20 novembre 2011

Grand Colon, Galeteau et lac gelé

Et hop, encore une sur la liste. Départ 8h30, avec Patrick, des 4 chemins. On remonte la combe NO du Grand Colon, raide, mais directe pour rejoindre l'épaule ouest et un grand replat. Une traversée sur un vague sentier vers le SE nous mène à un petit col au-dessus du lac Merlat. Premier stop au lac dont une partie est gelée et l'autre qui fait miroir sur le Galeteau et les sommets de la Gde Lauzière. On continue vers le refuge de la Pra et on trouve cette fois un petit lac peu profond, mais entièrement gelé où on va rester un moment à faire les cons. Puis on rejoint le refuge et le col de de la Pra pour traverser directement sous le Galeteau puis rejoindre le col entre le Galeteau et le et Colon. Une pente raide, une grosse marche à passer et le Galeteau est coché avec une super vue les sommets environnants. Retour au col par le lit d'un torrent raide mais bien praticable et on traverse en face vers les crêtes menant au Grand Colon. On atteint ce dernier sommet vers 16h00. On ne traîne pas dans la descente par l'épaule O et à 17h30 on arrive à la voiture juste avant la nuit. Une sorte de 8 réalisé en 4/5 heures, sans compter les longues pause aux 2 lacs. Côté neige, rien en-dessous de 2500 m et probablement pas assez pour aller skier. Pas grave, c'est bien aussi le VTT dans la forêt quand y a pas de battue au sanglier.

Les photos sont ici

01 novembre 2011

Sangle de Belles ombres - Croix de l'alpe

pour changer on commence par les photos ici.

Encore une rando que j'avais dans le viseur. C'était certainement un des derniers jours pour profiter des t° agréables et aller parcourir cet itinéraire en toute sécurité. Départ au-dessus de Ste Marie du Mont, direction le Col de l'Alpe. Une centaine de mètres sous le sommet, une combe s'ouvre à main droite avec une sente bien visible. C'est le départ du sangle qui longe les falaises, traverse 5 ou 6 cirques rocheux plus ou moins raides et exposés. J'ai oublié la carte à la voiture, mais j'ai lu quelques infos sur l'itinéraire qui reste simple dans la mesure où il suffit de suivre les falaises. Seules question : Où est la sortie ? Et est-ce que ça passe sans problème jusqu'au bout ? Pour la première question, il y a une échappatoire dans le premier cirque traversé (le moins raide), sinon il y a des marques bleues et/ou à trouver, qui indiquent notamment la sortie. Question difficulté, j'ai été surpris : C'est facile, juste de la marche, mais avec des passages méga exposés où la chute est interdite. Bonnes chaussures, piolets et concentration suffisent à sécuriser la traversée. Il est également conseillé de faire la traversée vers le nord pour éviter, surtout en automne) d'avoir le soleil dans la figure. Dans le dernier cirque, la sortie est bien indiquée mais elle peut être un peu difficile par temps humide. Là aussi, le piolet aide bien.
Le retour au col de l'Alpe se fait à flanc dans une forêt dense au début entrecoupée de lapiaz qui demandent un peu de vigilance. Puis on rejoint les crêtes et la fin de la traversée devient facile avec une super vue les alpes.
Compter 5 heures en prenant le temps pour un D+ de 600 à 800 m en fonction du parking choisi.

La seule chose qui manquait : le coucher de soleil

24 octobre 2011

Week-end à Cannes

Une petite escapade de 3 jours à 2 pas de la Croisette avec mon Terminator.
Samedi, grosses vagues à Antibes, puis on remonte vers St Jeannet pour aller coiffer le Baou, sommet facile à torcher en 2 heures A/R. J'aurais bien enchainé avec le Baou de la Gaude et son vieux chêne, mais le Terminator est en petite forme et un seul Baou suffira. Retour en fin de journée par Cap 3000, mais vu la gueule du bouchon sur le parking, on lâche l'affaire rapidement. On serait également bien allé faire un tour sur la Prom, mais là aussi, on esquive.
Dimanche, on prend la direction de l'Esterel avec le lac de St Cassien pour commencer, puis les 5 km de piste vers le barrage de Malpasset ou ce qu'il en reste. Puis retour dans les lumières du soir par la route de la côte et un petit verre en terrasse.
Lundi, fait pas beau, donc un peu ménache et de bricolache dans l'appart qu'on sqatte. On quitte la Côte d'Azur par la route de Castellane pour profiter des magnifiques paysages d'automne. 4 heures plus tard, on fait un crochet par Gap pour faire un bisou aux progénitures du Terminator.
Bref un week-end, bien sympa. A refaire.

Les photos ici

02 octobre 2011

Tour de la pointe des Cerces

Dimanche, toujours grand bleu avec des températures de fou. C'est l'occasion de faire ce tour auquel je pense depuis longtemps. Départ de Plan Lachat pour la montée classique vers le col de la Ponsonnière (moyennant quelques détours) en 1h30. Puis c'est la descente en balcon via le lac de la Ponsonnière et une belle traversée hors sentier. Le conseil du jour : du col suivre le sentier supérieur marqué d'une croix barrée, il est plus direct pour rejoindre le vallon des Béraudes. Entre le Pic de La moulinière, le sentier se raidit d'un coup pour rejoindre un premier replat puis une traversée encore plus raide en arc de cercle vers la gauche pour rejoindre le col des Béraudes. Du col, la descente est raide au début puis plus facile. Un pierrier permet de quitter le sentier pour rejoindre un replat sous la crête de Moutouze et sous la Face Sud de la Pointe des Cerces, où l'on peut rajouter du D+ à volonté, par exemple sous les rochers de la Moulinière. Une traversée hors sentier (encore) permet de rejoindre facilement le lac des Béraudes toujours sous la crête de Moutouze. Du lac, une traversée descendante hors sentier (encore !), nécessitant un peu de recherche d'itinéraire pour éviter les pentes les plus raides et quelques barres rocheuse surplombant la vallée de la Clarée, mène au refuge des Drayères. Du refuge, c'est la montée classique au seuil des Rochilles par un bon sentier. La suite encore plus classique longe les lacs des Rochilles et descend par a route carrossable ou par le sentier sur Plan Lachat.
Compter 7 à 8h sans traîner pour environ 1200 m de D+, un bonne dizaine d'heures avec des tours et des détours.


Les photos ici

01 octobre 2011

La chasse aux 3000 - Vallée du Ribon - But à Rochemelon

Un week-end de fin d'été et encore un gros sommet dans le viseur.
Départ du pont un peu avant Bessans
Les problèmes du jour : 11 km d'approche dans la vallée du Ribon pour 1800 m de D+ (et autant à la descente avec en plus 250 m de D+ rajoutés pour faire la boucle par la rive gauche) et une barre rocheuse qui monte au glacier de Rochemelon ,dans laquelle je me retrouve seul. Rien d'extrême, mais le sentier est raide, un peu expo par moment avec quelques passages d'escalade facile, mais où la chute reste interdite. Bref demi tour sans regret vers 2700 m. Faudra juste revenir en août avec un bout de corde

Les photos ici.

10 septembre 2011

La chasse aux 3000 - Voyage en haute altitude - 3747 m

Altitude : 3747 m
D+ : 1500 m
Distance : 8 km aller
Difficile de trouver les mots pour décrire cette course : Magnifique, hallucinant (manque d'ox oblige) , raide, parfois exposé mais facile. Pour le reste, les photos parlent d'elles mêmes. Même Patrick a aimé malgré les 180 bornes de voiture AR, c'est dire !


Départ du parking du barrage du Saut (en face de Tignes) ça commence par 500 m d'alpage puis 200 m de rochers délités pour arriver sur l'arête.


Passage à l'ombre lors de la transition alpages,


rochers délités. Là ça commence à devenir particulièrement raide.


1er coup d'oeil dans le rétro, Chevril, Tignes, Gde Motte, Gde Casse, Epéna, Glière, Grand Bec, rien que ça.


Bientôt le retour du soleil vers 2900, y a du monde devant.


Albaron et Charbonnel sont aussi réveillés.


Vers 2900 m, l'arête commence avec le premier ressaut. Le sommet est derrière à droite.


Le premier ressaut contournable par la droite comme par la gauche (note pour plus tard, plus facile par la gauche).


Le col vers 3000 où je m'était arrêté en 2006, avec le deuxième ressaut qui suit.


La fin du second ressaut, facile, mais raide et un poil expo.



Puis c'est le début de l'arête terminale qui surplombe le glacier


de la Gde Sassière avec la petite (Sassière qui se dévoile). On avoisine les 3200, 3300 m, ça commence à manquer d'Ox et à piquer dans les jambes.


3400, une portion plus ou moins plate mène à la pyramide finale.


3500 m, la fin du bazar avec la partie la plus raide (un bon 35° avec quelques m plus raides et expo sous le sommet.


3h45 de montée et on y est (je tablais sur 5/6h), avec sous les yeux un mélange de glaciers à l'agonie et de rochers qui ne demandent qu'à prendre la place.Au fond le Gd Paradis, le mien, je viens de l'atteindre il y a 5 mn.


Les 4000 Suisses sont également visibles, dont le Cervin légèrement à droite.


Mais dites moi pas qu'est pas vrai, c'est bien mon Gourou qui a sorti les 2 APN (tu m'étonnes que son sac pèse le poids d'un âne mort). En fait, on l'a retrouvé au début de l'arête. Y a ceux qui partent à 4 h et ceux partent une heure plus tard pour le même résultat.


Et encore des sommets : Gde Aiguille Rousse, Levannas (au moins 2 des 3).


Un vent bien glacial nous contraint à limiter notre séjour au sommet et on commence la descente en petit groupe . Bonne idée, il reste une vingtaine de personnes au sommet et à 4 dans la descente, on réduit les risque de prendre des pierres.


Retour vers 3500 avec un des nombreux passages où, il ne vaut mieux pas trébucher. Sur la droite, le "petit" lac du Saut à côté du parking, juste 1500 m plus bas.


Après une petite pause casse-dalle, je ne résiste pas à l'envie d'aller tâter le glacier


qui fond à grande vitesse. Isotherme 0° à 4500, tu m'étonnes.


Retour vers la première partie de l'arête avec Dôme de la Sache, Mont Pourri et notamment glacier de la Gurraz en arrière plan.


Pour la suite, c'est discussion avec Patrick : Et si on descendait dans la combe à droite sous le col pour contourner l'éperon et faire un boucle ? Pas sûr que ça passe, mais c'est pas grave on remontera (dixit Patrick).


Hallucinant, oui c'est ça : on était là-haut il y a une heure.


Magnifique, le lac de la Sassière, la Tsanteleina, bref  la Tarentaise


La descente de la combe est un bonheur, un mélange de terre, de rocher, sauf pour la partie qui recouvre les restes d'un glacier, bien glissante.


Au fond de la combe, un crochet par la gauche pour contourner l'éperon et on récupère un sentier qui nous ramène au parking (c'est par là qu'on était montés à skis en 2006).


Retour au parking, avec la vue du sommet qu'on a directement en sortant la voiture.


16h00, on est à la voiture, mais la curiosité nous pousse nous taper les 3/4 bornes de piste monotone pour rejoindre le lac de la Sassière. La vue sur la Tsanteleina vaut le déplacement.


retour au parking par le sentier en rive gauche.

Un seul 3000 dans la liste cette année, mais quel sommet, avec une météo de malade.
Un coup de chapeau à Patrick opéré en avril et qui n'a rien fait en montagne depuis.

Deuxième coup de chapeau aux quelques irréductibles qui sont venus ici en VTT depuis 2009 voir les CR VTTOUR ici 1500 m de portage à la montée, faut en vouloir.

06 septembre 2011

Au bord du miroir

Juste un after taf de fin d'été, t° chaude pas un souffle de vent, un lac et puis






 le rodage du nouveau VTT qui continue

28 août 2011

Carrière Romaine et une nouvelle combe

Cette fois c'est mon pote Louis qui veut aller manger un peu de dénivelé.
Et hop, c'est parti pas trop tôt (on s'en fout on a le temps) avec dans l'idée de faire la boucle inverse de celle que j'avais faite l'année dernière. Sauf qu'au bout d'une demi-heure, on croise une brave dame qui nous parle d'un sentier peu fréquenté, joli, pas trop humide, tout ça quoi, et qu'on décide d'enquiller. Sauf que le sentier il est pas marqué, qu'on le perd, et qu'on se retrouve dans le lit d'un torrent. Pas grave, au moins on verra des chamois. Après le torrent, c'est la remontée façon sanglier d'une crête bien raide,


puis une traversée encore plus raide, courte mais expo pour rejoindre la combe qui nous propose une sortie acceptable (un peu au pif, mais bon...) et avec les rochers qui ne veulent pas rester en place.


Toujours au pif, non à l'intuition, ça fait plus classe, je propose de viser le haut de la combe qui devrait nous mener dans la combe de la Selle.


On rejoint bien une combe, peuplée de jeunes chamois et assez mal marquée sur la carte, donc on n'est pas sûr de l'endroit où on est.



En tout cas, le panorama est un ravissement pour les yeux.


Toujours dans le doute, on décide de remonter toute la combe. C'est pas trop raide, juste ce qu'il faut pour bosser un peu le cardio et les cuisses. Ca sort à droite comme à gauche de l'aiguille.


Après la combe, en longeant les crêtes, on tombe sur la combe de la Selle. On a donc remonté la petite combe sous le sommet de Peyre Rouge, située entre le pas de la selle et celui des Bachassons.


Fin de journée au-dessus des Bachassons, face aux deux Veymont.


Un petit aller-retour à la carrière romaine en passant par l'arbre taillé,


et il ne reste plus qu'à remonter la plaine de la Queyrie puis rentrer par les Bachassons.

Une belle journée

20 août 2011

Promenons-nous dans les bois


Ça commence par un excellent resto, puis on enchaîne avec Yaïe sur une balade


en commençant par longer les falaises.



Une fois dans la forêt, on cherche puis on trouve la grotte. Ça tombe bien, fait chaud dehors.


Ensuite on sort la carte et on cherche les marques sur les arbres, un truc de chasseur, j'ai pas tout compris.


Pour finir, on revient vers les falaises et on contemple la combe, allongés au bord du vide.
La mare au fond elle est formée par la résurgence du Cholet accessible à pied. Comme disait Jean-Jacques, on ira.

(photos prises avec le portable, d'où la qualité très moyenne).

15 août 2011

Un air de vacances (suite et fin)

Une petite balade VTT par grand vent


avec une belle lumière


dans les collines au bout de la plaine du Roussillon.


Puis un aller/retour au phare du Cap Bear pendant que les filles pratiquent plagitude et bronzitude.


Toujours aussi belles ces criques


Le phare


se rapproche


Encore un jour de grand Vent (là ça doit taper le 90-100 km/h)


Les ombres s'allongent, le vent commence à tomber, la San Miguel nous attend.