26 avril 2009

Le Sénépi en boucle

Samedi matin, 10h00 je suis prêt à partir alors que les nuages débarquent en force. Changement d'itinéraire, je repousse l'heure du départ. 3 heures plus tard, une belle éclaircie me recentre sur l'objectif initial : le Senepi, encore un truc facile, que j'ai jamais fait, en VTT en plus.


Départ en vélo de Pierre Chatel, 5 bornes pour chauffer les jambes sur la route et cracher mes poumons (encore ce &$$@## de rhume), direction la petite station des Signaraux.


Un premier chemin bien raide me mène dans la combe nord, qui se rétrécit pour finir en sentier à l'approche de la montée finale.


La dernière pente étant assez raide, je suis les marques jaunes qui me mènent au col du Sénépi,


où m'attend un large chemin pas trop raide, suffisamment roulant, qui décrit comme une saignée dans la montagne. Tout irait bien s'il n'y avait pas ce vent à décorner les guidons de VTT. Le chemin est orienté Nord/Sud et je suis obligé d'alterner les portages (vers le sud, impossible de tenir sur le vélo) et le roulage vers le nord avec le vent dans le dos (tout ne peut pas être négatif quand même dîtes)


Il reste encore de belles plaques de neige en cette fin avril.


Vers le sud c'est le Devoluy, encore bien skiable en N.


Le sommet, un immense plateau reliant 2 sommets de plus de 1700 m,


et une crête qui part vers l'ouest


qui surpomble le lac du Monteynard.


Vers l'est, lac et barrage du Sautet et complètement à gauche, un petit bout du chemin de descente, histoire de faire une jolie boucle.


Sous le col, le même chemin de descente, direction Prunière puis les Merlins moyennant une petit remontée, pour arriver à la Mure. Reste enfin 4/5 km pour retrouver la voiture à Pierre Chatel. C'est à se demander pourquoi je ne suis pas allé trainer mon VTT là-haut plus tôt.


Tout ça vaut bien un panoramique sur les massifs de l'Armet, de l'Oisans et des Ecrins (dans le désordre Muzelle, Olan, Sirac, Grun de St Maurice, Vieux Chaillol...).

19 avril 2009

La Pierre Percée.

Juste une colline à remonter au départ d'un petit village , juste une petite heure de marche, une mulitudes de chemins pour y accéder, un panorama magnifique quand il fait beau, une balade idéale quand y fait pas trop beau pour essayer de passer entre les gouttes.


C'est la Pierre Percée.


Puisqu'on vous dit qu'elle est percée.


On a même eu un rayon de soleil à la voiture.


3 couches de vêtements, ça aurait dû tuer la fièvre et faire partir le vilain rhume. Perdu.

13 avril 2009

La dent du Chat - 1390 m - Jura

Lundi de Pâques, direction ce sommet inconnu, La Dent du Chat, dans ce coin du Jura que je ne connais pas.
Difficile de trouver un topo fiable en ce qui concerne la cotation (R1 me parait plus que léger), au vu des 2 topos trouvés sur bivouak . Dans le doute, on va vérifier.


Départ du Col du Chat au-dessus du lac du Bourget. Y a qu'à suivre les panneaux et les marques jaunes. Attention, ça reste paumatoire dans le brouillard.


L'itinéraire se déroule à 90 % dans la forêt, une succession de 4 collines à monter


puis à descendre. Par endroit, la forêt, sans être difficile est assez raide, d'autant plus que les orientations nord sont plutôt grasses. Prudence et concentration, c'est facile de se vriller une cheville ou de glisser avec les racines et les pierres humides cachées sous le tapis de feuilles.


A l'approche du sommet, juste après l'intersection avec l'accès au couloir nord (côté AD), ça se raidit fortement avec un premier passage câblé assez long qui domine des couloirs méga raides. Chute interdite d'autant plus que le câble est encore sous la neige par endroit. La suite passe en versant sud, plus sec et plus accueillant. La voie normale contourne le sommet


et amène à un couloir câblé, facile a remonter


puis à une traversée confortable, un dernier col et le sommet qui offre étonnamment une large plate-forme pour se poser.


L'arrivée au sommet coïncide avec la montée d'une nappe de brouillard qui ne nous donne pas envie de nous installer.

Descente du sommet puis remontée à celui d'à côté un peu plus haut, le Molard Noir - 1452 m -(20 mn en mettant le turbo), puis retour au parking par le même chemin. Une petite bière nous attend au frais à la maison, ça tombe bien c'est l'heure de l'apéro.

12 avril 2009

Eaux et jardins - La Cascade du Ruisseau d'Alloix

A peu près un an plus tard, retour dans ce coin de chartreuse.













Attention, terrain glissant !!!














05 avril 2009

Faut pédaler dans les virages

Dimanche, fait beau, mais pas envie de ski de rando. Bizarre, mais pas envie. Pourtant j'étais réveillé à 4h00. Pas grave, surtout qu'il fait chaud, la bonne température pour aller faire ce tour en vélo que j'ai repéré il y a quelques mois.
Départ St Jean de Maurienne, vers 13h00, avec pour objectif cette route qui enchaine une vingtaine de virages bien serrés, avec sa chapelle qui veille dessus, puis continuer sur le plateau, si possible sur une route en balcon qui rejoindrait peut-être St Michel de Maurienne.


La voilà, cette route, avant le premier virage. Rien d'extrême, la pente doit faire du 8% en moyenne.




Vu d'en haut, c'est plus impressionnant. Un bel enchaînement de virages.

Une grosse demi-heure, et je suis sur le plateau. La suite me mène vers la tour Barold de Saxe, ni plus ni moins qu'une ruine,


mais qui offre une belle vue sur la vallée et sur les sommets du pays d'Arve, si seulement ils étaient dégagés.


Et pour une fois, y fait grand beau dans Belledonne

Le seul petit souci, c'est que la route redescend dans la vallée jusqu'à Hermillon, alors que je pensais qu'elle restait en balcon vers 800 m. Pas envie de descendre pour remonter.


Du coup, retour sur mes pas pour suivre la route du col de Chaussy qui remonte sur 20 km jusqu'à l'espace nordice du Grand Coin, point de départ de la rando qui monte au sommet nommé sus-ditement le Grand Coin. Assez monotone entre 800 et 1200 m, celle-ci devient ensuite vraiment typée montagne avec un passage de 150/200 m, étroit, sous des surplombs rocheux où la qualité du rocher semble douteuse. Bref faut pas traîner là surtout que j'ai oublié le casque (à la maison). Après ce passage , l'orientation devient sud et la route remonte un vallon magnifique jusqu'au village de Pontamafray Montpascal. L'air est doux, il y a peu de monde, une bonne idée que d'être monté la-haut.


17h30, je suis de retour juste devant le retour d'est qui se pointe après une belle descente un peu tendue (je crois qu'y faut que je change mes patins) par des chemins détournés, tout au feeling.


Une apparition divine me me montre le chemin. Sauf qu'en face, c'est 300 m de falaise. Pas grave, je tente le sentier de la gorge, qui se révelle rapidement trop raide, trop exposé, trop glissant, trop quoi. Du coup une énième remontée vers la route pour descendre (forcément) sur le village d'Hermillon. 20 mn plus tard, j'arrive à la voiture quand les premières gouttes s'écrasent sur le pare-brise. Ca c'est du timing. La saison de vélo commence bien.