31 octobre 2006

Roland goes hunting

Samedi soir, à peine rentré de mon tour en VTT, juste le temps de prendre une douche, et me voila à la nuit tombante parti en voiture direction du camp de chasse annuel, situé au beau milieu de la forêt du Royans. C'était pas prévu, et j'ai pas de sac de couchage ni de frontale, on verra bien. La bonne nouvelle, c'est que les voitures sont à 30 m du camp. C'est ma cheville qui apprécie. Arrivés, on monte les tentes à la frontale. Dans l'obscurité, on est assez content de notre travail. Mais le lendemain en plein jour, on verra qu'une des tentes est montée bizarrement.

Au bout d'un moment, on commence à avoir faim, soupe à l'oignon, et gratin de ravioles. Belle organisation et grand confort dans la forêt.

Qui dit chasse, dit chien de chasse. Un nouveau modèle avec frontale intégrée


La même un peu plus tard qui fait la vaisselle. Elle sait tout faire cette chienne.

La danse des flammes : jamais j'aurais pensé qu'elle rendrait quelque chose, la photo.


Couleurs d'automne


au détour d'une clairière 
et dans une autre.


Puis dans l'après-midi après avoir bu un excellent café (normal c'est moi qui l'ai fait), on tend une bâche au dessus du "coin cuisine pour la touche finale du camp.



Un autre modèle de chien avec sac à dos inégré.

Voilà, Roland was hunting.

30 octobre 2006

30-10-06 Col de la Machine (Vercors)

Dernier week-end d'octobre. Il fait encore un temps de ouf. Ma cheville me prive de rando, ce sera donc VTT dans le Vercors vers Pont-en-Royans, et plus précisément, la montée au Col de la Machine en partant de St Jean en Royans (12 km), une jolie route taillée dans la falaise du cirque de combe Laval.

A environ 5 km du col, on attaque la portion de route taillée dans le rocher, encore plus impressionnante en vélo qu'en voiture.


Une route étroite et sinueuse,

avec quelques courts


 tunnels

ou arche naturelle










La descente du col en vélo reste le moment le plus impressionnant, le long du muret d'une cinquantaine de cm de haut.

La vue sur les falaises du cirque de combe Laval est somptueuses, surtout avec le léger rayon de soleil qui va bien.

C'est beau à chaque virage ... .




Fin de la descente en 1/2 heure sur une route moins dangereuse après les falaises et donc plus roulante.

25 octobre 2006

Coucher de soleil

Mardi soir, le temps est stable, légèrement nuageux, et avec la douceur des températures, ça donne une impression bizarre. Et puis soudain, un coup d'oeil par la fenêtre :


Belledonne la montagne rouge.

 Puis je me retourne vers le Vercors


L'ouest est en feu





Le coucher de soleil de ce soir était pas mal non plus, mais j'étais en voiture. Dommage

22 octobre 2006

Couleurs d'automne dans le Vercors - Col de Grimone - Col de Menée

"Quand ça marche pas, ça roule."
Dimanche. Il fait beau, avec un léger voile nuageux en haute altitude. Vu ma cheville en vrac, l'idée me vient d'aller faire un tour en voiture pour aller chercher les couleurs de l'automne. Le Vercors me semble être le coin idéal. A l'origine, je pars vers le col de la Croix Haute pour rejoindre le col du Rousset et revenir par Villard de Lans ou par le Royans. Et je ne vais pas être déçu, malgré le temps qui va se couvrir par le sud ouest dans l'après-midi et m'incitera à modifier l'itinéraire qui sera le suivant :
Grenoble- N75 - col de la Croix Haute- col de Grimone-col de Menée-N75- retour sur Gre.


Puis vient le moment où à chaque virage, c'est la fête des couleurs. Pas facile de s'arrêter à chaque fois. Au pire je roule à 20 km avec les warnings, avec un oeil dans le rétro. Mais ça vaut le coup.


 Au passage, un petit coucou aux habitants du coin.





Et puis soudain, 


au détour d'un virage à 180 ° dans la descente du col de Grimone,





le festival des couleurs.








 Malgré le temps qui se couvre, la montée au col de Menée n'est pas mal non plus,

ainsi que la descente, sous les falaises de la muraille est du Vercors, sur une route étroite par endroit, mais très agréable.
Une belle balade à faire en famille, avec de multiples possibilités de pique-nique.
PS : lundi soir 23h10, vent du sud. Le capteur extérieur de la station météo affiche 21,1 °C , pas froid quoi

14 octobre 2006

Le plateau d'Emparis : un des plus beau Belvédères des Alpes

Samedi.14/10
Dénivelée : 800 m - Distance : 15 km aller/retour
Le temps alterne entre nuages et soleil. Un temps à choisir une balade facile, avec une jolie vue, pour emmener Frérot et sa moitié.
Ce sera donc le plateau d'Emparis avec une vue imprenable sur le massif de la Meige.
Pour y aller : Direction la Grave via BDO (Bourg d'Oisans, hein), juste à la sortie du 2ème ou 3ème tunnel après la Grave, prendre la route à droite direction le hameau du Chazelet où on se gare. Du parking, traverser le village, descendre jusqu'au pont et traverser le ruisseau pour prendre le GR54 qui remonte la piste à gauche du teleski (y en a qu'un sur le versant, on ne peut pas se tromper). Au sommet de la piste ...


y a plus qu'à suivre le sentier sur l'immense alpage du plateau (légèrement vallonné, aucune difficulté, à part peut-être la longueur


 3 km de traversée pour atteindre le premier lac, le lac Noir, qui offre une vue magnifique sur la Meije et le Rateau, les stars du coin quoi.


 Ça le fait aussi en gros plan, la face nord, le Grand Pic et la brèche de la Meije.


Jolie vue également sur le Grand Galibier et le Roc Termier avec ce temps légèrement orageux.

A partir du premier lac, ça vaut le coup de rajouter une petite demi heure pour rejoindre

  le lac Lérié (env 2450 m),

emplacement idéal pour un bivouac face au Goleon (3400 m quand même)



Reste plus qu'à se laisser glisser vers le Chazelet (2h quand même)


Fin de journée avec le ciel qui se dégage sur un des 3000 du coin, le Pic du Mas de la Grave, accessible du Chazelet avec une loooongue remontée du vallon (8-9 km) avant d'attaquer des pentes raides, d'abord herbeuses, puis dans un mélange de terre et de roches sur l'arête sommitale.
Et pour finir,

quelques couleurs d'automne,


08 octobre 2006

Rando Alpine : Le Rochail ou presque

Samedi matin, il pleut. Bon on fait quoi demain ? Devrait faire beau.
Coup de fil à Titi :
Moi : Bon, demain on va faire le Rochail par le lac du Vallon. RV chez toi 6h30 ?
Titi : euh, 7h00, non 7h30 c'est mieux. Tu prends un bout de corde ?
Moi : ok 7h30, chez toi, ok pour la corde. Au fait, y a 1700 m de dénivelé. A demain.

Donc on va faire le Rochail, un sommet (un gros tas de cailloux ? ) qui culmine à 3022 m au dessus de Bourg d'Oisans. Une rando alpine, à la limite de l'alpinisme facile sur l'arête terminale. La montée par le versant nord nécessite d'emprunter une route escarpée, étroite et exposée aux chutes de pierres. Pas envie d'y monter en voiture. On montera donc par le Col d'Ornon, au sud, puis par le lac du Vallon (2493 m). Sur la carte, il y a un départ sous la première épingle après le col. On gare la voiture et un panneau nous indique le départ du sentier un peu plus bas. Et sous un autre panneau, une notice nous informe que le "sentier normal" se situe encore 2 km en aval et que le sentier que nous visons n'est plus entretenu. Oui mais nous, on est têtus, le sentier existe sur la carte, alors on va aller voir. Et au bout de 200 m, on voit, et on éclate de rire. Le sentier est coupé par le lit d'un ruisseau à sec mais profond de 2,50m avec des berges abruptes. Bref on pourrait descendre dans le lit du ruisseau, mais remonter de l'autre côté semble plus hasardeux. On cherche un passage, puis rapidement, on retourne à la voiture pour rejoindre le départ du sentier normal. Résultat de l'opération, on a perdu une bonne demi-heure, 2 km en distance et 200 de dénivelée. Reste juste 1400 pour le lac et 1900 m pour le sommet. Finalement, on "réussit" à partir sur une piste forestière, après la traversée comique d'un torrent. Il fait frais, la totalité du vallon est à l'ombre mais rapidement on monte en température.


Au bout de 45 mn, on sort de la forêt, pour se retrouver au pied d'une barre rocheuse traversée par le sentier qui la remonte à flanc. C'est raide par endroit, donc pas tomber, comme d'hab. Puis la montée continue sur un immense alpage, plus ou moins régulière sur un sentier alternant pelouse et pierrier. 

Au bout de 2h30 (le topo annonce 4h15 du parking, au niveau timing on est plus que bon), la surprise est de taille. Le coin est magnifique et on ne s'attendait pas à trouver un lac aussi grand, qui constitue par ailleurs à lui seul un but de randonnée (1300 à 1400 m de dénivelé du parking).


 Puis on continue vers l'arête

 qui va d'un côté vers le Pic du Col d'Ornon et le Grand Renaud


et de l'autre, vers le Rochail. Parfois ça passe sur le fil de l'arête, parfois en contre-bas. 

A 2700 m, on a la vue jusqu'au Mt Blanc et Grandes Jo (on devine même la Noire de Peuteret)


Un bout d'arête parcouru, et  mon Titi, qui a commencé à montrer des signes de fatigue sous le col du Rochail arrive au 2ème ressaut, et s'arrête pour manger.  De mon côté, c'est la grande forme et je décide de continuer sur l'arête.






Et c'est le but. L'arête devient soudain beaucoup plus éfilée et aérienne et je me dis qu'il vaut mieux aller manger avec Titi pour aviser ensuite, quitte à renoncer. De toute façon, j'ai oublié ma corde, et les 100 m restant avant le 3ème ressaut ci-dessus (que nous prenons d'ailleurs pour le sommet) semblent trop hasardeux pour s'y aventurer sans corde. De plus, il est 13h30, on compte environ 1h00 pour faire ces 100 m et autant pour redescendre + 3 h30 minimum de descente. Ça risque de faire juste avant la nuit surtout en cas de problème. Quand je disais à Titi RDV 6h30, c'était pas pour rien, et encore on aurait été juste. Bref, on bute vers 2915 m et on reste un moment sur notre bout de rocher à profiter de la vue...


Un coup d'oeil sur le glacier du Rochail en train d'agoniser, et va falloir penser à descendre.

sous la surveillance des Arves, de l'Aiguille de Péclet (Val thorens) et de la Grande Casse. Enorme la vue.


Au début de la descente sous le lac, on reste près du torrent qui descend du lac

Et on profite des couleurs d'automne.


Puis on descend la barre rocheuse


avant le passage en foret, pour arriver à la voiture vers 17h30. Bien cassés, mais bien contents, comme d'hab.