30 septembre 2009

Au pays D'Eole

Encore une rando avec frérot qu'on voulait faire sur un sommet qui est encore dans les nuages.
Direction le parc d'éoliennes de "je sais plus le nom", au col de "je sais plus le nom" (c'est clair hein !!!). Pour y aller, facile, elles sont alignées sur une crête. Au moins s'il y a du brouillard, on ne pourra pas se perdre.

Au pied du bazar. Ça c'est le petit modèle.


Et en plus y z'ont de l'humour : limité à 40 km/h, la route non goudronnée. Même avec un 4x4, ça doit pas arranger le bousin.


Ce qui est marrant, c'est que partout où on est allé jusqu'à maintenant, même s'il y avait des nuages, on a toujours eu un rayon de soleil, parfois timide certes.



On a même pensé que ça allait se dégager pour de bon, avec le vent qui se lève, qui chasse les nuages et mets les turbines en action.


Oui mais non. Là c'est la pluie qui arrive. Dommage, on voulait faire la crête et rejoindre les autres sommets tout au fond. Pas grave, on est attendus à Roquetas en terrasse.


Le truc qui m'énerve grave retour : la vallée du plastique, pour ou à cause des abrutis qui veulent manger des fraises en hiver, des oranges en été, bref des fruits et légumes dont c'est pas la saison.

Et demain, y fait beau.

29 septembre 2009

Kite Surf sans le surf

Fin de journée on the beach, à Roquetas, grand beau, pas trop chaud.


on sort la Cometa, c'est comme un gros Cerf volant, mais qu'est-ce ça tire en pleine fenêtre (et en plus je connais la vocabulaire, la claaaaasse).


Le but : maîtriser la voile en lui faisant faire des 8.


Une autre expérience : pour aller voir le coucher de soleil, on doit traversée une partie de la vallée du plastique. Là aussi, ça remet les idées en place en pensant aux conditions de travail et de vie que nous connaissons et à celle de ceux qui bossent dans les serres.


Fin du jour, à part la grue en plein milieu, rien à dire, de près,


comme de loin, c'est beau.

Dans le Désert

L'andalousie, c'est aussi des collines qui culminent à 500/700 m, qui ressemblent étrangement à aux grands espaces du Far ouest des Tasuniens, en plus petit et avec les tours rocheuses en moins. Mais, on s'y croirait d'autant plus que des westerns on été tournés et que les sites des tournage sont exploités comme pièges à touristes.

Même si le temps reste couvert quand on s'éloigne de la mer, on part donc au Far West made in Spain avec Frérot pendant que Madame travaille (pas trop quand même, ça fatigue).


Sur l''autoroute taillée dans le paysage, comme chez nous quoi, fait encore beau.


Et dans le désert, on tombe là-dessus.Les cow-boys, les indiens et le parking.


Nous, on zappe la visite pour une petite rando et forcément, on se prend une averse qui nous oblige à nous abriter sous ces gros champignons rocheux. Pas bouger, pas tomber le rocher !!!

Végétation du sud, faut pas tomber dedans, ça piiiiique. A quelques bornes au nord, ça toune avé les éclairs et tout ça. On est prêt à courir.


Ca doit être ça qu'on appelle une fenêtre météo.


Du vert au milieu du désert. Doit faire chaud ici l'été. Muy Caliente comme y disent.


Bonne nouvelle, l'orage de barre au fond et nous sur notre colline avec les herbes fluo. Non, même pas retouchée la photo.


Frérot ready to get down. On dirait pas mais y a de la pente là, et puis les cailloux y veulent pas tenir. En tout cas bien agréable le rayon de soleil.


Une jolie boucle, on vient de la double pointe au fond.


en passant chez les indiens, pays de Marmotte rougeoyante (spéciale dédicace pour Loli).


Finalement le bazar s'intègre bien au paysage. En arrière-plan, la crête qu'on a parcourue avant l'averse.

2 heures de marche dans ce désert, pas si désertique finalement. Bien sympa avec la météo qui veut pas encore tourner au grand beau.

28 septembre 2009

Gros cailloux

Dimanche, il pleut en Andalousie. Il doit pleuvoir 3 jours par an par là-bas, et je choisis ces 3 jours.
Bref, après la courte visite du chalet de Paco en cours de construction sur le flan d'une colline, un détour par le pub du coin, et une fin d'après-midi devant Kill Bill 2, on quitte Tijola et on prend la direction d'Alméria.
Et la route passe par les carrières de Marbre :










C'est clair ça sent l'exploitation un peu trop intensive. C'est aussi ça l'Espagne. Et je ne suis pas au bout de mes surprises.


Un passage par la montagne, qui nous offre un petit sunset. On est bientôt arrivés.

Le lendemain, je me réveille, sors sur le balcon et découvre l'intérieur de l'extérieur du bâtiment (?? ça va vous suivez ? ). Pas dégueu lea bazar.


La petite piscine intérieure de la résidence, avec toit ouvrant, et qui est chauffée l'hiver. Ben oui, c'est ça l'Espagne.

Et le truc qui te flingue directement quand tu pars de Grenoble, quand tu fais 1500 km et que tu trouves ça :

Maison !!!!

Almeria : entre admiration et déception

Les vestiges d'un une forteresse arabe doublée d'un palais et un bidonville, voilà l'image que je garde d'Alméria, point d'entrée des immigrés africains qu'on retrouve à être exploités, pardon, à travailler dans la vallée du plastique (des serres sur des km), le potager de l'Europe.




L'entrée du Palais dans une rue sur le flanc de la colline de la ville. Pas de visite le lundi. Bon, on s'casse.


Après la traversée du bidonville en question, un vraie décharge, on monte au sommet de la colline dominé par une statue, vestige catholique,


cerné par les remparts de la forteresse.


L'Andalousie comme, je l'aime, avec ses villages blancs à flanc de colline.


Et une image de celle que je n'aime pas.


Pour la suite de la journée, direction le Cabo de Gata et son parc naturel, la pointe extrême du Sud Est de l'Espagne, une des dernières zones sauvages.


Le rocher du bout du sud sous un ciel plombé, rare en andalousie.


La côte vers le sud


et vers le nord, une invitation au VTT sur des pistes très roulantes avec la mer en toile de fond, et 2 perles nichées au creux de 2 criques, San José et La Isleta (qui feront l'bjet d'un article plus tard).


Rideau de pluie sur la mer au retour. On s'en fout, on va au bar manger une glace et boire una Cerveza. Muy bien.

26 septembre 2009

Attention au Décollage

Il a suffit d'une petite semaine, une réservation sur le net, et me voilà parti au pays des taureaux, de la charcutaille de malade, de la San Miguel (muy buena la Cerveza), de la vallée du plastique. Les travaux de l'appart attendrons encore un peu. Tout le matos est prêt, y a plus qu'à détapisser, poncer et repeindre.

Mais avant,


Embarquement en fin d'après-midi. Yesssss, j'ai réussi à shooter celui qui décolle derrière. 1h30 de vol, des trous d'air dans les nuages, j'ai du mal à lire mon livre, ça secoue trop. Et puis l'hôtesse, elle a de jolis yeux, elle est gentille, et en plus elle est célibataire (c'est elle qui me l'a dit quand je lui ai demandé, in English of course). Ça s'arrête là, dommage.
Arrivée à Grenade vers 20h30, on ne perd pas de temps, on a rdv dans un petit bled de montagne avec les copains du frérot. Resto, pub avec Paco, Encarna, Picollo, Saxo et les frère tête dure, couché 3h du mat et une bonne murge : Bienvenidos a españa!

13 septembre 2009

Altivoyageur goes hunting (*)

* Altivoyageur va à la chasse

Une dinde dans l'assiette, une clairette pour accompagner un gâteau de dingue.

Et on va à la chasse.


Petite balade à travers champs.


C'est là qu'on l'a vu le faisan, mais ce con y s'est barré. 2 fois y nous a fait le coup.


Et ça picole dans le ruisseau. Tu m'étonnes qu'on revient broucouille après.




Une petite pause champêtre,


et qui qui vient devant l'objectif.


Un petite pensée vers le ciel, on sait jamais, s'il y en a un qui tombe... .


Broucouille dans les champs, on va se mettre à l'affut dans le bois


Les zozios y passent tellement vite, qu'on les voit pas. A moins qu'y en ait pas. Ouais, ça doit être ça.


J'aime bien celle-là, on dirait un tableau.

Bon ben on est rentrés broucouilles. Mais on a bien rigolé. Et pour le faisan, on n'a rien à regretter. Ceux qui l'ont dégommé ont dérangé un essaim de guêpes. Pas un sport de tapette la chasse.