20 juillet 2008

Rêve d'enfant - Col du lou - Lance du Crozet

Une petite pensée pour le petit Bandit, qui étant petit (donc) pensait que, ce qui à l'époque était le Glacier de la Sitre, était inaccessible, défendu par une impressionnante barre rocheuse.

Pendant longtemps, donc, j'ai rêvé de ce glacier que j'avais sous les yeux tous les jours, je voulais le voir de près. Il me fascinait autant qu'il m'impressionnait, il me faisait peur même, quand je regardais cette immense pente qui semblait ne pas avoir de fin.

Puis bien plus tard, j'ai appris que les skieurs de rando et alpinistes du coin le remontaient soit pour faire le tour, soit pour gravir la face nord de la Grande Lance de Domène. Donc ça passait.

Et ça passe même très bien.

Samedi, grosse fatigue après une semaine riche en fiestas relativement alcoolisées.



Départ de la voiture 15h00 (vraiment grosse la fatigue), du bout de la route carossable qui mène à l'alpage du col du pré du mollard (1485 m).


Au dessus de l'alpage, la montée est agréable au milieu d'une forêt d'épicéas et dans un champ de gentianes.


Vers 1700 m, prendre le sentier de gauche, qui remonte un vallon de toute beauté sous les 3 Points culminants de Belledonne.


Au sommet de ce vallon, l'itinéraire rejoint la crête pour une traversée ascendante facile.


Au bout de cette traversée, soit on suit à droite un sentier qui descend qui descend sur le habert et le lac, soit on suit le sentier de gauche qui monte jusqu'au verrou d'accès au glacier de la Sitre.


Pendant la traversée vers ce verrou, je vois une sente qui part sur ma gauche et la suivant, j'arrive au col de la Sitre, point de passage du GR 549. J'en profite pour grimper le petit sommet juste au-dessus du col, qui me donne cette vue les 3 pics, le pic Couttet ainsi que le glacier de Freydane.


De mon perchoir, la vue est magnifique sur les Lances, et sur le glacier de mon rêve d'enfant. Je suis à 2 pas, il est 17h00, j'ai le temps d'y monter.


Le verrou du glacier passe bien, le sentier est super bon, bien balisé et surplombe le petit lac de la Sitre.


Un coup d'oeil dans le rétro au milieu du pierrier, l'itinéraire est vraiment évident.


Juste au-dessus, un autre verrou rocheux, beaucoup plus raide et gazeux donne accès au col des lances (un prochain objectif ?), point de passage du tour de la Grande Lance.


17h30, j'ai décidé de pousser jusqu'au Col du Loup qu'on avait fait avec le Frèrot l'hiver dernier (ici) dans des conditions un peu plus difficiles. Et du col, je vois cette belle crête qui semble monter à la petite Lance du Crozet et qui m'appelle. 18h00, je suis au sommet,


d'où j'ai une vue à tomber sur les cols de la Mine de Fer et de Roche Noire, bien connus des skieurs de rando du coin.


18h30, il est temps de redescendre. Je rejoins la rive gauche du pierrier que je descends jusqu'au sommet de la barre rocheuse qui délimite le cirque du lac de la sitre, que je longe pour retrouver le sentier de montée. Passé le verrou, je suis une sente bien raidasse d'abord au milieu d'un champ de myrtilles puis dans un pierrier qui descend jusqu'au lac.


Le temps de contourner le lac, puis c'est la remontée vers le sentier via le habert.



19h30, descente tranquille dans une montagne déserte vers le refuge du pré du Mollard, plus directe que le sentier par lequel je suis monté,


non sans jeter un regard sur les 3 pics dégagés.


Au-dessus du refuge pile sous l'itinéraire que je viens de parcourir, les ombres s'allongent. Le temps de rejoindre le col


et le coucher de soleil commence.


Y a plus qu'à s'installer


et profiter


22h30, y a plus qu'à rentrer, bien cassé, affâmé mais heureux.

15 juillet 2008

L'Afrique au bord du Rhône

Week-end pluvieux annoncé, dans la ville le Bandit retranché.
Vendredi soir, faux départ pour Lyon. J'arrive à la gare, en retard. Mon train a aussi du retard, 10 mn, puis 1 heure. Bon j'ai le temps de prendre mon billet. Avant que j'arrive au comptoir, j'entend l'annonce qui annonce (ah bon ?) le départ immédiat de mon train. Mais qu'est-qu'ils foutent ? Bon, le train suivant ? 1 heure de retard. Bon, retour case départ, pas envie de dormir à la gare.
Samedi matin donc, rebelote, re train, direction Lyon. Cette fois c'est bon. Un petit passage par chez Niine pour poser mon gros sac, un petit repas léger et nous repartons pour l'autre gare chercher Roméo. Quelques heures plus tard, on se retrouve


devant le "petit et modeste " portail du parc de la Tête d'Or. Promenade au milieu des oies, canards ou autres volatiles, à travers la roseraie et différentes séances de photos de mariage (bonjour les meringues)


Une petit pause pour la chasse au lézard cerné par les gendarmes.


Puis on change de continent. Y a un zoo ? Ah bon.


Et on se demande qui sont les singes ?


Ah ben oui, y a un zoo.


Retour en Velo'v (précurseur du Velib parisien, pfff copieurs) sur les rives du Rhône. 20 kg le vélo, mais il est où mon VTT ????


Pour aller à la mer, facile, c'est flêché.


Le soir venu, nous allons aux Nuits de Fourvières pour la Nuit du Sénégal au théâtre antique (y sont forts ces romains avec leurs théâtres), que même y (pas les romains) nous on distribué des coussins pour nos petites fefesses à l'entrée (si c'est pas mimi)


et un magnifique concert de Youssou N'Dour, avec en première partie le Baobab Orchestra (crédit photo, Niine qui a caché un APN dans son soutif, pas bien, ou dans une dent creuse).

Dimanche, p'tit déj à 11h00, puis on part en vadrouille, à la recherche de


la fresque des Lyonnais,


que même qu'on y est dessus.

Puis on pousse vers la Croix Rousse, à la recherche de la maison aux 300 et quelques fenêtres qu'on n'a pas trouvée. Par contre, on a trouvé une petite patisserie que tellement les gateaux y étaient bons, il a fallu qu'on y retourne.


Quelques photos sur les toits de la ville basse,


puis des bords du Rhône.

En descendant, on se prend une méga douche orageuse, avant de prendre la ligne de métro la plus courte qui doit exister (4 stations).


Ben oui, la pluie ça mouille et dans notre cas, ça attaque les neurones (il est pas beau le poncho de Monsieur Ouille ? )

Dimanche soir on retraverse le Rhône, pour aller manger


ici,


et là,


c'est-à-dire ici, une adresse que je vous conseille.


Lyon, ville de lumière, au retour.

Un très bon week-end loin de mes montagnes, merci Niine, et la découverte de la Lef*e Ruby, la meilleure bière du monde.

Lundi 14, retour sur Gre le matin, une petite douche puis je repars 20mn après


dans l'oeil du cyclone,


puis sous un ciel de plomb.

Quand j'arrive à destination, le cochon a été tué et a été cuit au four communal. Un repas d'anthologie en bonne compagnie. Et que dire du pain et des pognes également cuites au four.


Fin de ce long week-end et début d'une semaine de fiesta avec le retour du beau temps.

05 juillet 2008

Voies détournées du Moucherotte

Le Moucherotte, ce sommet grenoblois ultra fréquenté accessible par 2 voies normales faciles côté Ouest et Nord-Ouest propose également un itinéraire de montagne beaucoup plus alpin sur sa face Est. A 2 pas de la ville, une rando idéale si on n'a pas envie de faire de route.


Samedi, fait beau, pas envie de me lever tôt, départ midi du parking du tremplin de St Nizier. La première partie consiste à traverser la fôret sur un sentier bien marqué pas trop raide.


Au bout d'une heure, après le croisement avec le sentier du balcon Est, le sentier se raidit franchement pour remonter 200 m de D+ dans la fôret, bien glissant si le terrain est humide.

C'est à la sortie de la forêt que j'ai dû faire un erreur d'orientation (encore) et rater le sentier qui part vers Chateau Bouvier, la grotte Vallier et la face Est.


Au contraire, en suivant les marques jaunes et vertes, je rejoins le vallon des forges qui monte au virage de la voie normale qui monte de St Nizier. Ca tombe bien, ce vallon, ça fait aussi un moment que j'ai envie de le remonter.


Après ce virage, je rejoins la variante de descente qu'on emprunte à ski, plus raide et qui longe la falaise.


2h30 de montée et j'arrive au sommet. 1/2 heure de pause, et je commence la descente sur le chemin habituel.

Juste au-dessus de St Nizier, je rejoins le site du tremplin avec la bonne surprise de trouver l'escalier encore en état qui était utilisé par les sauteurs pour


rejoindre ce qui reste du tremplin


Retour à la voiture vers 16h30 avec une vue sur les 3 pucelles,


magnifique.