22 avril 2007

Va creuser ta baignoire - Col de Laurichard

Dimanche, lever 5h00 pour un départ avec Titi à 6h00 pour le col du Lautaret.
Objectif du jour : le col de Laurichard 2654 m, dénivelée 620m. Idéal pour une initiation ou en début/fin de saison


Départ ski aux pieds du parking direction l'Aiguille de Laurichard à contourner par la gauche.


Rapidement, on prend de l'altitude, et la vue se découvre sur le col du Lautaret, le col et le Pic Blanc du Galibier.


La montée est facile, progressive sur une neige dure mais qui accroche suffisamment.


 
En 1h40 (montée vraiment tranquille), on arrive au col de Laurichard, par la dernière pente exposée sud dans une neige lourde avec des rochers juste recouverts.




Au col, on laisse les skis et on décide d'aller faire un tour vers la Pyramide de Laurichard. Impressionnant le Titi, aussi grand que la Pyramide.
Finalement, c'est raide, exposé et il a un autre petit col en neige à traverser. Une chute ici ferait vraiment mal. On s'arrête donc sur un rocher pour profiter du soleil

Au fond du vallon, la dernière pente en face nord (une des plus faciles) qui mène au point 2861 m du Roc Noir de Combeynot, envahie par une dizaine de skieurs.


Vers 10h30, on quitte le col. La neige dans la première pente est vraiment molle, pas agréable du tout. On décide alors d'aller faire un tour en versant nord. Bonne idée. La neige est encore à l'ombre, dure mais avec un bon grip, et malgré le monde dans le coin, on a la pente pour nous tout seuls.


Le Titi en pleine action. Bizarre le style non ?




Arrivés au replat au-dessus du col du Lautaret, on décide de remettre les peaux pour profiter encore des conditions du jour. Le Titi propose alors la première pente de la montée au Pic ouest de Combeynot, juste au-dessus de nous. Une montée progressive qui finit dans les 30° au niveau d'un léger replat avant d'attaquer d'autres pentes dans les 40° un peu expo par endroits en fonction de l'état de la neige.


On s'arrête  vers 2500, il est 12h30, temps de redescendre, d'autant plus que dans la montée il y a des endroits ou la neige ne portait pas du tout et où on s'enfonçait jusqu'au genoux. En restant bien au milieu de pente, c'est tout bon, la neige commence juste à transformer, jusqu'au moment où, sur le bas, la neige ne porte plus. Arrêt net, neige pourrie, allez, on's casse.


16 avril 2007

Roland Goes Baking


D'abord, un truc qui sert à rien, juste au cas où je me perde sur mon balcon.


Dimanche, lever aux aurores (bon d'accord 9h00) pour me retrouver rapidement les mains dans la farine .

 et la pâte à pain


Ça c'est pour le p'tit dej



Le temps d'allumer un four dans un coin de France profonde.


de préparer le chariot

d'aligner gratins, pognes et St Genix


Et

Voilà 

 le travail.





07 avril 2007

Le Rocher Blanc - 2927 m


Dénivelé : 1820 m - rien que ça
Samedi, lever 4h00, départ de la voiture à 6h30 au parking de la Martinette, juste avant le lever du jour. Et c'est parti pour une bonne heure de portage dans la forêt
Vers les pointes du Mouchillon, un petit couloir qui va bientôt prendre le soleil. On s'en fout, on n'y va pas.

Vers 1600 m, on peut chausser, pas encore trop fatigués, ça monte bien, la neige a bien regelé et le grip est bon.

Premier verrou au dessus du refuge. Nous, on a traversé à flanc, assez haut, au milieu des coulées.

Passé un autre verrou, la pente se calme un peu, la combe s'oriente vers la droite et c'est là que la  montée qui devient  interminable

Un peu plus haut, on passe sous le col de la Combe Madame


Dans le rétro, la montée au col de la Croix.


Vers 2500 m, la trace est faite.




Enfin on y arrive ? Et ben non, c'est le rocher Badon, encore 200 m à monter.


Là ça sent la fin. Les derniers mètres au bout de 5h00 de montée (il est temps de retourner au taf en vélo). Gourou enlève déjà ses peaux. Dire qu'il est malade ! Quel homme.


La vue du sommet à 360° est juste grandiose

Et hop un coup d'oeil sur le col de l'Amiante, bien raide, la sortie.

Dans la descente, une pause vers 2500 m permet de voir la longueur de la dernière ligne droite. A droite, le Badon, et tout au fond, le petit dome,  le sommet.


Retour vers 2300 m où on retrouve les copains, et mon gourou qui pose. Non mais quelle classe, quelle prestance, quel homme !

02 avril 2007

Mauvais temps à la Grande Lance

Samedi, mal à la gorge, mal dormi, pas de ski. Dommage, il a neigé 20 cm de poudre dans la nuit.
Dimanche, 6h00, ça va un peu mieux, faut se bouger. Ce sera Ski de rando vers la Grande Lance de domène, voire la Croix de Belledonne. A 1 an près, quasiment jour pour jour, on retourne au même endroit, au parking des 4 chemins.

Sur la chartreuse il fait encore beau, alors que la première couche de nuages arrive du Vercors.


Du parking, on met les skis sur le sac et c'est parti pour une bonne heure de portage, avec des passages bien raides. Certains chaussent rapidement. Pour les autres,  la neige porte bien et accroche bien, on garde les skis sur le sac.

La partie raide dans la forêt, neige tassée voire gelée sur le sentier, bien casse gueule à la descente.


A la sortie de la forêt, on est content de chausser et pourtant, on n'est pas encore arrivés.

En 1h30/2h00, on arrive au lac du Crozet, où il faut passer la première difficulté,


qui consiste à longer le lac dans une grande pente en dévers, qui peut être ravagée par des coulée. Par neige dure,


chute interdite sous peine de finir dans le lac.

En tout cas, belle lumière.


Après le lac, un moment ça se calme un peu avec un plat précédent la montée facile au col de la Pra (l'été c'est un peu plus raide sans neige mais ça passe très bien).



Au-dessus du col de la Pra, ça monte tranquillement jusqu'à arriver à un petit cirque (le même

ici en été) que l'on remonte par une traversée ascendante ou la pente se raidit au fur et à mesure qu'on avance (un passage en dévers particulièrement délicat en neige dure), et qui amène au premier lac des Doménon.


Arrivé au lac, la montée prend une orientation sud. Il reste environ 300 m de dénivelée avec une série de 3 ressauts plus ou moins raides (30-35 °). Cette fois, la neige est croutée, alternant des plaques de glace et des accumulations de neige fraiche, on sent que ça ne demande qu'à partir à certains endroits, pas bien engageant tout ça. A 200 m sous le sommet, il est 11h30, je n'ai quasiment plus de forces, certainement un peu de fièvre, j'ai du mal à reprendre mon souffle après chaque conversion, et avec la 3ème couche de nuages qui se pointe, je décide d'enlever les peaux et de redescendre au lac pendant qu'on y voit encore (je n'ai pas envie de retenter l'expérience vécue ici même quelques années plus tôt où on s'était fait prendre par le brouillard). Finalement, la descente n'est pas tant pire, et

vers 12h30, on est de retour au lac du Crozet avec le mauvais temps qui s'est définitivement installé sur la chartreuse.

Du lac jusqu'à la voiture, j'ai un peu retrouvé mes jambes et la descente est assez agréable, même dans la forêt avec un bonne partie de ski 4x4 et où on déchaussera sur une centaine de mètres (merci les ski cailloux).