26 septembre 2010

Qui va à la chasse trouve des champignons*

* Proverbe dauphinois

Météo maussade, donc rassemblement autour du four.

Chauffage central dans l'igloo. Pas de souci, celui-là il risque pas de fondre.


Dans pas longtemps, ça va enfourner et enchaîner les fournées. Mais pourquoi y pleut? Pas grave, on a bien baffré, bien picolé, bien content.


Dimanche matin, c'est toujours aussi bâché niveau météo, mais JM nous a mis au défi d'arriver au parking avant lui. Et on arrive avant. Cherchez pas les couleurs, y en a pas.


Ambiance particulière, à arpenter la forêt en long, en large et en travers au rythme des Chiens.


Aucune bestiole à plume à l'horizon à part un faisan qu'on a raté, alors on change de coin et dans une clairière, on trouve un véritable sentier pavé de la moisissure ci-dessus qui finira à la poêle avec une noix de beurre. J'ai même essayé en omelette, ça déchire sa m... .


Fin d'après-midi, on remet ça, toujours à la recherche de bestioles à plumes. Là c'est différent, on écoute les bruits de la forêt, on observe, en silence.


Un arrêt à la source et on s'casse. Aucune bestiole à portée de projectile. J'aime cette façon de chasser.

17 septembre 2010

Et si on rentrait ? Andalusia - fin.

Pour finir les vacances, en beauté, après avoir passé une partie de la journée à buller, on retourne grimper à la tombée de la nuit.


Frérot sous le pare-pierre qui installe le relais.


Frérot et Rafa, en bas, mais qui est à l'autre bout de la corde ?


Frérot au relais de la voie d'à côté, celle avec le p*tain de petit surplomb que j'arrive pas à passer. Oui, mais j'avais pas de chaussons. Je sais, les excuses c'est comme les tr... d. c.., on en a tous.


Vendredi, jour du départ, 8h du mat, le temps à tourné.


Départ direction Malaga Aeropuerto, temps bien bâché, mais ça va encore.


Ca va toujours sur l'A7, vers Motril


Euh oui, mais là moi je monte pas dans l'avion avec un temps comme ça.




Et en arrivant à l'aéroport, on passe juste devant le temple local de la Cerveza Je dirai que ça va me manquer, mais, j'en ai quelques cartons à la maison.

Et le vol alors ? Ben on a décollé sous la pluie avec du vent de travers, puis on a pris la direction du gros nuage noir avec des trous d'air de malade et des éclairs dans tous les sens. Impossible de lire ou de dormir, ça secouait trop.
Arrivée à Gérone, vent, pluie, et 3 passages nécessaires avant de pouvoir poser le bazar. Obligé de remettre le jean à la sortie du gros Navion. Là c'est sûr, c'est la fin des vacances.

15 septembre 2010

Vamos a Cabo de Gata

Encore deux jours de vacances, toujours cette météo au top. Juste une petite virée au Cabo de Gata, ce coin que j'aime bien.





Ça c'est l'église du Cabo, qui devrait être restaurée, quand l'argent sera débloqué. Pffff.


Une petite nagitude au milieu des poissons, et pendant qu'on joue au tennis avec Frérot, y en a un qui se barre.


Mais nous on veille, on le laissera pas partir comme ça.


On te surveille


Il a l'air d'être arrivé, bon allez on s'casse.

14 septembre 2010

Vamos a la Mulhacen - 3482 m

Alors cette fois, on est bien décidés à réussir cette ascension du plus haut sommet de la Péninsule ibérique (oui, ça pète un peu). Bon on est toujours à l 'heure d'été, frérot veut pas se lever tôt, moi avec les horaires espagnols je suis un peu en manque de sommeil, alors ... départ de la voiture à 11h30.


Contrairement à l'année dernière, cette fois c'est grand beau temps. Ca commence par la remontée des rue de Trevelez, petit village toujours aussi joli accroché à son flanc de montagne.


Côté itinéraire, c'est simple, suffit de suivre le sentier et les quelques marques.


Vers 2300 m, on arrive sur un replat. La suite continue en traversée ascendante. Le sommet est juste au-dessus des 2 plaques de neige, tout près. Reste seulement 1000 m de D+. Je ne suis pas sûr, mais je pense qu'il y a un moyen de rejoindre l'arête sommitale directement hors sentier. Mais bon, pour le moment, on garde le sentier.


Frérot aurait bien fait une sieste sur la pelouse alpine, mais pas le temps, y a un sommet qui nous attend.


Là on attaque la plus jolie partie de la montée, avec la traversée ascendante vers les Siete Lagunas.


Encore plus joli par beau temps le torrent qui descend des Siete lagunas. On aurait aussi pu passer par la barre rocheuse au-dessus du cirque rocheux, il y a un sentier bien planqué qui mène à un lac (la laguna del Penon Negro, si je ne me plante pas). Mais la carte au 1/40000 espagnole n'est pas assez précise et est difficile à lire dans le détail.


14h30, on a fait à peu près 1100 m. On attaque la partie la plus raide.


Ca monte raide mais super bien juste à côté du torrent.


15h00, on arrive à la Laguna Hondera, impressionnant la différence avec l'année dernière au même endroit. Ce qu'on ne savait pas, c'est qu'on était juste en dessous du sommet. Bon des Siete Lagunas, il reste quand même 700 m de D+, mais bon, ça va le faire.


Un petite casse-dalle au bord de la laguna Hondera et on repart. Cette fois on repère tout de suite le sentier qui monte sur l'arête finale et c'est parti pour le sommet.


L'arête mène à un immense plateau vers 3000 m sur lequel un chemin large a été tracé.


16h50, on est au sommet, face à la Veleta et aux pistes de la station de Sierra Nevada. Grenade, c'est juste derrière.


Le versant N avec son lac et son vallon.


Versant E, laguna Hondera avec ses pelouses et le début de la confortable arrête.



Le point géodésique assailli par les abrutis qui sont montés en VTT par la piste, et qui braillent comme ... des Abrutis.


Le tas de rochers branlants du sommet, et derrière, l'Alcazaba.


17h30, on commence la descente du tas de cailloux, toujours avec cette mé


Après discussion, on décide de shunter l'arête de montée pour éviter la zone raide du cirque rocheux qui nous semble rallonger la descente. On se retrouve au dessus d'un des Névés qu'on aperçoit depuis le bord de mer


Le seul doute, c'est de savoir si ça passe dans la rupture de pente. Je pense que mais tant qu'on n'y est pas ... .


Et ça passe, sans problème, 2 pentes un peu raides entre pierrier et cactus. Bon pas sûr qu'on ait gagné du temps, au final, mais on a prix une décision, on assume, et je ne cesserai de le répéter.


19h30, retour vers 2200 m à l'entrée de la petite forêt de résineux. Il ne reste plus que la longue traversée descendante vers Trevelez. On fera une pause
ramassage de Mures vers 1800 m,


Et on fait les derniers 300 m de D- à la tombée de la nuit avec une lampe led et une frontale à l'éclairage approximatif, une belle galère sur le sentier pavé de grosses pierres plus ou moins régulières, et frérot qui ressent une douleur au niveau de la cheville.
21h15, retour voiture. Un petit troquet est encore ouvert et on arrive à glaner du pain et du jambon. Ca ira bien et après 2 heures de route, on décapsule les bières, bien content.
D+ : 2050 m
La Prochaine fois, on monte par la piste

13 septembre 2010

Vamos a la muntagna - 2300 m

Juste une petite sortie sur une crête histoire de préparer la grosse sortie.
Bref, une piste à remonter pendant une dizaine de km puis


On pose la voiture pour continuer à pinces.


Alors au fond, la mer, la vraie, puis la mer de plastique puis les collines.


Les 2 mers de près


De la bonne pistasse à Xcountry. On aurait pu passer hors piste, mais en short, la végétation genre cactus à tous les étages nous en a dissuadés.


Arrivés sur une petite crête, juste avant la nuit, on profite de l'évolution chromatique d'une nébulosité








Retour à la voiture au-dessus d'El Ejido avec son avenue allumée jusqu'à la mer.


Fin de la piste dans un gros nuage de poussière. On va acheter des bières, on passe au karcher et au lit parce que demain, c'est montagne, la vraie, la haute.