27 janvier 2007

27-01-07 - Grand Vent au Grand Van

Samedi 27.
Pas envie de me lever tôt, mais envie d'aller skier. Un rapide coup d’œil sur les conditions en station, la météo, quelques topos, et changement d'avis : ce sera ski de rando. C'est parti pour une classique  au-dessus de Chamrousse : les vans (dans l'ordre le petit 2439 m puis le grand 2448 m). Pas envie non plus de remonter les pistes. Donc direction le parking de Bachat Bouloud pour monter par le lac Achard,


traversé grâce à une couche de 40-50 cm

Au bout de 2 heures, j'arrive au col de la Botte qui dévoile la combe des vans (le petit à droite, le grand à ... gauche). Reste plus que 10 mn de traversée vers le col des Lessines pour arriver au pied du vallon final avec ses 3 ressauts caractéristiques

1 heure plus tard, j'arrive au sommet du grand Van, malgré les bourrasques de vent
En face, le couloir de l'Infernet, juste sous le Grand galbert , un monument du ski alpinisme



En face, la montée vers le Grand sorbier est bien sèche.
15h30, je peux attaquer la descente, le vent se renforçant un peu plus. Pour le coup, je laisse le petit Van, son sommet étant encore plus exposé au vent. Pour la qualité de la neige, j'ai droit à un peu tout : croutée, souflée, vitrifiée, poudreuse, tassée, lourde, légère, et sur les pistes, des monstres plaques de verglas (ça donne pas envie de prendre un forfait) qui alternent avec des accumulations de fraiche.

Arrivé au col des Lessines, je voulais descendre sur les lacs Robert, mais le col est bien soufflé et en glace vive. Donc repeautage et remontée direction le col de la botte.


 

Dans la montée vers le col de la botte, le vent continue son travail de formation de congères et corniches en tous genres.



Ça promet des plaques à vent dans les prochains jours sur quasiment toutes les expositions

Juste avant d'arriver à la croix, ça décoiffe


Un petit coup d'oeil sur la combe du Sorbier


sur la chartreuse, et on rentre



Sans oublier de shooter le coucher de soleil du jour. Dire qu'il y a une semaine, à la même heure, on se préparait avec Max à une petite marche de 20 bornes quelque part sur la bosse en face.

23 janvier 2007

23-01-07 - Comment je m'ai perdu en montagne - La Peyrouse

ou comment transformer une simple balade avec coucher de soleil en rando nocturne de 20 km.
Dénivelé : 300 m - 1 heure de montée maxi.
Samedi, beau temps, chaud, et les conditions de neige n'ont pas l'air top pour le ski de rando, surtout qu'il a plu à 2500 m dans la semaine. D'où l'idée du jour avec mon pote Max (avant son départ pour l'autre bout du monde mardi) d'aller faire une balade histoire de profiter du coucher de soleil sur le Vercors à partir du modeste mais magnifique sommet de la Peyrouse (1710 m), situé entre les lacs de Laffrey et le lac du Monteynard, un coin idéal pour le VTT, auquel on accède par une route carrossable au départ du petit village de ND de Vaux. Gros avantage, le bout de la route se trouve à 1400 m au niveau ...
de l'alpage sommital (ci-dessus l'un des 3 dômes)

Là-haut, on est face au Taillefer,

à la Chartreuse tout au fond

au Tabor de la Mure 

Et au milieu, Belledonne

Au début, il y a juste une brume de fond de vallée.


Et puis le festival commence

et s'arrêtera bientôt


Juste une petite brume, pas d'inquiétude

pour l'instant




La luminosité baisse

radicalement. Dans 5 mn, fait nuit.



17h50, on attaque la descente à la tombée du jour. Normalement, on en a pour 3/4 d'heure pour rejoindre la voiture. Mais la nappe de brouillard qui semblait jusque là éviter le plateau vient s'inviter dans le coin et commence à recouvrir l'alpage. On décide de remonter au sommet encore dégagé pour faire un point boussole et altimètre et trouver la bonne direction à prendre pour rejoindre la voiture. Finalement, une erreur de quelques degrés (pas encore bien au point l'orientation dans le brouillard) nous envoie trop à gauche et nous fait changer de versant. On se pose 5 mn, on essaie de ne pas se laisser gagner par la panique. On va dormir dehors cette nuit ? De toute façon, on connait le coin, pour l'avoir parcouru en VTT. On se demande si on essaye de chercher la voiture dans le brouillard (surtout qu'on doit vraiment être tout prêt), ou si on continue à descendre pour récupérer une piste forestière vers 1300 m qui est sous la couche de brouillard, mais qui fait carrément le tour de la montagne. Finalement on choisit cette deuxième option (pas envie de faire de l'orientation de nuit dans le brouillard, ça peut être long ç't'affaire).
En plus, on a un resto ce soir avec des copains, RDV à 21h00. Ah bon, ben on sera en retard. On essaie le téléphone portable, mais ça passe pas. On essaie le SMS, et miracle, ça passe, va savoir pourquoi ? Bref voici la teneur du message qu'on envoie à nos convives pour les prévenir du retard : "perdus dans le brouillard, obligés de faire le tour de la montagne, on arrive vers 22h00". On ressort la carte, la boussole et la frontale (bonne idée de la laisser au fond du sac en permanence). La piste forestière est bien là où elle doit être, c'est parti pour quelques heures.
Au premier hameau, 2h et 1/2 plus tard, on croise un habitant étonné de nous voir sortir de nulle part, qui nous confirme qu'on a bien fait le tour de la montagne. Reste 7 km pour retourner à ND de Vaux, puis 5 km pour remonter à la voiture (commence à bien tirer dans les jambes cette dernière montée). 22h00, on arrive à la voiture où la couche de brouillard est beaucoup mois dense. Les étirements, on les fera au resto ou la semaine prochaine si on a 5 mn, maintenant, on s'casse.
Et puis là, on réalise : 20 bornes de nuit, on a eu le temps de refaire le monde 3 ou 4 fois, ainsi que nos vie sentimentales tant qu'à faire (faut dire qu'y a du boulot).
22h45, on arrive au resto, en tenue de randonneurs (la grande classe), on commande une pizza. Ben oui, on a faim, mais c'est un peu tard, le four est en train de s'éteindre. Qu'à cela ne tienne, pour moi ce sera chocolat liégeois et fondant au chocolat, on va pas se laisser abattre. Minuit, il est temps de rentrer, extinction des feux, grosse fatigue. Un bon coup de stress, mais finalement on a bien rigolé.

14 janvier 2007

Pic Blanc du Galibier (2955m)

Dénivelée : 1000 m

Direction le col du Lautaret avec Titi pour aller faire cette classique de début et fin de saison : le pic blanc, expo sud est .
Parking juste avant le paravalenche s'il reste de la place
 :












En voyant la langue de neige ci-dessus, Titi commence à me dire qu'il n'y a pas beaucoup de neige, que de l'autre côté de la route, le vallon de combeynot est à l'ombre et qu'il doit y avoir plus de neige. Pas sûr. Après une petite discussion, il se range à mon avis et on peut partir direction le Pic Blanc.


On rejoint la route du galibier bien enneigée, sur laquelle on apercevra 2 vieux bouquetins, allongés au soleil (la belle vie quoi, si seulement y avait pas ces pu... de randonneurs qui veulent les voir de plus près). Qui, moi ? meuh non


Vers 2400 m, on quitte la route pour enquiller la combe qui monte au sommet, dans laquelle on va enfumer un troupeau de crabes (oui d'accord, de surfeurs), et pourtant c'est pas la grande forme.

Au bout de 2h30 de montée, on arrive au pied de la pyramide sommitale, une pente d'une centaine de mètres dans les 30°. Juste avant d'attaquer cette pente, un autre groupe de crabes (Hein, à pardon, de surfeurs, décidément) a la bonne idée de quitter le sommet.

Petit stop au col avant le sommet pour prendre cette vue des Aiguilles d'Arves (ça dépend, ça dépasse)

Le Titi au sommet, heureux comme un Prince. Derrière, on reconnait de gauche à droite les Agneaux, le Pelvoux et la barre des Ecrins (le versant à l'ombre, c'est là qu'il voulait aller, non mais des fois). Qui c'est qu'avait raison ? Allez Titi, dis-le !!!

La vue sur la face Nord de sa majesté la Meije n'est pas mal non plus,

Vers l'ouest la vue est bien dégagée sur la combe voisine et son sommet, le pic des 3 Evêchés, plus difficile d'accès (45/50° dans la dernière pente)

Vers l'est, la vue est dégagée vers le col des Rochilles, le Pic et le Mont Thabor

Vers 14h00, on commence la descente sur une super neige, la pente sous le sommet étant envahie par un nouveau troupeau. Pas besoin de mettre la veste, la windstopper suffit. Puis pour rejoindre la route, ce sera une alternance de neige croutée, vitrifiée dans certaines expos N et E et lourde côté S, mais ça descend très bien. Que du bonheur.

De retour sur la route, qui a dit qu'il n'y a pas de neige ? Bon d'accord, là c'est une accumulation, mais quand même.

Juste au dessus de la voiture, reste plus qu'à retrouver facilement la langue de neige remontée le matin pour arriver à la voiture ski au pieds. Finalement, du bon ski, suffisamment de neige dans le coin.
Et la cheville ? ben encore un peu douloureuse, mais ça tient.

Au retour, Belledonne prise dans la voiture juste après BDO (Bourg d'Oisans, pour ceux qui connaissent pas).

02 janvier 2007

Les dernières photos de 2006 - Fond D'Urle

Dernière rando, dernier coucher de soleil de l'année.




Direction Font d'Urle, toujours dans le Vercors, au dessus des falaises qui dominent la forêt de Quint


Un immense plateau Calcaire 

Bordé de falaises

Vers le Serre de Montué




Le Grand Veymont au loin 

Et c'est parti, pour la dernière descente de 2006.


Bientôt fini avant d'aller attaquer d'autres descentes de verres


Gros plan sur le Grand Veymontet le Pas de la Ville




Bye 2006.