26 avril 2008

Histoire D'eau - La cascade du Ruisseau d'Alloix

Une promenade en sous-bois magnifique, le long d'un ruisseau entrecoupé de vasques, tobogans pour atteindre une cascade de 30 m.

Des infos pratiques ici.

Côté difficulté, quelques passages raides qui peuvent être glissants mais qui sont équipés de câbles. Descente par le même itinéraire déconseillée, même si le retour par les sentiers d'autrefois est un peu décevant sur un chemin forrestier raide au début et bien massacré par les engins. Idéal pour les enfants avec un minimum d'attention dans les passages les plus raides.






























20 avril 2008

Une Longue Traversée vers le Grand Pic de la Lauzière

Quand la météo se plante, on critique. Quand elle a raison, c'est normal de lui rendre hommage.

Dimanche, le centre de Bourg St Maurice annonce sur la Savoie un ciel voilé le matin puis des passages nuageux plus nombreux dans la journée avec quelques gouttes en fin de journée. C'est pile poil ce qu'il nous faut pour nous décider avec le frère et le Fred pour une virée du côté de la Lauzière. 6h30, on part direction la Savoie, 8h30, on sort de la voiture après avoir raté la sortie d'autoroute de Valmorel. La suite sur le CR Skitour.


Départ royal de Cellier le Dessus, on chausse à 200 m de la voiture pour remonter la bas de la combe des Frettes jusqu'au verrou facile au centre de la combe.


Au-dessus du verrou, c'est un paysage valloné qui se présente.


Vers 1800 m, on remonte des pentes un peu plus raides qui mènent


sous le Pic du Rognolet,


que nuos éviterons pour traverser directement vers la combe suivante, une longue traversée très esthétique et quasiment de niveau au milieu de coulées qui ne donnent pas envie de traîner.


La prochaine étape, c'est le col des Aiguillons qui donne accès à la dernière combe (la Valette).


L'objectif du jour est en vue, ça fait 3 heures qu'on est partis de la voiture, il est temps d'arriver.


Les Aiguillons, au-dessus du col du même nom.


Ou alors c'est ceux-là. En tout cas c'est beau.


Le dernier petit collet avant de traverser le haut de la combe de la valette, une traversée bien exposée aux coulées. Là non plus on n'a pas envie de traîner. Pour en rajouter, il ya une petite corniche à passer au collet, rien de méchant, mais pas si facile avec la neige qui colle sous les peaux.


Encore les Aiguilles sous un autre angle, avec le petit coin de ciel bleu qui va bien.


Le travail du vent des jours précédents, la corniche doit bien faire 2/3 m de haut.


Dans la montée finale sur le glacier de Celliers, un coup d'oeil sur la dernière traversée (note pour plus tard : retoucher la photo pour enlever ce bout de main qui n'a rien à faire là).


Vers 2600, je m'arrête 200 m sous le sommet. J'ai envie de garder un peu d'énergie pour la descente. Sans regret puisque la neige sur les 200 derniers mètres est soufflée/cartonnée, et que pour sortir le sommet (et surtout en descendre) il nous faudrait le piolet qu'on a (comment dire? ?) laissé à la voiture.


La raison qui m'a poussé à m'arrêter, en plus de la fatigue : un sabot de 5 kg sous chaque ski. Ajouter à cela un vent qui souffle en rafales sur le glacier, non, vraiment aucun regret.


13h et des poussières, le Fred commence à descendre,


suivi par le frèrot qui jugera utile de creuser une baignoire (biplace svp), si si, il est aussi blanc que son bandeau.


Le reste de la descente dans la combe de la Valette se fait tranquillement, le silence étant juste troublé par une énorme coulée à distance (quelques 400 m de long), sur une neige de plus en plus lourde qui part sous les skis en boulettes à chaque virage.


Vers 14h00, on rejoint la route du col de la Madeleine qui ne sera pas ouverte demain. Pour le retour, c'est soit sur la coulée sur une trace en dévers, ou alors à pied sur le bord de la route.


Au pied de la combe des plans (la deuxième qu'on a traversée le matin), on a du mal à imaginer une route enfouie sous 3 ou 4 mètres de neige.


Les 2 dernier km se font sur une bande de neige, qui ne va pas rester longtemps. Et en bonus, un dernier champ de neige, nous dépose à 50 m de la voiture. Arrivée royale.

Une petite mousse avant de partir baffrer les lapins en chocolat du Fred. Ben quoi, faut bien reconstituer les réserves.

19 avril 2008

Ênchaînement aux Vans

Samedi, 5h00, du fond de mon lit j'entends qu'il pleut. Tant mieux, pas envie de bouger. 7H30 Gourou me réveille en me demandant si je veux sortir vu le temps qu'il fait. Incroyable, grand beau, grand bleu comme si un orage d'été avait lavé le ciel.
Première réaction : "ben je suis pas réveillé, j'ai rien de prêt, j'irai fait du VTT dans la journée".
Ca fait 2 semaines qu'on n'a pas fait de ski de rando, donc 2 minutes plus tard, : " On y va, je suis chez toi dans 1/2 heure". Branle-bas de combat, p'tit dej express sur le coin de ma table ronde. 8h30, je sonne chez Gourou.
9h20 on sort de la voiture au parking de Casserousse. La suite sur le CR SKITOUR.


Du parking, vers le Grand Colon, le ciel est méga dégagé.


On a décidé de monter au Grand Eulier par la brêche nord des lacs Roberts via le vallon du lac des Pourettes. On a du mal à croire qu'il y a une station qui tourne à côté.


Vers 10h30 on est en vue de la Brêche Nord,


qu'on atteint peu après. Un coup d'oeil en arrière nous dévoile la ville quelque 1800 m plus bas.


En face, c'est la montée au col des lessines, qui va faire germer une petite idée.


Pour le moment, il reste environ 150/200 m à remonter dans uen belle pente, pas trop raide. Côté neige, 10 cm de fraiche sur fond plus ou moins dur. Faut voir à la descente.


Petite pause dans la montée, un regard vers la Croix de Chamrousse où on va sûrement remonter avant de descendre sur la voiture.


Du sommet, encore une vue à tomber sur le Grand Colon,


sur la combe de la petite Vaudaine,


et sur celle du Gd Sorbier.


1h30 plus tard, après être descendus sur les lacs Roberts, mise en route de la petite idée : remonté au col des lessines, et après avoir atteint le Petit Van (pas la peine de s'attarder au sommet, de toute façon on est partis légers, juste 2 ou 3 barres et de l'eau, on commence la decente vers le couloir NW,


une belle pente à 40° dans sa partie la plus raide, qui m'a semblé en excellente condition quand on a remonté la combe à son pied.


Dans le couloir, c'est le bon plan, la neige est super bonne avec le petit rayon de soleil qui va bien, une bonne couche de poudre trafolée mais qui reste légère, facile à tourner. Un vrai régal.


Quelques minutes plus tard, on est au pied du couloir et on retrouve la voie normale,


qui passe sous ces belles flammes de pierre et où il y a encore de la place pour faire sa trace.


Retour aux lacs après être repassés par le col des Lessines, il ne reste plus qu'à remonter par les pistes vers la Croix de Chamrousse, notre 3ème sommet du jour.


De là, descente par les pistes sur une neige de plus en plus molle, avec les cailloux qui commencent à sortir sur le bas de Casserousse, et avec une vue magnifique sur la Chartreuse.

1500 m de D+ mi avril entre 9h30 et 15h00. Incroyable.

16 avril 2008

Grosse poudre 2 - Valthorens

Mercredi, un RTT dégoté à la dernière minute. Après 2 jours de mauvais temps et de neige en montagne, on remonte à Valtho. Toujours la même équipe, Gourou Maho et le Rider des Ardennes. Déjà le dimanche précédent c'était bon, mais là, c'est encore meilleur. Une journée de méga dingue, avec des températures fraiches et la neige qui reste poudreuse toute la journée, quelque soit l'orientation des pentes. Incroyable, j'ai jamais vu ça un 16 avril. Une journée à se mettre de la poudre jusque derrière les oreilles. Les photos parlent d'elles mêmes.


A peine arrivés, pendant que certains s'échauffent sur les pistes (mort de rire), je ne résiste pas à l'appel des champs de  neige vierge.


Du sommet des pistes, la vue est magnifique vers le nord est,


alors qu'un voile nuageux arrive du sud ouest, annonçant la prochaine perturbation.


Dans les pentes sous la cime Caron, c'est mort bon.


Des contrepentes en neige légère


Une pause casse-dalle sous un halo de toute beauté,


avant de remettre ça,


sur le glacier de Thorens pour le reste de l'après-midi.

C'est booooooooonnnnnnnn.