30 octobre 2009

Qui va à la chasse

Un petit retour sur une virée en forêt au mois d'octobre, avec bivouac, soleil, et marmites bien remplies. Bon, on est revenus broucouilles, mais on a bien rigolé.



Les fifilles à fond


Fait Kafé ?


Les copines du voisin avant l'invasion.


L'équipe logistique : alors, moi je pêches pendant que tu montes la tente. C'est beau la complémentarité.


Là, euh, à 2 grammes, je vois une tête d'hippocampe, et vous ?


Ca c'est notre chauffage central et notre lampe halogène


la preuve


dans l'intimité du brasier.


Dimanche matin sous notre toit, manque un peu de lumière.


Ca va mieux


avec un petit rayon




Ca c'est la fenêtre de ma chambre


Euh, y en a un qui a fait du pain aussi (là, faut coucher les enfants).


Alors c'est Toto qui fait du pain et ...


Ca c'est la réserve


pendant ce temps, y a qui bossent.


Deuxième soir, toujours à 2 grammes, là je vois des ailes d'oiseau géantes


Mais si, là


On a aussi notre indépendantiste,


et notre psychopathe.


Dimanche matin, fait beau. Bien content.


Et toujours ces couleurs.


Et on part chasser


Dans un coin magnifique


Tiens, un ayant droit.


L'invasion des copines du voisin évoquée plus haut


Et comme chez Astérix, on finit par un banquet, sans les sanglier mais avec un St Jo à tomber.

Ben si tout va bien, on remet ça dans ... 3 mois, déjà.

16 octobre 2009

Mercantour d'Automne - Mont Pelat - 3050 m - Lac d'Allos

Un petit Repose-toi tranquillement (RTT pour les plus ..., hein) judicieusement posé. Peux pas rater une telle occase : 15 ans que je veux le faire ce sommet. Pendant ces 15 ans, je suis passé autour en voiture (col d'Allos, col de la Cayolle dans l'enfer de l'orage, Col de Restefond). Le sommet : le Mont Pelat, un des 3000 les plus faciles des Alpes du Sud (perso je le mets deuxième derrière le Pic de Caramatran (500 m de D+, prochain challenge d'ailleurs, y monter des non initiés à la haute altitude - Niine, tu es volontaire d'office)
Réveil 4h, rendormissement impromptu et reveil vers 7h00, p..... 3 heures dans la vue, va falloir courir. Bref, 7h30 départ dans la Pigeot mobile avec le pied un peu lourd sur l'accélérateur (Marche bien la lionne). 260 bornes plus loin et un stop que j'ai failli griller à Barcelonnette, j'arrive au bout de la route du lac d'Allos, une route de fou, méga étroite et méga raide - les 5 derniers virages ne passent qu'en première. Arrivée au parking 11h15. Ben c'est pas gagné d'autant plus que j'ai pas la carte du coin et que j'ai rendez-vous en fin de journée dans le Bas Verdon. Au pire je monterai seulement au lac d'Allos. Mais le topo dit qu'il suffit de suivre les panneaux alors ...


Je ne le sais pas encore, mais du parking on aperçoit le sommet.


Premier ruisseau gelé, les crampons sont restés dans la voiture, ça promet avec les chaussures basses s'il reste de la neige des premières chutes du début de semaine. Le premier panneau rencontré m'informe que le sommet est à 3h de marche (pour 950 m de D+), ça devrait le faire. Il faut que je sois au sommet à 13h pile.


Ca part en douceur, pas trop raide avec un long plat qui permet d'avancer rapidement et de gagner du temps pour la suite.


Un peu plus haut dans la vallon qui doit être sous le col de la petite Cayolle, c'est toujours tout droit. Lequel est mon sommet ?


Au fond de la combe, le sentier toujours très bien marqué/balisé tourne brutalement à gauche et semble se perdre dans une barre rocheuse.


Le sentier perdu ... retrouvé. Finalement, ça passe super bien. Juste un passage de 3 m demande 1 seconde d'attention.


Au-dessus de la barre rocheuse, c'est plus raide et du coup moins rapide : une colline a remonter sur 200 m. En plus on nous demande poliment de ne pas couper les virages à cause de l'érosion. Si c'est demandé poliment, alors ... . Quelques bruits bizarres me font tourner la tête : Une dizaine de chamois. Pause de 10 mn pour les observer et faire retomber un peu les pulsations, avec le cardio qui n'arrête pas de bipper disant qu'il faudrait ralentir un peu.


L'accès à la combe finale à 2700 m : reste 3 virages avant le sommet.


Le voilà au fond de sa combe.


Sur l'arête finale, on dirait pas mais la pente s'énerve un peu et ce jusqu'au sommet.


Le versant nord avec quelques restes de plaques de neige. Ce sont bien ces pentes qu'on voit du col d'Allos. 12h55, je suis au sommet. Pile poil dans mon timing. J'aurai même le temps de rentrer par le lac.


Du sommet, vue panoramique notamment sur le lac d'Allos. C'est sûr, faut je passe au lac avant de repartir.


Vers le nord c'est toutes les faces sud des sommets du Queyras aux Ecrins en passant par le Dévoluy, Viso et Brec de Chambeyron en tête ci-dessus (dans le désordre du sommet on voit Pic de Bure, Obiou, Gd Ferrand, Vx Chaillol, Barre + dôme des Ecrins, Pelvoux, Bans, Rouies, Pointe du Vallon des Etages, Cime de la Bonnette, Gelas vers l'est. Je veux pas descendre !!!!! Oui mais bon, il doit faire -10° au sommet avec un léger vent du nord, malgré le soleil. Et la journée n'est pas finie.


Début de la descente sous le sommet, passage le plus raide, légèrement exposé pour rejoindre le sentier de la grande combe. Et là, j'avoue, j'ai craqué : j'ai un peu coupé dans le pierrier, ou comment descendre de 100 m en 5 mn. Tu fais un pas, tu descends de 2 m, et en plus ça fait travailler l'équilibre.


J'ai pu également repérer à la montée un passage hors sentier et c'est là que je rencontre ces deux chamois, un peu surpris de me voir mais visiblement curieux.


Descente directe du sommet pour rejoindre un peu plus bas le sentier là où l'érosion semble faire le plus de dégâts.





Retour dans la première combe et le festival de couleurs peut commencer, le léger voile nuageux du matin ayant enfin daigné quitter les lieux.


14h30, j'ai encore le temps et comme prévu, je prends la direction du lac d'Allos. Ci-dessus d'où je viens


et où je vais. 15h30 je suis au lac.


Un tour du lac au pas de course me révèle l'itinéraire du matin. Ça doit même passer par l'arête qui descend directement du sommet.




Un petit arrêt pour admirer les autres sommets qui entourent le lac. La lumière est vraiment exceptionnelle.


Un dernier coup d'œil sur le lac et il est temps de penser à rentrer en trottinant


par le chemin qui descend directement au parking.


Une dernière explosion de couleur et c'est l'arrivée à la voiture. 16h30, le temps de me changer, de me poser un peu pour profiter du dernier rayon de soleil qui arrose le fond du vallon avec quelques gorgées de thé à la menthe et il faut repartir, descendre la vallée du Haut Verdon, Colmars, St André les Alpes, Barême, Mezel. Bref 2 heures de route plus tard je retrouve mes hôtes. Ce soir on dort à Gréoux les Bains la tête pleine de couleurs d'automne.