Pointe de la Sandonière - 2925 m

Encore un sommet qui manquait sur la liste. Bon, il restait 200 m à faire au-dessus du col des marches lors de ma visite en 2010, mais le passage au col vers 20h00 m'avait dissuadé. Cette fois, je ne vise que ce sommet, donc départ vers 14h30 (c'est tard non ?) le temps de laisser le brouillard du matin se dissiper (vraiment des conditions bizarres en montagne cette année).


Départ à 1800 m, 1/4 d'heure sur les pistes et on entre dans le vallon du ruisseau des marches.


Du fond du vallon, le sommet (à gauche) et le col (au centre) se dégagent. Pourvu que ça dure.


Justement 10 mn plus tard, pile sous le sommet, c'est pas gagné.


A moins que ..., 2500 m, c'est redégagé et ça permet de voir l'arête à remonter à partir du col.


1h15 après le départ de la voiture, c'est le col des Marches avec le vallon de bissorte. La crête des Sarrasins est dégagée, c'est là qu'y fallait aller !!!


Super facile au début, l'arête devient rapidement un immense tas de rochers instables,


entrecoupé de "terrasses plus ou moins plates et nécessitant un minimum de recherche d'itinéraire et d'attention.


4 ressauts et 3 terrasses plus tard, c'est le sommet. En face, Valtho et la Vanoise restent bien accrochés.


La descente sur le col avec une idée pour la suite, de l'autre côté du col.


Le cheval blanc daigne se montrer. En-dessous, le sentier étroit et un poil expo qui permet de rejoindre facilement le point 2791 m.


La traversée qui part du col des Marches après avoir suivi une Marmotte qui montrait le chemin.


Après la traversée, et un petit écart au-dessus du vallon des Marches, la suite passe par le sommet de gauche (point 2791 m) avec dans l'idée de descendre directement sur le lac de Roche Noir si ça passe.


Sous le point 2791, la crête est large et agréable à descendre. Roche Noire est dans les nuages, dommage.


De la crête, la descente directement sur le lac est possible légèrement sur la droite (à gauche il y a une petite barre rocheuse), dans une pente raide. Le sol est un peu humide et l'accroche est parfaite, mais faut quand même pas s'en coller une.


Un petit stop obligatoire au lac, puis faut continuer,


au milieu des "Chevelues". Ca ressemble un peu à la linaigrette, mais ça doit pas être ça.


Du lac, on traverse vers le col sous le petit Fourchon avant de descendre directement dans la pente sur le ruisseau du vallon des Marches. La pente est raide ici aussi et l'adhérence un peu précaire.


Au fond du vallon, il ne reste plus qu'à suivre le ruisseau jusqu'aux pistes. 

D+ : 1100 m environ pour la Sandonière, 1300 pour la boucle par le point 2791 m.
Côté difficulté, aucune tant qu'on est sur le sentier. les parties hors sentier demandent un peu de vigilance et de navigation.

Refuge des Cortalets en boucle

Une petite semaine de vacances avec Gourou dans le sud. 20 bornes le dimanche en arrivant.
Puis le lundi, il y a cette boucle qui me trotte dans la tête depuis quelques années : montée au refuge des Cortalets par la route du col del Forn puis le Pic du Canigou en boucle par la crête Barbet et et cheminée. C'est pas gagné. Un ratage sur l'heure du départ , Gourou est encore à l'heure d'hiver pour le réveil, et on sort de la voiture à 10h30 au col des Millierès.

50 mn de traversée et on arrive au col del Forn.


Peu après le col la route remonte en balcon un immense canyon.


Après environ 2 h, on arrive à la barraque forestière du Mas Malet, 849 m, sachant que le refuge est encore 1300 m plus haut et qu'on est en plein cagnard.


Bien profond le ravin. Pas le moment de rater un virage.


La route est par endroit encore goudronnée, vestiges d'une époque révolue.


Une belle saignée dans la montagne, cette route.


La première rencontre du jour.


Et il a fallu qu'une voiture lui roule sur le bout du nez. pffff, on l'a mise dans les herbes sur le bord espérant qu'elle s'en remettrait.


1300 m, le refuge des moulines, un joli coin à pique-nique, avec une source.
Par contre, après la route va monter devenir plus raide.


Le passage sur les crêtes, il reste 4 bornes et les jambes commencent vraiment à faire mal


Le dernier ravin avant le col des Cortalets. Là, j'alterne poussage et roulage. C'est dans la tête que ça se passe, les jambes ne répondent plus.


16h30, on est au col. A gauche, ça monte au refuge, tout droit c'est la descente sur le col des Millières.


Une petite pose au-dessus du col, juste sous la crête Barbet. C'est là qu'on devait monter à pied pour la traversée vers le Pic, si j'avais eu encore les jambes.


A 2 pas du refuge, d'habitude il y a un étang là, mais pas là.


Le refuge, une grosse baraque accessible en 4x4 pour ceux qui ne veulent pas se taper 20 bornes de pistasse à pied ou en VTT.




Sous le refuge, un coin bucolique qui appelle à la sieste.


Le haut de la descente, par le refuge ONF de Jasse des Cortalets. Après le dernier virage, la piste est carrément défoncée.


En-dessous de 2000, la piste est là aussi taillée


Dans le rocher.


Le pire c'est que la piste est ouverte à la circulation, pour ceux qui veulent s'y risquer.
Ben faudra revenir pour boucler le sommet
Les chiffres : quelque 39 km pour la boucle et 1600 m de D+, rien d'insurmontable mais faut partir tôt pour boucler dans la journée avec le sommet du Canigou. Eviter aussi le mois d'octobre pour ne pas tomber au milieu des battues au sanglier (c'est du vécu).