28 novembre 2009

Tête de la Grisonnière - Antécime - 2450 m

Samedi matin, encore grand bleu. Départ via la Mure pour le Dévoluy et la tête de Lapras. Puis changement d'avis et de direction en route : Oris en Rattier et cet autre sommet que j'ai dans le viseur.
Dénivelé : 1500 m pour le sommet, 1400 pour l'antécime.
Départ de la Voiture à la sortie d'Oris, un court passage en sous-bois puis


on arrive sur un alpage.


1300 m, on voit le sommet, 1200 m plus haut.


Pour l'itinéraire, c'est tout droit, à vue, sur la crête en gardant le ravin et le ruisseau des Sillonières à main droite.


Vers 2000 m, on aperçoit la fin de la crête et le sommet. Seul inconvénient, plus ça monte, plus c'est raide.


2200 m, un troupeau de chamois se trouve juste au-dessus et n'a pas forcément envie de quitter le terrain.


On s'observe, on avance, on hésite, on s'arrête.


Un part à droite, les autres à gauche. Serait-ce pour tromper l'ennemi/intrus ?

Antécime 2450 après 2h30 de montée, la neige est à 2400 m, le petit bout d'arête qui rejoint le sommet est en mixte, le rocher ne semble pas super sain, je suis tout seul, je m'arrête là.


Derrière l'arête, c'est le massif du Grand Armet. On voit même le chemin d'accès au lac du Rif Bruyant (juste à droite de l'ombre).


14h30, les nuages débarquent, il est temps de mettre les crampons (pas indispensables, mais confortables pour éviter les glissades sur les 200 premiers mètres) et de commencer la descente.


Vers 2300, une sente part en traversée vers le sud, l'occasion de faire une boucle et d'aller voir l'arête sud ouest qui doit monter directement au sommet. C'est raide, mais ça doit passer et permettre de faire le sommet en boucle. L'occasion aussi d'aller dire bonjour au troupeau de mouflons qui habite dans la combe. Encore plus farouches que les chamois, les bestioles. . Rendez-vous l'été prochain en short.


17h00, ca s'embrase à l'ouest.


Au feu !!!!


et le festival de couleur


peut commencer.




17h30, la nuit tombe, il reste 300 m à descendre

18h00 à la voiture, des couleurs plein les yeux, même pas fatigué.

22 novembre 2009

Col de la Croix de fer - Col du Glandon

Je disais donc direction le col du Glandon pour aller chercher la lumière même si la route est fermée
après le Rivier d'Allemont.


Et la lumière, je l'ai trouvée au bord du barrage de Grand maison.


La vue du col de la croix de fer mérite bien un panorama.


Jeux de lumières avec les nuages


Faudra attendre pour aller skier le col de la Croix


Le géant du col, et encore la lumière qui va bien.


La lionne et la voile, dans la lumière


Vent pas assez régulier. Décollera pas ce soir.


Derniers rayons, et la lumière s'en va, et moi aussi.

Lac de la Balmette -

Samedi, beau avec quelque voile nuageux plus ou moins épais.
Vers 8h00 c'est bien gris quand même. J'abandonne mon plan Vallon de la Selle, pas envie de faire de la route si fait pas super beau.
Je me rabats donc sur l'envers de Belledonne et le lac de la Balmette. Je pense trouver la neige vers 2200 m/2300 m, donc les chaussures basses devraient suffire. C'est aussi l'occasion de tester le sentier direct qui part du petit bled un peu paumé (faut le dire) du Mollard, au dessus d'Articol. Bonjour la route comme elle est étroite.


100 m sur un chemin large, puis c'est un sentier avec un sol hyper sec recouvert de 20/30 cm de feuilles : méga glissant le bazar. J'ai peut-être pas choisi les bonnes chaussures.


La forêt est bien raide ce qui permet de prendre rapidement du D+, mais ça promet pour la descente.


Vers 1500 m, le sentier rejoint une clairière puis disparait, et je fais une petite erreur d'orientation pour me retrouver sur le flanc d'une combe sur un sentier de plus en plus étroit. Au pire, en remontant la combe, je sais que je peux rejoindre le sentier qui vient d'Allemont. Au milieu de la combe, le sentier disparait complètement. Quelques 200 m au-dessus, des chamois balancent des rochers dans la pente. Demi tour, retour à la Clairière ou je ressort la carte et essaie de trouver l'embranchement que j'ai raté.


Finalement, je le trouve. 1/2 heure plus tard, je sors de la forêt et trouve la neige.


Les versant ouest sont déneigés,

au contraire des versants est. J'insiste un peu, mais rapidement le sentier disparait sous 20 à 30 cm. 2000 m, sans les crampons, je jette l'éponge



Joli contraste sur les sommets des 7 laux (Belle étoile au nord)


et encore plus sur les sommets sud (Pyramide Toit, Agnelin, Bunard...)


Une petite pause contemplation avant d'attaquer la descente en courant pour anticiper et rattraper les glissades des pieds d'appui. Ca marche, mais bonjour les cuisses qui chauffent.


Juste avant la clairière, je retrouve l'embranchement raté. Faut vraiment le voir le sentier qui part à gauche.

1 heure de descente en trottinant pour retrouver la voiture. 16h00, j'ai le temps de monter aux cols du Glandon et de la Croix de fer, comme chaque année à la même époque, peut-être pour aller chercher la lumière... .

21 novembre 2009

Elle est Grande, Sophie


Et en plus elle est belle, et quelle voix, et en plus elle joue tellement bien de la guitare, et en plus elle a la pêche, même si son dernier album est moins rock que les précédents, et en plus elle danse bien.
Samedi soir, un concert intimiste dans une petite salle, 4 musiciens sur scène en toute simplicité.

C'est quand qu'elle revient ?

20 novembre 2009

12 novembre 2009

La Pointe d'Emy - 2797 m

Credi, c'est férié. Grand bleu est annoncé là haut, alors on va aller voir avec Gourou, Vincent en télémark) et Joane, tous montagnard confirmés. A l'origine, ça devait être Chamrousse, puis on ressort des cartons ce sommet que j'ai dans le viseur depuis ... .
Direction les karellis, puis le petit village d'Albanne, la suite de l'itinéraire, c'est expliqué ici.


Départ skis au pied, sur l'épaule ou sur le sac sur 10 cm de neige


Vers 1700 m, tout le monde se retrouve skis aux pieds sur la route forestière qui qui doit nous mener hors des pistes.


Un petit raidillon puis le replat qui doit nous amener dans le hors piste sous le sommet. Au fond, la Grande Chible, objectif plus sérieux pour lequel on reviendra.


C'est bleu, c'est blanc, c'est rouge, ça me rappelle un drapeau.


Grosse caillante à l'ombre sous des couloirs qui nous semblent bien abordables.


Au soleil ça va nettement mieux. Y a qu'à suivre la trace, le sommet est juste au dessus de nous.


Une dernière conversion, et on est juste sous ce qu'on prend pour le sommet. Les épaules sont douloureuses, ça tire dans les jambes, il est temps d'arriver.


On laisse les skis au petit col pour finir à pied jusqu'au bout de l'arête vers le vrai sommet qu'on ne voit pas d'en bas. L'arête est pénible à remonter, 40 cm de fraiche directement posée sur des dalles rocheuse.


Enfin au sommet, sur l'arête qui relie Gde Chible, Aiguille de l'épaisseur, Aiguilles du pays d'Arves, et Aiguilles de la Saussaz.


Vers le nord, panorama grand large sur les sommets du nord de Belledonne du Bec d'Arguille à la pointe de Rognier, la mecque du ski alpinisme isérois. (cliquer sur l'image pour l'agrandir).


L'équipe du jour tout sourire juste avant d'attaque la descente, la poudre nous attend.

De la Poudre, justement, il y en a , légèrement croûtée par endroit, avec des rochers cachés. On ne peut pas se lâcher complètement, mais les sensations et le plaisir sont là.


Fin de la descente face à l'Aiguille noire et la Pointe des Cerces. Vers 1800 m, on skie sur des oeufs dans 20 cm de neige. Ca vaudra quelques rayures sur les semelles. On finit à pied, fatigués, mais bien content de cette première vraie sortie. On a bien fait d'en profiter, ça sent le redoux pour la fin de semaine.

D+ : 1180 m, parfait pour un début de saison