20 janvier 2008

Champs de Poudre

Vendredi, le risque d'avalanche semble encore assez sérieux et complique le choix des randos. Ce sera donc encore un week-end en station sur Valmeinier le samedi et Valloire dimanche.
La bonne nouvelle, c'est qu'il a neigé dans la nuit de vendredi à samedi, 10 à 20 cm de poudre légère sur fond dur.

Samedi matin, une mer de nuages stagne jusque vers 2000 m.


 Au dessus, c'est grand bleu, limite chaud,


et il y a suffisamment de place pour faire sa trace.


Méfiance quand même, quelques requins peuvent se cacher juste sous la surface


 sinon


 c'est le bonheur







Derniers feux sur la Croix des Têtes et le Perron des Encombres

Dimanche, on remet ça sur Valloire le matin. La neige est toujours aussi bonne malgré une légère croute et quelques passages béton en face sud et ouest,


et toujours cette jolie vue sur Arves, Epaissseur, Goleon et compagnie


ainsi que et sur la combe de l'Aiguille Noire et la pointe des Cerces






Tranquillité assurée, mais faut monter à pied


Rateau d'Aussois et Pointe de l'Echelle du sommet du Gros Crêt


Brequin et cime de Caron. Joli coin.


05 janvier 2008

Le col du Loup - 2399 m

Samedi 7h30, je risque un œil dehors. Le ciel est nuageux, donc retour sous la couette, on verra plus tard.  9h00 re coup d’œil dehors, c'est toujours nuageux, voire même un peu plus. Coup de fil au frérot pour savoir où on va. Quelques palabres plus tard, on se décide pour Belledonne et le col de la Pra, voire un peu plus haut vers la Grande Lance de Domène en fonction des conditions.

11h00 départ tranquille des granges de Freydières, sous un ciel couvert.


Pas de doute, la perturbation arrive de l'ouest et le plafond commence à descendre sur la chartreuse. Et nous on continue au moins jusqu'au lac du Crozet.



Au bas du couloir nord du Grand Colon la visibilité est encore bonne.

12h30, on est au lac du Crozet. Il neigeotte, le vent souffle en rafales, mais ça tient. On sort la veste et j'en profite pour sortir le gâteau que j'ai fait la veille avec les pommes du Chaffaroux, ya bon.

Plutôt que de s'arrêter là ou de monter au col de la Pra qu'on connait bien, je propose de monter dans la combe du Loup que le Frère connait pour l'avoir remontée plusieurs fois lors du tour de la Grande Lance. Une première pente dans les 25-30° pour accéder à la combe, balayée par le vent avec un gros transport de neige (va y avoir des plaques en formation).





La visibilité étant toujours correcte, on continue en choisissant les pentes les moins raides, quitte à faire le tour de la combe plutôt que de la remonter en son centre, sous le Pic du Loup.



Au fond de la combe, on est en vue du col. Un reste de coulée nous incite un peu plus à la prudence nous obligeant à bien choisir notre cheminement dans la pente terminale qui frise les 30°, mais finalement on arrive au col vers 14h30, accueillis par des bourrasques de vent qui ne nous donnent pas envie de nous attarder.



On n'ira pas au col de la petite Lance par exemple



De l'autre côté de la combe vers les Dents du Loup et le Grand Colon le ciel est bien plombé.
On ne traîne pas à enlever les peaux, serrer les pompes, bloquer les fix, et on attaque la descente prudemment. Bonne surprise, la neige, bien que soufflée, est relativement tassée et agréable à skier. Ne reste plus qu'à reprendre l'itinéraire de montée. Super descente jusqu'à l'entrée de la forêt où la neige devient vraiment collante et où les rochers affleurent. Puis c'est la classique séance de ski 4x4 dans la partie raide de la forêt avant de rejoindre le chemin forestier puis la route, sur une neige bien tassée et favorisant bien la glisse. A 1 km du parking, je lance les hostilités par un : "le premier à la voiture finit le gâteau". L'arrivée à la voiture se fait au sprint, comme des gamins.On fait ce qu'on peut.
Une belle sortie avec une météo médiocre, pas gagnée au départ, mais finalement bien agréable, dans ce vallon que je ne connaissais pas. Comme quoi ça valait le coup de se bouger.
Dénivelé : 1300 m

01 janvier 2008

01/01/2008





Bel équilibre entre ombre et lumière.