26 août 2007

Col des Montets, Lac blanc, Col du Belvédère - 2780 m

Le col du Belvédère, encore une rando que j'ai dans la tête depuis longtemps.

C'est parti pour une journée entre frères, direction Chamonix. Je n'y étais pas retourné depuis 2005 , dans une autre vie, où on s'était arrêté 200 m sous le lac blanc.

Seul petit souci, on a choisi le week-end où a lieu le Trail du Mont Blanc. Un peu de monde sur la route, et énormément à partir de cham.

La rando part du parking du col des Montets, monte jusque vers 2000 m, avant de commencer une longue traversée sur le balcon du Mont Blanc (ce n'est certes pas le chemin le plus court et le plus rapide, mais c'est sans conteste le plus beau). Vers 2100 m, une légère descente sur un des lacs des Cheserys avant de remonter au refuge et au lac blanc 2352 m (compter 2h30/3h00 de montée sans difficulté). Du lac, on remonte directement et à vue l'immense moraine qui atteint le col du Belvédère, une montée facile dans un immense pierrier, un petit passage où on met les mains vers 2500, et les 50 derniers m assez raides et instables. Arrivé au col, que du bonheur (compter 1h/1h30 du lac).
Dans la montée, la vue sur la dent du Géant et le départ des arêtes de Rochefort. Le sud du massif est dans la brume, dommage pour la vue.

Un peu plus haut, ce sont les aiguilles de Cham et le MB qui se dégagent péniblement


 Un peu plus à l'est, le glacier d'Argentière avec sa chute de sérac, son replat sous un rayon de soleil et le Mont Dolent, le fameux sommet frontière entre France, Suisse et Italie.



Vers 2100 m, on est à 1/2 heure du lac et du refuge. Un conseil, éviter la trace directe qui ressemble à un sentier à droite sous le refuge, dessous passe le ruisseau qui descend des toilettes du refuges. La grande classe !!!


le lac blanc avec son panorama unique, bien blindé de monde vers 14h00, avec un petit rayon de soleil bien agréable


le lac, formé de 2 plans d'eau reliés par un petit ruisseau.


 La deuxième partie du lac, et le col du Belvédère au fond à gauche



Au beau milieu du pierrier, on croise un troupeau de bouquetins, pas vraiment farouches


Du col, vue énigmatique sur la mer de glace, les Grandes Jorasses et la dent du Géant.





Un dernier effort pour arriver au col





C'est vers le nord qu'il fait beau, pour une fois, vers le Buet, un 3000 à faire à ski ou à pied.



Sous le col, un glacier avec de monstres crevasses, point de passage à ski l'hiver (un bon 45° quand même évitable par un rappel grâce à un anneau fixé au col). Faut quand même oser y aller !

Les 2 frères et la Verte

Dans la descente du col, on retrouve notre troupeau, à peine dérangé.
un dernier regard sur le Col et l'aiguille du Belvédère


 18h00, on est de retour au lac, avec sa "plage" nord. On est pas encore rentrés,


 avec toutes les rencontres qu'on va faire sur le chemin du retour.






Fin de journée, la brume le lève un peu, les rayons de soleil sont obliques sur l'aiguille Verte et les Drus (à droite en gris clair, les restes de l'éboulement de 2005).

Le dernier troupeau croisé, une femelle et une dizaine de petits, le temps est suspendu, on n'a pas trop envie de descendre, on traîne, on profite de ces moments.
Un peu plus bas, on croisera même une autre femelle bouquetin, avec un petit chamois. Incroyable. Pas eu le temps de prendre la photo.
20h15, on est à la voiture. Une toilette rapide et on rentre. Un Kebab à St Gervais et 1h30 plus tard, on est à la maison. Une très belle journée, de belles photos finalement, malgré la brume.

25 août 2007

Le col de Couravou - Le nid 2509 m

Dénivelée 1400 m.
Samedi, lever 4h00, RDV 5h00 chez Gourou avec Titi, on doit passer prendre MP à la Mure.
Mais dans quel plan je me suis encore embarqué ? Corde, casque, baudard, descendeur, coinceurs et friends. Une voie d'escalade peu difficile de 200 m, sur un terrain relativement exposé, et un rocher de qualité très moyenne pour ne pas dire pourri. On est bien dans le Dévoluy.
Pour le topo, c'est ici , même si nous n'avons pas fait la tête de Lapras, mais le Nid, juste en face.

Départ en forêt, mais rapidement on aperçoit l'objectif


 avec la tête de Lapras


Sortis de la forêt on attaque le vallon d'accès


Petit coup d'oeil vers le petit Obiou


puis le Grand


Vers le fond de la combe, on pense que ça passe tout droit, mais non, on part en traversée à droit, après avoir sorti casque, corde et baudard


Encore quelques mètres


 quelques gradins faciles


puis après une traversée gazeuse, il reste un mur de rochers plus pourris tu meurs. Bref il est temps de ranger l'APN.

Un peu plus tard, on est au col, on range le matos pour partir avec le prochain sommet, en face, le NID


en évitant la combe de la prison (porte bien son nom celle-là).


Du Nid, côté Mens, on est face au Jocou


 avec le col qu'on vient de gravir dans le rétro


En face, on a la tête de Lapras

qu'on va zapper parce que le Titi veut rentrer tôt.


Et c'est parti pour la loooogue descente le long de la crête, par endroit étroite mais jamais difficile et dont on devine la sortie à gauche au pied de la combe.



A la fin de la crête, on retrouve de l'herbe, plus agréable à descendre


S'en suit une traversée descendante puis ascendante



pour retrouver le vallon de départ toujours sous les cheminées du petit Obiou.

Belle balade, joli coin à visiter
























19 août 2007

La Pointe Percée - 2750 m - ou pas

La pointe percée, point culminant de la chaîne des Aravis, visible quasiment de partout des sommets des montagnes de l'Isère et de la Savoie, était pour moi un rêve. Et ça le restera encore, pour le moment.

A peine rentré de la tête de la Maye, je refais mon sac et prépare un départ nocturno-matinal (lever 4h00, départ 4h50), direction le Grand Bornand puis le col des Annes, où Gourou et Marie ont planté leur tente (mais qu'est-ce qu'y zont fait dans la tente ? ) après avoir gravi le mont Charvin en boucle (ça c'était le samedi). Dimanche donc, 7h00, je suis devant la tente, pas de bruit suspect (trop tard ?) Un deuxième petit déjeuner (pour moi) plus tard, nous partons du col des Annes pour monter au refuge de Gramusset, situé sur la voie normale du sommet. Le coin semble blindé de monde, entre ceux qui ont dormi au refuge et ceux qui comme nous sont partis tôt. Du refuge, Gourou veut faire le sommet en boucle, monter par le col des Verts (maxi raide la montée) et descendre par la voie normale. Arrivés au col, on fait 2 équipes, Gourou et Marie qui montent pas la Cheminée versant Doran (au-dessus de Sallanches) - escalade facile, mais exposée au début et sur la fin -, quand moi,  je redescend pour aller prendre la voie normale, vu que j'ai oublié le casque et le baudard. Je traîne peu dans la descente du col avant d'attaquer la raide (aussi ) montée dans la combe rocheuse de la voie normale. L'escalade est facile au début, l'itinéraire évident si on suit les marques oranges. Mais vers 2400 m, c'est le but, des vagues de brouillard successives me faisant renoncer pour éviter une descente aléatoire. En plus, le sommet mérite d'être gravi par grand beau temps pour profiter de la vue sur le Mont Blanc. Du coup je me pose sur un rocher au début des difficultés et attends mes 2 compagnons qui arrivent peu après. Une descente de pierrier bien ludique et on se pose au milieu du Désert de lapiaz pour la pause casse-dalle. A la descente, on repasse par le refuge puis c'est le retour au col des Annes par le même chemin.

Dénivelée du Col au sommet : 1000 m. Difficulté : facile jusqu'au refuge, un peu plus raide exigeant dans la combe. Un peu exposé par endroit dans les derniers 400 m. A éviter absolument par temps humide.



Départ nuageux, c'est le "léger" voile nuageux" annoncé par MF. Sans commentaire.


Premiers rayons de soleil sur les alpages du Gd Bornand


Le truc qui énerve, les autres sommets des combes des Aravis sont dégagés.


un des murs de lapiaz au-dessus du sentier qui monte au refuge (cannelures, ils appellent ça les grimpeurs

Le soleil s'est enfin levé sur le Jalouvre au-dessus du col de la Colombière.


Vers l'ouest, au fond,  la Tournette, le sommet des pistes du massif de Beauregard, le parking des confins au centre au-dessus de la Clusaz,

 Au-dessus du refuge, c'est l'océan


 La montée finale au col des Verts, facile, mais raide et un un terrain instable

Du col des Verts, l'ambiance est sympa avec le Buet au centre et un bout du massif du mont Blanc à droite


Toujours du col, l'intérêt de la montée, une vue directe sur l'Aiguille Verte, et les sommets du Glacier d'Argentière (à gauche). Vu l'orientation, à faire plutôt dans l'après-midi et par grand bleu.



Sous le col, descente directe dans le pierrier, 30 mn pour rejoindre le replat, c'est boooooon.


Le coin est truffé de voies d'escalade


 retour vers la combe des Vers


 avant de rejoindre la voie normale dans le brouillard


La 3ème nappe aura raison de ma motivation. Au milieu de la combe, pendant la descente, c'est maintenant que ça se dégage. Quand ça veut pas, ça veut pas.


 Petite pause sur un rocher. Même les insectes ont des polaires


Une baleine s'est échouée


Le refuge de Gramusset perdu au fond de l'océan



de lapiaz. J'adoooore ce coin.

Retour au-dessus du col des Annes



Arrivé à la voiture, le sommet est au soleil. Si c'est pas du foutage de g...... !!!
Ben faudra revenir.