30 janvier 2011

Montagne magique et sculptures

Dimanche, Montagne Magique à midi. On ne pouvait pas partir sans y passer.

En sortant, allons profiter

du cadeau

des gens en balade

des animaux fantastiques


une larme de glace


des cornes de glaces

un cheval belge

eux, il sont en bois

une ville dans la neige

Ah ben y en a 2

Bon, fini de déconner, faut rentrer. Merci à tous pour la bonne humeur et tout le reste.

29 janvier 2011

Valloire : Rando raquettes sans raquettes, sans bâtons, sinon c'est pas drôle

Le RDV était pris depuis août dernier : on prend les mêmes et on recommence ou plutôt on continue. Cette fois, on a fini la fondue à 2h du mat. Je voulais emmener la limit family au sommet des pistes de Valloire (exit le ski vu qu'Isa ne skie pas, enfin vu les conditions neige... , pas de souci, on s'adapte), mais en sortant du télécabine, ça souffle déjà fort. Comme je pensais emmener mes invités sur les crêtes, j'ai fait l'impasse sur les raquettes et j'ai oublié mes bâtons. Mais dans un éclair de lucidité, j'ai quand même pris les pompes d'alpinisme, les guêtres et le piolet (ça peut toujours servir). Et tout ce petit monde (Yaïe et Pion avec leurs casse-croûtes respectifs, le mien étant resté dans la vallée pour quelque sombre raison) se retrouve sur les pistes. Vite il faut improviser, trouver un itinéraire de repli. Une petite montée le long d'un téléski (sans raquettes, j'ai de la neige jusqu'aux genou, mmmmh, ça va être une bonne journée) et on tombe la-dessus


L'aiguille Noire engluée dans un monstrueux retour d'Est. On va avoir cette vue quasiment pendant toute la sortie.


la même en couleur un peu plus loin


Alors, il y a ceux qui ont des raquettes et qui sont contents


et ceux qui ne laissent rien dépasser, et qui sont contents aussi.


Les 3000 habituels sont là, toujours aussi beaux.


A l'origine, j'avais prévu de redescendre des crêtes par les remontées mécaniques, mais on a changé d'objectif et d'avis. On rentre à Valloire à pied. Un petit bout de piste noire, dommage que j'ai pas les skis, la neige est super bonne, ici.


Pion et la croix


Pion sous la croix, j'aime bien cette photo.


Il a un malaise le chalet ?


On a rejoint un sentier Vtt. Là, c'est pas pour être myso, mais les mec sont descendus directement dans la pente, sur les fesses pour ceux qu'on pas de raquettes (mais pourquoi j'ai pas pris les skis ???), et les filles ont fait le tour. Chacun son chemin.


Bientôt toutes les paires de raquettes vont se retrouver sur les sacs. Fini la neige, bonjour la glace, vive.


Le sommet du jour avec son écharpe. A partir de là on ne le verra plus.


Elle a un problème la voiture ? Là on est sur la route à moitié verglacée qui descend au village. En coupant un lacet, on vient de déranger un lièvre avec Pion. Pas eu le temps de dégainer. Trop rapide.
Et voilà, une belle journée, un itinéraire un peu improvisé, tout le monde est revenu vivant. Et on a bien rigolé.

23 janvier 2011

Col des Fontaines - 2481 m - Chaud et froid

Gromanche, RDV avec Patrick à 8h30. 1h30 plus tard, on sort de la voiture dans le hameau des Roches, dans l'envers de Belledonne, au beau milieu de la vallée des Villard. Cette fois, on a réfléchi avec l'aide de skitour : on veut un versant Sud et de la moquette. Le Thermomètre au parking annonce -10°, il y a un léger brouillard mais étonnamment, on ne sent pas le froid. 5 mn de marche dans le hameau et on trouve le début du sentier. Skis sur le dos pour commencer, les 200 premiers mètres alternent entre neige dure, passages déneigés et glace vive. Plus haut, c'est juste une alternance de neige dure et de glace. Vers 1400, on sort de la forêt. Rapidement, on traverse le torrent des roches et on commence à remonter la combe. Le milieu de la combe est en plein soleil et sans un souffle de vent, il fait chaud. En plus, le brouillard au départ à favoris" la formation de glaçons dans nos cheveux. Et là au soleil, les glaçons se mettent à fondre. C'est la douche automatique sur le visage. Pas grave, on continue à remonter tranquillement cette combe dans un paysage magnifique sous le Charmet de l'Aiguille Vers 1800 m, on arrive au carrefour de plusieurs itinéraires : à gauche, ça monte vers le Puy Gris, en face, vers le col du Gleyzin. A droite, c'est l'accès vers col des Fontaines d'un côté, vers la combe Rousse et le col du Villonet, qu'on avait fait à pied en octobre. Pour Aujourd'hui, on se contentera du col des fontaines. 1900 m, on attaque un ressaut dans lequel trônent les restes d'une grosse avalanche. On est plein sud, la neige est bien transformée, on a trouvé ce qu'on est venu chercher. En-dessous, petite inquiétude, une couche de brouillard est en train de remonter la combe. 2200 m, un petit replat et on entre dans la combe finale, qui fait un cirque exposé Est/ouest. Là on prend un petit vent frais Vers 14h00, on est juste sous le col. La sortie au col est en neige béton et vitrifiée. Patrick passe avec quelque difficulté. Pour ma part, avec ma technique à 2 balles sur neige béton, un ski zippe, je rattrape, l'autre zippe aussi, je rattrape encore. Puis les 2 partent en même temps et je part en glissade. Je m'arrête rapidement. Peux plus bouger sans risque de reprendre la glissade. Je déchausse un ski puis l'autre et avec la satisfaction de les voir pendre au bout des mes lanières. Il me reste 50 mètres pour sortir le col. 1 mètre à gauche, c'est béton vitrifié mais moins raide. Au-dessus de moi, neige croutée sur une bonne épaisseur de neige sans consistance. Obligé de tailler des marches : l'exercice est épuisant. Après ce petit combat, je débouche au col, bien attaqué. Patrick a déjà sorti le sandwich (et le bonnet). Cool, on fait la pause. Derrière le col, c'est le vallon des lacs Moretan avec une mer de nuage qui stagne vers 1800 m. Au bout d'un moment, on aperçoit 2 avions en collant au replat à 2200 m. 10 mn plus tard, il débarquent au col, au moment où on commence notre descente. La neige est à la hauteur de nos espérances, transfo sur quelques cm avec une petite croûte dans certaines pentes ouest. On trouve même des zones avec une fine couche de poudre. Oubliée la fatigue, c'est ski plaisir jusque vers 2000. On rejoint la zone de l'avalanche. Une portion un peu plus trafollée nous ramène au centre de la combe des roches avec une neige bien pourrie, croûtée sur 5 cm. Traversée, conversion, recherche d'équilibre, mais qu'est-ce qu'on fout là. C'est là qu'on retrouve la couche de brouillard qui a eu la bonne idée de ne pas monter plus haut, et qui aura la bonne idée de se déchirer un peu plus bas. Patrick veut traverser le torrent pour faire la descente en rive droite du torrent. Pas de souci, le neige est toujours aussi immonde. Vers 1700 m, miracle, on tombe sur une trace de montée en neige dure mais tassée, ce qui nous permet de rejoindre sans problème l'entrée de la forêt. La forêt, justement, dernière épreuve la journée : neige béton et glace vive ou rien ne tiens. Descente tendue avec les skis sur le sac, mais avec de la concentration, ça paaaasse. 16h00, on arrive à la voiture. La température est montée à - 5°. Une petite collation sur le parking et il est temps de rentrer. Objectif de la journée atteint.
Au fait, c'est quand qu'il reneige, de la bonne poudre ?


Sur la passerelle, à la sortie de la forêt, une idée de la température du coin, le torrent est gelé sur 40-50 cm en surface.


La combe des roches au soleil et ses cols et sommets. Sur la gauche, on devine la trace de montée à qui va nous sauver la fin de la descente. Quoi c'est pas clair ce que je viens de dire ?


Vers 2000, on remonte plein sud, le long de la grosse coulée, avec le brouillard qui vient s'inviter.


A droite, ça monte vers le col des balmettes et du villonet. Nous, on va à gauche.


A gauche, les 200 dernier mètres : au centre, quelques cm de neige sur fond dur, à gauche versant Sud Est neige béton et vitrifiée. A droite, versant SO, belle moquette transfo un peu croûtée. Va chercher bonheur.


Dernière conversion,


et dernière traversée avec la zone béton à gauche de Patrick.


Au col, vers le Nord, la combe des lacs Moretan et la mer de nuage.


Me dit qque chose ces 3 pointes


Y en a un qui a la banane sur la moquette. Celui qui prend la photo aussi d'ailleurs.


La coulé, une face bien ravagée. En même temps., là ça ne risque plus de
couler avant la prochaine chute.


Neige croûtée, brouillard, mmmmh, c'est bien le ski.


Fini le ski, bonjour les plaques de glace vive sur le chemin.


La fontaine du village. Fait pas chaud par ici

16 janvier 2011

Décrassage, 34 %, Bastille, Vierge Noire, Bastille.

Gromanche, décrassage après la sortie d'hier.
Et hop direction la Bastille par la route svp, avec les inscriptions sur la route : Ne freinez pas, plus vite, plus qu'un km. Et les % en fonction des endroits : 14 c'est presque plat, 23 ça chatouille, 28 ça commence à piquer dans les jambes et le fameux virage à 34 %, bon en le prenant au large c'est moins.

Arrivé au parking, faut continuer sur le chemin qui passe à côté du Père Gras. Là c'est pas goudronné, et ça repique dans les jambes. Au croisement du chemin, direction la DH de la Vierge Noire

Le sentier est super bien entretenu et vraiment agréable à descendre.


Méteo super claire, 15°, va chercher bonheur.


Quelques passage où faut pas s'en mettre une, même avec le câble


Descente alternant passages à l'ombre et au soleil.


16h00 retour au point de départ, les jambes tournent encore, alors je remonte pour le coucher de soleil. Puis c'est la descente par le sentier de la porte St Laurent, blindé de monde. Slalom entre les gens, marrant.

15 janvier 2011

Col des Jumelles S - 2986 m

Sadi, RDV 8h30 avec Patrick. Vraiment pas envie de se lever tôt en plein hiver. 2h00 de route et on chausse au pied du vallon du Fontenil vers 10h30. On avait dit qu'on irait faire une face S, mais bon, ni Patrick, ni moi ne connaissons ce vallon. Et puis Patrick a perdu ses couteaux, donc pas de pente trop raide au programme. Avec un risque 3 au dessus de 2000m, ça nous va bien.
En ce qui concerne l'état de la neige, on verra sur place.


Départ sur une neige gelée à 1600, la face S de l'Aiguillette du Lauzet nous fait de l'oeil, mais le bas manque un peu de neige.


Départ à 1600 m sur une neige gelée, une moitié du vallon au soleil, l'autre à l 'ombre. Il y a une belle quantité de neige (1m/1.50 m), en gros grain sous les mélèzes à l'ombre et déjà transfo au soleil.



Vers 2000 m, on quitte les mélèzes et le vallon s'oriente à l'Est. ON attaque une zone de neige croûtée, vitrifiée eu surface, le rêve.


Les faces N du vallon ont été ravagées par les coulées. On s'en fout, on n'y va pas. Il ne fait pas froid dans le vallon, mais parfois un vent d'ouest vient rafraichir l'ambiance.


2200 m, on contourne la moraine par la gauche. Là-aussi, la neige est croutée sur 1cm. L'ensemble à l'air stable.


Un replat et une traversée plus tard, on est sous les Jumelles, la voie est toute tracée.


Une coulée au soleil sous les Jumelles qui vient flirter avec l'itinéraire nous rappelle à la prudence.



Les 200 derniers m, avec la partie la plus raide (un bon 35 ° sur une cinquantaine de m au niveau des rochers). On est plutôt sereins, au vu du risque 3 annoncé. La neige est croûtée et nous semble stable.


Au col, pas de vent, le soleil et personne. Face à nous : le vallon du lac d'Arsine avec les 3000 et 4000 habituels du coin derrière, magnifique comme d'hab.


Et que dire de cette vue de la Meije avec le Doigt de Dieu de profil.


A côté, la Grande Ruine pour ceux qui veulent avoir une idée de l'enneigement.


2 Rochers veillent sur nous au col.


Descente à l'ombre en neige croûtée.


En-dessous de 2400 m, c'est neige vitrifiée


Patrick un peu tendu dans les rails. Moi c'est pas mieux. Pas envie de se faire mal sur cette neige.


La fin de la descente : 400 de D- sur une alternance de neige croûtée/vitrifiée et de vieille poudre, et neige béton juste avant la voiture. Faut croire qu'on aime ça.