29 juillet 2009

Altivoyageur goes fishing*- Les gorges de la L.... ou comment faire du canyonning à l'envers.

*Altivoyageur va à la pêche
Lever 6h en ce mercredi. Fait beau dehors. Tant mieux parce qu'on va patauger une bonne partie de la journée, voire toute la journée. P'tit dej chez Yayou, avec Néric et Pion  et on décole vers 7h00 direction une petite rivière du Vercors.



Ca part tout doux sur un sentier le long d'un ruisseau où déjà quelques truites s'agitent (c'est bô ça rime).


Une heure de marche environ et on entre dans le lit de la rivière qu'on va remonter loooongtemps. J'ai un peu la pression : je porte le pain dans le sac, ce qui veut dire interdit de glisser, tomber, nager, mettre la tête sous l'eau, tremper les fefesses (c'est bon vous avez compris).


Le passage est plus ou moins large et profond en fonction des endroits. On est bien dans des gorges, d'ailleurs ça manque un peu de soleil au début.


Là c'est Néric qui s'y colle à la cuillère pour commencer. Vraiment impressionnant : tu lances la ligne, tu moulines en ramenant l'appat (la cuillère donc) et la bestiole elle essaie de l'attraper. La difficulté, c'est doser le lancer pour finir dans l'eau et pas dans un arbre (faut aller décrocher) ou sur un rocher.


Voilà un bon aperçu du terrain : parfois c'est plat et on marche dans l'eau ou au bord,


parfois il y a des rochers ou un enchevêtrement de branches à passer.






Le paysage change régulièrement dans cette première partie.


On arrive au premier point de passage, un rocher pas bien haut mais bien glissant même sec, juste sous l'arche et Pion qui pêche au coup, cherchant à faire sortir les truites qui sont cachées sous les rochers (enfin je dis ça j'y connais rien).


Un deuxième passage très étroit et glissant à grimper et on se retrouve dans l'endroit le plus encaissé.


C'est sûr, c'est pas par le haut qu'on peut sortir.


La deuxième partie des gorges est moins rocheuse, mais tout aussi encombrée de troncs et de branches de différente taille. Ci-dessus, Pion a decidé de mettre les bières au frais sans enlever son sac. Non son Tshirt n'a pas 2 couleurs : devant c'est sec, derrière c'est mouillé. Merci pour les bières en tout cas.


Néric a posé la canne et se prend pour un fantôme.


Ca monte, ça descend. Ca doit faire 4 heures qu'on est partis, la fatigue commence à se faire sentir.


Chacun son coin pour taquiner la truite. La suite passe par le gros rocher au milieu.


Autre passage clé des gorges, un pas d'escalade sur un rocher couvert de mousse, un becquet pour la main gauche et un replat pour poser le genou, puis un court tunnel à traverser. C'est fatiguant la pêche.


Avant dernier passage clé, une traversée sur un rocher moussu dégoulinant suivie d'un pas d'escalade où l'on met les mains dans un trou et où faut pédaler avec les pieds pour monter le reste du fait de l'absence de prises de pied. Le but du jeu, ne pas mettre les pieds dans le trou au rétablissement. J'ai perdu.


Effectivement, ça passe pas tout droit avec cette jolie vasque bien profonde.


Une dernière petite cascade avant le dernier passage difficile, une remontée d'un 50taine de m rive gauche dans une pente méga raide (45/50°) sur un terrain où ça ne tient pas. Obligé de s'accrocher aux buis et chute interdite.


Après les difficultés se calment radicalement. C'est le début de la troisième partie. Un bout de sentier, de la mousse de partout, on se croirait sous les tropiques.


13h00, on se pose, enfin, au soleil. Le pain est toujours sec, enfin frais, enfin pas mouillé (là aussi vous avez compris), les bières sont fraiches. 35 mn de pause avec café et chocolat (quand même dîtes),


et on repart. Il reste juste 4 heures de marche, on a rdv à 18h00 pour la navette voiture.




La dernière partie est la plus monotone, les gorges s'élargissent, il y a toujours autant de branches et de troncs en travers et le paysage ne change plus vraiment. Heureusement, il fait beau et des trouées dans les arbres nous laissent admirer des toits de malade dans les falaises de la rive droite. Avis aux grimpeurs, si jamais elles sont accessibles ces falaises.

18h10, on rejoint les navettes et leur conductrices qui ont oublié les bières !!!!!! Ca va pas non ?

Bilan de la journée : une quinzaine de truites qu'on mangera le soir même en friture. Et encore on en a relaché un paquet qui étaient trop petites. 8 heures pour remonter 5 à 7 km - Dénivelé : 300 m. Cherchez l'erreur. Bon d'accord on s'est souvent arrêtés pour pêcher.

Et demain ? Sanglier roti au four.
Bandit, Présent.

28 juillet 2009

Les maisons suspendues

Juste une petite balade routière en VTT pour accompagner l'une des 2 flêches qui a décidé de remonter sur le vélo.


Tout commence par une douce soirée d'été sur la terrasse où un joli spécimen vient nous rendre visite et nous laisse admirer son dos.


Le lendemain, l'air est doux, on papote en roulant et on se retrouve rapidement dans cette petite ville du Vercors avec ses maisons typiques,


et colorées.


En n&b ça le fait aussi non ?


Au retour, un petit arrêt devant une autre bâtisse que je trouve aussi charmante avec un côté manoir de la campagne anglaise.

L'air de rien, on a fait 30 bornes. Ca tombe bien on rentre à l'heure de l'apéro.

La suite de l'après-midi, c'est sieste dans le hamac. Faut se reposer, demain, debout 6 heures, le bandit va à la pêche. 8 heures à patauger dans un ruisseau. Ca promet.

25 juillet 2009

25/07/2009




Croix de Belledonne 2926 m - Grande Lance de Domène 2790 M.

Samedi, grand bleu après un orage énorme la veille qui a bien nettoyé le ciel. Malgré des moments difficiles, ça commence à aller mieux, la confiance est en train de revenir et la motivation est là.
Départ 8h30, tranquille, avec Cécile direction la Croix de Belledonne. Montée en 1h10 au lac du Crozet, sous des passages nuageux assez denses, on ralenti un peu jusqu'aux lac des Doménon. Un petit arrêt au deuxième lac vers 2400 m, et on repart. Le névé de Grande pente n'en est plus un, le sentier est raide mais ça monte très bien. Il y a pas mal de monde sur l'itinéraire, et je propose à Cécile d'aller manger sur le plateau des rochers rouges qui devrait être désert. Gagné, les pierres dressées sont toujours là avec cette couleur de rocher incroyable. Un bonne pause à l'abri d'un petit vent frais le dos appuyé sur des rochers plats et on repart pour les 200 derniers mètres vers la croix. 14h00, il y a encore un peu de monde, mais on arrive à se poser au sommet juste à côté de la croix. Là aussi, incroyable, pas un souffle de vent, il fait super bon. On reste là un moment à papoter, profiter, s'en mettre plein les yeux. 15h00, on commence la descente via le col de Belledonne puis vers le col du Bâton. 16h00, on est de retour au premier lac des Doménon juste sous le départ pour la montée à la Grande Lance. Il fait encore super beau, on a le temps (même si Cec ne veut pas rentrer trop tard, elle a son sac à préparer pour une semaine de stage d'alpinisme à Cham). Je lui demande néanmoins si elle veut faire le sommet, et à ma grande surprise, elle accepte. On repart donc pour 400 m de montée raide dans une combe où le sentier à été emporté/ravagé en grande partie par des coulées de pierres et de boue. 40 mn plus tard, on se pose sur les rochers du sommet. Dernière pause avec une goutte de thé, je mets les grosses chaussures et on descend par le même chemin. 17h30 retour aux doménon, je remets les chaussures basses et c'est parti pour une longue descente. 19H45, on arrive à la voiture, bien cassés.
Dénivelé : 2000 m.

Et les photos ? Ben, y en a pas. L'APN est resté à la maison. Vraiment dommage, la lumière était particulièrement belle. Allez quelques photos de 2005 ici, ça nous rajeunit pas.

21 juillet 2009

Moucherotte du soir

Mardi soir, départ avec Cécile vers 19h30, direction St Nizier pour un pique-nique au sommet du Moucherotte. 20h départ de la voiture. Montée facile dans l'air doux du soir. On dérange quelques chamois à quelques mètres du sentier. Rien que pour ça, ça valait le coup de monter.





Ça descend, ça descend.


C'est beau, mais qu'est-ce qu'il fout là ce nuage qui va nous pourrir la fin.


Une dernière boule de feu et c'est fini.


Du coup on se tourne vers les lumières de la ville. Hein, mais non c'est pas flou, c'est juste les 80 km/h de vent qui font bouger.


Là entre 2 rafales, c'est mieux non ?


1h10 pour monter, pique-nique à l'abri du vent au pied de la table d'orientation, descente vers 22h15, il fait nuit pas de doute. Frontales sur la tête, on reprend la voie normale, concentrés sur le descente et les bruits de la nuit. Ambiance assurément étrange.


Juste au-dessus des 3 pucelles, y a toujours autant de vent. Un joli tableau virtuel non ?

23h20, retour à la voiture. Une bonne douche et au lit, un peu cassé, mais belle soirée.

19 juillet 2009

40 ans

Encore une virée dans ce coin de Vercors pour fêter un anniversaire. L'occasion de fumer un peu, picoler un peu plus (hmmm schweppes curraçao et tequila ou Gin) et baffrer franchement plus (hmmm le gâteau aux amandes).


Des Côtes de bœuf au barbecue, de la fumée, de la lumière et des apparitions fantomatiques.


Jamais j'aurais pensé que ça donnerait quelque chose ces photos.


1h du mat, à l'heure où certains vont de coucher, on sort les boules de pétanque. Et c'est parti pour quatre heures de bouchon, carreau avec un petit crémant pour digérer. Euh, la boule de droite, c'est la mienne :-).


Dimanche matin, après quelques heures de sommeil, fait beau.




Flou devant net derrière (non c'est pas cochon)



ou l'inverse


La lumière est parfaite, je vous dis,


vraiment.


Et quand le ciel s'y met en N&B


ou en couleur.


Seul bémol du week-end, le rallye de la Drôme. Du bruit toute la journée, et après on nous parle pollution, Co2, changement de comportement. Enfin, je dis ça, je dis rien.

J'allais oublier : Bon Anniversaire Fab.

14 juillet 2009

De la ville à la campagne

Week-end du 14, plein de choses à faire. Ca commence par une virée dans une grande ville.

Un peu d'autoroute pour y aller.


puis une balade sur les quais,


avec quelques mélanges de couleurs un peu bizarres.


Changement de décor le lendemain, après un repas de roi au resto du col de la m*chine, que si vous ne connaissez pas, allez-y, c'est mortel tellement c'est bon.


L'occasion de retourner sur cet alpage que j'aime bien,



bordé par ses  graaandes falaises .


S'approcher juste au bord, regarder ce vide en face


puis prendre le chemin du retour


sous l’œil bien veillant de la montagne.


Chacun sa façon de voyager, chacun son rythme. Et si c'était ça le bonheur ?