28 mai 2006

La pointe de la Galise - 3343 m

Vendredi après-midi, après avoir fait sécher les affaires, on plie et on se rend au Pont St Charles, quelques km après Val d'Isère, au pied de la montée vers le col de l'Iseran, qui est d'ailleurs fermé pour un moment vu la quantité de neige qu'il reste au-dessus de 2000 m.

Le pont St Charles avec le parking est à droite
Samedi, on voulait se lever à 4h, mais il y a des nuages, alors ce sera 5 h pour un départ à 6h00. Objectif du jour : la pointe de la Galise (3343 m), côté peu difficile avec un court passage à 40°.
Dénivelée : 1370 m
Un objectif raisonnable quoi.


Et ça commence par la remontée des gorges de Malpasset, encore bien enneigées. on distingue bien le chemin sur la gauche, jamais difficile mais faut pas tomber. Ambiance particulière.


A la sortie des gorges, on arrive au vallon du refuge de Prariond, départ d'une dizaine de courses de toutes difficultés.



Au dessus du refuge, le sentier traverse un torrent encore bien recouvert par la neige. Il faut bien sonder pour vérifier la solidité des ponts de neige, sous peine de se retrouver à val d'Isère, façon canyoning.

La vue s'ouvre sur la grande aiguille Rousse et le glacier des sources de l'Isère. Faudra aller la faire celle-là aussi.
20 mn plus tard, une nappe de brouillard tenace arrive, rendant l'ambiance un peu plus stressante. Faudra pas se planter à la descente.

Encore un peu plus haut, le brouillard nous laisse un répit pour admirer le roc de Bassagne et sa muraille rocheuse. Le passage à 40° se trouve sur la droite et donne accès au glacier de Bassagne.

Une petite pause à la sortie du passage raide (encore dans le brouillard)
puis on arrive sur le glacier de Bassagne. Le sommet du jour est au centre de la photo, tout au fond. reste environ 300 m de dénivelé, mais que c'est loin



Le sommet se rapproche. Ça veut dire qu'on avance, c'est bon signe. Y a qu'a tirer tout droit



Au col de Bassagne, vue sur le versant italien.
10h00. Arrivés au sommet, on ne restera pas longtemps à cause d'un vent du nord à décorner les chamois, mais j'aurais quand même le temps de prendre des photos :



notamment vers l'est, le Grand Paradis (4061m)

Puis il est temps de redescendre , d'autant plus qu'une autre nappe de brouillard montre le bout de son nez. Et gros coup de chance, le temps de plier les peaux et chausser, le brouillard se dissipe, nous permettant une descente de rêve sur le glacier, neige transformée sur fond dur. Que du bonheur.


Sur une idée de mon guide et gourou, on décide de descendre rive droite du torrent qu'on a monté rive gauche à l'aller, et bonne idée, la neige est un peu moins pourrie et cela va nous éviter un portage pour redescendre au refuge même s'il y a un passage de ski 4x4 qui ne m'inspirait pas trop à la montée. Finalement, ça passe très bien sous les yeux ...

... d'un chamois qui traversera après nous,





nous laissant finir la descente jusqu'au replat puis au début des gorges où nous nous poserons au bord de l'Isère pour manger et faire une bonne sieste. Encore du bonheur.
Reste plus qu'à retraverser les gorges de Malpasset dans l'autre sens, jusqu'au pont St Charles.
Vers 18h00, alors qu'on a tout préparé pour le lendemain, le mauvais temps vient s'installer plus tôt que prévu, et après consultation de la météo, on décide de rentrer.
Bien content !!!

La chasse aux 3000 - But à la Grande Sassière

Parking au barrage du Saut situé au dessus du barrage de Tignes.



Objectif ambitieux : la Grande Sassière (3747 m). Sur la carte, ça a l'air facile. Lever 5h00  pour départ vers 6h00. Fait froid en sortant de la voiture.

Et ça commence pour les yeux. Lever de soleil sur les faces nord de la Grande Motte et de la Grande Casse.

Et la séance de portage peut commencer. On va remonter une grosse pente herbeuse puis contourner une crête pendant une bonne heure et demi, voire un peu plus car on va faire une petite erreur d'itinéraire, qui, on s'en rendra compte plus tard n'en était pas forcément une, mais juste une variante de ce qu'on avait prévu.
Enfin on retrouve la bonne direction et on peut chausser au dessus de l'itinéraire, ce qui nous vaut une traversée à flanc vers le fond d'un cirque bordé de falaises.
C'est la qu'on va faire une deuxième erreur d'itinéraire. On pense logiquement qu'il faut monter au joli col (3000 m environ) en face de nous, même si la trace s'arrête brutalement au bout d'un moment. De toute façon, une pente comme ça, ça ne demande qu'a être skié.
Effectivement, au col, on tombe sur une arête facile au début, puis exposée sur la fin. Par là, ça va pas le faire, pour nous en tout cas.
Toujours du col, vue sur la Tsanteleina, encore de bonnes pentes de "dingue". C'est la que je commence à me dire que vu ma forme du moment et mon moral qui joue encore au yoyo suite aux "joyeux "évènements du mois d'avril, je vais m'arrêter là, faire une pause et profiter du paysage le temps de laisser la neige se transformer un peu. Je rejoins donc le petit dôme à droite du col, qu'on aurait d'ailleurs fini par atteindre si on avait continué au moment de notre première erreur d'itinéraire.


En face du col, on voit bien le bon passage, une grosse pente à remonter, puis une traversée exposée avec un beau dévers sur la fin dans un bon 40° (d'où la cotation de la course, AD/S4, pour ce passage et la montée finale). Déjà qu'en temps normal, je ne suis pas sûr de passer, alors en ce moment ..
10h15, après avoir descendu la pente du col sur une neige transformée juste ce qu'il faut , je m'arrête sous le fameux passage. C'est raide, exposé. Bien fait de ne pas y aller, j'aurais été capable de me faire un ultime "gratte-dos" sur les rochers

Vers 11h00, on retrouve le "bon chemin de montée et on s'arrête pour le "Repos/Repas du guerrier" avec une sieste dans l'herbe.
Reste ensuite une heure pour redescendre tranquillement à la voiture.

21 mai 2006

Un dimanche à Orionde

Dénivelé : 900 m
Parking du pont de la Betta au dessus de Prabert.
Prendre le sentier qui monte au lac de Crop et à la sortie de la forêt, remonter une croupe herbeuse en direction de la crête (vers l'ouest).


Dimanche matin, fait pas beau mais j'y crois


Au début de l'arête, on voit bien l'itinéraire à la sortie de la forêt. A droite le sentier du lac de crop, à gauche, on devine la sente qui monte vers le sommet d'Orionde


Toujours au début de l'arête, superbe vue sur le Grand Replomb et son couloir


L'objectif du jour. D'ici, ça à l'air presque facile



puis ça devient franchement raide, déversant et exposé. Il y a plusieurs couloirs à traverser, et faut pas tomber.
Finalement, je m'arrêterai 50 m sous le sommet. Vaut mieux assurer.


De l'arête, la vue est dégagée sur la montagne du Muret, Jasse, Dent du Pra, Aigleton, sommets des 7 laux. de gauche à droite, le rocher blanc, la pyramide, le toit, le pic de l'agnelin, le pic des Eustaches (au-dessus du lac de l'âne) et le pic Bunard


un peu plus le ferrouillet et son couloir en banane


La corniche en forme de sourire, mmmm, pas envie d'aller y danser


Juste avant le pont de la Betta, un joli coin a pique-nique ou à bivouac


La prairie d'Orionde et l'arête visée vues de l'autoroute au retour, il est 20h00. Une belle journée finalement.

08 mai 2006

Escapade au Mont Ventoux

Week-end déconnage au ventoux
Petite balade au belvédère du mont Serein, le bout du monde ?


 Assis sur la "stèle à Raymond", la séance photo peut commencer. vous conaissez par Raymond ? dommage.

 Un petit côté Projet Blair witch

le dimanche soir, on bouge après de nombreuses palabres, vers les dentelles de Montmirail. 
Montjoie ! Saint-Denis , que trépasse si je faiblis !!!


Puis on s'est approché des dentelles.

Un bon week-end de dingue. Merci les copains. .