23 septembre 2007

Le Grand Sorbier - 2526 m

2500 m d'altitude aux portes de Grenoble.
Dénivelé : 1000 m à peine
Horaire : 3 h de montée sans forcer, 2h/2h30 de descente en fonction du chemin choisi.
Côté itinéraire, monter à la Croix de Chamrousse, descendre aux lacs Roberts. Remonter la combe du Sorbier (raide au début et sur la fin), évidente (suivre une sente plus ou moins marquée ou les cairns). Au sommet de la combe, remonter un couloir raide et instable pour atteindre l'antécime. Une courte traversée et une dernière montée facile. On y est.


Au sommet des pistes de Chamrousse, les combes des Vans (à droite) et du Grand Sorbier à Gauche


Pause aux lacs Roberts, j'adore !


Après avoir quitté les lacs, la montée est raide et on prend rapidement de l'altitude pour voir le plateau des lacs en entier ou presque.
Un replat au milieu de la combe, zone d'accumulation d'énormes bloc rocheux, pas facile à traverser

Au-dessus du replat, le sentier devient plutôt aléatoire, de plus en plus raide, mais l'itinéraire reste évident.



Au centre, au pied de l'aiguille, un petit col qui donne directement sur la vallée de la romanche. A partir de ce col, il faut partir sur la gauche vers le pied du couloir,

facile à remonter, mais qui nécessite de l'attention, notamment pour ne pas "canarder" ceux qui peuvent se trouver dessous.
Le couloir sort sur la crête de l'antécime, avec le sommet juste en face. Un très bon sentier y monte en une dizaine de minutes.

 

14h15, on est au sommet. On n'a pas trainé dans la montée, et on se pose pour profiter d'une jolie vue panoramique


On attaque la descente vers 16h00, et en 1h, on arrive en vue des lacs.


Retour aux lacs. On voit bien le bas du sentier de la combe du Sorbier, bien marqué au début mais bien raide aussi.



Jolie vue également sur les 2 tours équipés de voies d'escalade qui mènent au Grand Van (surtout celle de gauche).


Dans la montée vers la croix, nous décidons de rallonger un peu et prenons la direction


du lac Achard.


18h45, retour à la voiture par les pistes avec un petit coucher de soleil pas tant pire finalement.




22 septembre 2007

Les 14 2000 des Bauges - Le Trélod en boucle - 2181 m

Dans le monde, il y a 14 sommets de plus de 8000 m, et nous on a le massif des Bauges avec 14 sommets de plus de 2000 m. Rien à voir bien sûr au niveau de la difficulté, des distances à parcourir. Mais un point commun, 14 sommets à visiter, de belles images en perspective.
Sortie Caf à l'origine, on se retrouve à 4 pour le Trelod.
Le topo ici. En résumé, montée par l'alpage de Pleuven, traversée escarpée vers le sommet et descente par la "voie normale".
Beau temps au départ, au cœur des Bauges. Ça commence bien.



Il faut une heure pour sortir de la forêt, sur un sentier, agréable, parfois raide et en dévers. Vers l'ouest jolie vue sur ce qui me semble être le Mont Colombier. Connais pas (encore) bien le coin.



Au-dessus de la forêt, après une petite traversée, on attaque la montée à l'alpage breton (?) de Pleuven. Ça passe bien, mais faut pas s'en mettre une, d'autant plus que le terrain est bien humide.


Après une tentative avortée vers la dent de Pleuven, sommet bonus, qu'on n'est que 2 à vouloir faire, on remonte la crête herbeuse facile de l'alpage,


quand soudain, un sommet apparait un bout de rocher un peu enneigé.



La suite de la crête, le sentier est plat, avant d'arriver à la montée finale, plus raide avec quelques pas d'escalade facile.

La dent de Pleuven, impressionnante proue sur la vallée qui monte au col du Frêne avec l'Arclusaz à Gauche


Le début de la partie raide, qui reste facile, mais qui demande un minimum d'attention.


Le Titi à la fin des difficultés, au-dessus du passage d'escalade facile, quand on arrive à lire les prises (oui bon d'accord j'ai pinaillé un peu).



Juste à côté, l'Arcalod qui semble être un des plus difficiles des 14. Derrière, le Mont Pourri qui nous fait de l’œil.


La chaîne des Aravis sous un angle inhabituel (dommage, la lumière n'est pas géniale).


Entre l'Aiguille Verte à Gauche, et l'Aiguille des Glaciers à droite y a de quoi faire.



Du sommet, vue vers le nord et descente par la voie normale (si si, sous la rupture de pente du sommet ça paaaaaassse)





Un bonne heure au sommet et le Titi commence à s'impatienter (il a dû oublier de faire la vaisselle) et c'est parti pour une descente facile.



Un joli coin. Faudra revenir, il en reste 13.

16 septembre 2007

La chasse aux 3000 - Retour à l'Aiguille de L'Epaisseur - 3230 m

Dimanche, dernier jour de vacances. MF annonce une dégradation dans la journée, reste à savoir si les nuages se pointeront le matin ou l'après-midi.
Dénivelé : 1600 m + 100m pour remonter à la pointe des Ratissières
Montée directe au refuge, puis directe vers le sommet par l'arête sommitale facile, puis descente dans le pierrier est vers le col de l'Epaisseur (grosse pente de rochers instables), traversée hors sentier et à flanc du replat sous le col puis remontée à la Pointe des Ratissières (2865 m), puis descente par les crêtes sur les chalets des Aiguilles.

Gourou à la porte d'entrée


du vallon des Aiguilles, le sommet du jour, encore loin

Bucolique le coin non ?



l'accueil joyeux du chien du refuge, encore un pas malheureux de vivre en montagne.


 Au pied de l'arête finale, la tête de Chat, alors que les 2 autres aiguilles sont déjà cachées.


Au sommet, une espèce rarissime de dahut. Quelle classe, quelle prestance, quel Homme !!!!


Toujours du sommet, la suite des réjouissances, avec une grosse rupture de pente entre les 2 versants


Voudront pas se dégager entièrement
Dans le pierrier sous le sommet, pour le moment ça va encore, pas trop raide, bonne adhérence sur un mélange de terre et de cailloux délités.

Le rayon de soleil qui va bien sur les champs de myrtilles, ou ce qu'il en reste et derrière à gauche, les 2 Pics du grand Galibier, sommet de la veille. on dirait pas des poumons ? Non j'ai pas fumé les myrtilles


Du replat sous le col de l'Epaisseur, avant de remonter aux Ratissières, la descente (hors sentier obligatoire) du monstre pierrier maxi instable où faut pas s'en mettre une. On devine bien la rupture de pente, grosse concentration et obligation de se décaler pour ne pas s'envoyer de rochers sur la figure, notre spécialité avec gourou. Et ça s'arrange pas au niveau du temps malgré quelques rayons de soleil rebelles



Pointe des Ratissières, 2ème sommet de la journée, avec mon Dahut qui pose. Fini de monter, reste plus que 2h et 1200 m de descente, longue mais tranquille par la crête qui borde l'alpage.



Y a encore du soleil sur les pistes de Valloire, alors que nous on commence à sentir les premières gouttes. C'est pô juste !!!!


Et le Goleon qui se détache


On repasse par les chalets. La boucle est bouclée. 1/2 heure plus tard, on est à la voiture, il commence à pleuvoir. Un hold up de plus, même si la vue au sommet était un peu bouchée. Heureusement que j'y étais en février dernier (les photos hivernales ici).

15 septembre 2007

La Chasse aux 3000 - Tempête de Ciel bleu au Grand Galibier - 3228 m

Voilà, tout est dans le titre.
Samedi, pour la fin des vacances, Gourou m'a rejoint, pour aller faire ce sommet, exigeant et bien physique, sur lequel j'avais buté en 2003 au niveau du petit passage d'escalade pourtant facile où j'avais été incapable de lire les 2 ou 3 prises nécessaires.
Le topo ici.
On marche depuis 20 mn et déjà le ton est donné face aux Arves et à  l'Aiguille de l'Epaisseur (à
suivre).


Quasiment la même photo à quasiment 1 an d'intervalle (ici), y a que la position de l'ombre qui change et qui trahis la position du soleil.


Sur le chemin du Col de la Ponsonnière, encore une jolie vue de gauche à droite sur le Pic de la Ceinture, le Collet et la pointe de la Fourche.


Dans la montée au col Termier, des couleurs de roche étonnantes, y serait pas ferreux ce massif par
 hasard ?


L'arrivée au col, avec ce qu'il reste de son lac, dernier moment de répit avant avant d'attaquer la montée finale, mortelle.


Le cadeau du jour, au détour d'un bloc rocheux, un vieux mâle, aussi surpris que je le suis à ce moment.
La fameuse combe finale, il reste 300 m en dénivelé, facile mais bien raide quand même. Le sommet, c'est celui tout au fond légèrement sur la gauche (à droite, c'est le sommet Est).


Le massif des Ecrins qui porte bien son nom, ci-dessus de gauche à droite Grande Ruine, Gaspard, Pavé, Meije, Rateau, Pic de la Grave et Glacier du Mont de Lans


Incontournables, la barre, le Dôme et le Col des Ecrins. On pourrait presque les toucher.


Vue super grand large avec rien que  : Mont-Blanc, Grandes Jorasses, Mont Brequin (sous le Mont blanc),Aiguille de Péclet, Glaciers de la Vanoise, Dent Parachée tout au fond, Thabor, Roche Noire et l'Arête qui descend au dessus de Valmeinier à l'arrière plan suivant, Aiguille Noire au centre, Pic de l'Aigle et Rochers de la Grande Paré au-dessus de la route qui monte au col des Rochilles. Grandiose, tout simplement

Vers le Sud, zoom de piètre qualité (vivement un 10 x)sur le Viso, et le Pic de Rochebrune, deux sommets qui me sont chers parce que..., parce que c'est comme ça.


Fin de journée, un autre lac Blanc, au dessus du col de la Ponsonnière


Les ombres s'allongent vers l'Aiguillette du Lauzet, les arête de la Bruyere et la route du Lautaret.

Le retour au parking se fait directement sous le col, sans repasser par le lac des Cerces. On entend un mouton bêler sans arriver à l'apercevoir. Se dirigeant vers le son, on le trouve coincé sur une vire rocheuse, difficilement accessible, à se demander comment il a fait pour y échouer. En même temps, on va trouver une carcasse au pied du rocher On passe un moment à essayer de le faire descendre, sans y arriver. Plus tard, on rencontre le berger qui nous dit que ça fait 4 jour qu'il est sur cette vire. On indique au berger l'emplacement du mouton perdu, et on rentre, bien contents