26 juin 2011

Petit Van, Gros mal aux jambes et coups de soleil

Dimanche, petite sortie récup avec Mike qui me dit qu'il ne connait pas les lacs Robert.


Récup donc jusqu'aux lacs avec petit casse-dalle quand Mike me dit que finalement il est déjà venu. J'essaie alors de lui vendre les Vans.


Traversée des lacs, puis


passage au col des Lessines pour entrée dans la combe. Un truc nous attire l'oeil dans le gros rocher de gauche


Ah ben oui, une belle voie d'escalade qui rejoint le petit Van par les arêtes.


La suite pour nous c'est cailloux un peu raide, mais pas long jusqu'au Petit Van (Mike refusera la traversée au Grand. En parlant Petit Van, le couloir justement n'est même pas en condition pour une descente à pied.


Et la Meije qui se prend pour une star.

Retour par le même itinéraire vu que le couloir n'est pas praticable (pour ceux qui suivent) . Bilan, gros mal au Jambes et grillage de peau pour mon pote à peau de Viking.
Le must quand même, le petit restau en terrasse à Recoin histoire de refaire tout de suite les réserves.

25 juin 2011

Double boucle au grand Charnier

S'il est un sommet qui manquait sur ces pages, c'est le bien le Grand Charnier d'Allevard.
Environ 15 ans après l'avoir gravi pour la première fois, en aller-retour il est temps d'y retourner pour faire la boucle par le col de la Bourbière. Le départ de la station du Super Collet est plutôt monotone mais en 1 petite heure on est au sommet des pistes. Au niveau du Tk sommital, attention au gros chien qui surveille l'enclos à moutons vide ! (les moutons sont en balade dans la montagne). Bien agressive la bestiole. La suite c'est balade de crête jusqu'au col de Clarant puis une traversée vallonnée sur une étroite sente à flanc dans les pentes raides du Petit Charnier que l'ont peut rajouter moyennant une pente bien raide à descendre pour récupérer l'itinéraire. Après le petite Charnier commence l'ascension du Grand par la remontée d'une crête herbeuse déjà bien raide avant de buter sur une arête rocheuse facile, encore plus raide et assez exposée  et qui interdit toute chute. Autant il y a 15 ans j'étais passé là sans réfléchir, autant là, je passe un rocher, puis 2, et avec l'exposition, je décide rapidement de faire demi tour. J'essaie de l'autre côté, mais ce n'est pas mieux. J'envisage de rentrer quand je regarde vers la face N. Il y a un éboulis à traverser puis à remonter. Je vois beaucoup plus haut un couloir qui monte vers le sommet, pas sûr que ça passe, mais je n'ai pas envie d'abandonner. Il est 14h00, je commence à avoir faim. Le vent du N souffle encore un peu et l'air reste frais alors que j'essaie de trouver un rocher plat abrité du vent. Pendant cette pause, j'aperçois un autre couloir d'une trentaine de mètres qui semble arriver au-dessus du passage exposé de l'arête. Et c'est parti pour ce couloir : les rochers sont vraiment instables, mais ça monte super bien et en 5 mn je me retrouve au-dessus de ce p.... de passage vers 2300 m. La suite est encore raide, mais l'exposition est moins importante. La fin de la montée est facile et rappelle cette des Grands Moulins. Une fois au sommet, une pause de 5 mn pour me poser la question si je continue vers le col de la Bourbière. La pente est raide sur une centaine de mètres, mais avec le piolet, ça descend bien, et je valide la boucle sachant que la suite risque d'être longue. Sous le col, je rejoins un immonde chaos de blocs rocheux et c'est repartis pour une séance d'équilibre sur ces rochers. 1/2 heure plus tard, je suis sous la tête des Férices sur une sente mal marquée mais bien cairnée, ce qui compense un peu. La suite descend jusque vers 1800 au croisement entre le chemin (de droite) du refuge des Férices et le sentier (de gauche) qui descend dans le fond du vallon. Sur le sentier de gauche, justement, des rochers sont cachés sous une abondante végétation, versant nord oblige, et les nombreux ruisseaux rendent le bazar bien glissant.Vers 1400 m, j'arrive à la cabane des prés nouveaux. Si j'avais eu la carte, j'aurais su qu'il y a là le sentier qui part à gauche et qui éviter la descente au fond du vallon. Il devait être envahi par la végétation et je ne l'ai pas vu. 18h00, le sentier principal descend jusqu'à la cabane de Cohardin vers 1200 m où on trouve un panneau qui indique la direction du col de Clarant, 700 m de D+ et 2h30 de marche. Au début, ça monte bien sur une large et confortable piste forestière. Puis une première intersection me met le doute. 50 m les pieds dans un torrent et je retrouve le sentier avant de le perdre complètement vers 1600 m au beau milieu de la forêt. Je suis juste sous la crête qui sépare le vallon du refuge de Clarant et celui d'à côté qui descend du Petit Charnier. Et c'est parti pour une session sanglier sur la crête, bien raide, avec une forêt bien dense. Un peu au feeling, je récupère une vague trace qui me mène au sommet de la crête et qui croise le sentier que j'aurais dû trouver à 1400 m. La suite déroule rapidement dans le vallon de Clarant dont j'atteins le col vers 20h. Les moutons ont dû rejoindre leur parc gardé par le molosse croisé ce matin, et je décide de rentrer sur le Super collet par le refuge de la pierre du Carré histoire de rajouter une petite boucle. Cette dernière partie est vallonnée mais passe très bien. 21h40, après presque 2000 m de D+ j'arrive à la voiture, juste pour le coucher de soleil sur le Granier.
Comme quoi, ça vaut le coup d'insister, parfois. Et quel bonheur ces longues journées de juin.


1h sur les pistes, monotone, mais pas pire, ça avance bien.


Arrivée sur les crêtes devant les Grand Moulins et l'arête NO, un beau souvenir.


Vallon des Férices et Grand Miceau. Doit y avoir un chemin sur les pentes de droite, mais où ?


Le sommet du jour, on n'y est pas encore.


Le vallon d'à côté (Veyton) avec le replat des Lacs Moretan. On doit apercevoir Porte d'église, Charmet de l'Aiguille, Comberousse etc ...


Après le col de Clarant, traversée vallonnée sous le Petit Charnier.


A gauche la fin de la descente du Pt Charnier et à droite, la crête à remonter jusqu'à l'arête


La partie la plus raide de l'arête, là c'est chute interdite.


Dans la face N, sur mon bout de rocher, mais c'est quoi ce couloir ?


Il arrive pile poil au sommet du passage rocheux où faut pas tomber, ça tombe bien.


Pour la suite, ça déroule sans problème


Sommet du Grand Charnier, en face, Frêne, Crozet, Pointes et col de la Bourbière. 2 mn de réflexion et ... oui c'est par là la descente. Et au fond à droite


Arves, Saussaz et Goleon. Que de bons souvenirs par là-bas aussi.


Au col, fleur de Lys + croix de Savoie, Chacun chez soi



Gros pierrer à descendre sous le col


Col du Crozet et gros pierrier donc


pour arriver sur un petit replat


Sous les pentes du Pic du Frêne


La suite descend vers le Gd Miceau


jusqu'à la jonction avec le haut du Vallon des Férices (interminable le vallon).


Bientôt la bifurc avec le sentier du refuge


En-dessous de 1800m, c'est la jungle


1400 m, chalet des Prés nouveaux, c'est là qu'est le sentier invisible


1248 m, le point le plus bas de la boucle


Pas encore rentré quand on voit les panneaux de la photo de dessus.


Bien content de trouver le sentier après la session sanglier sur l'arête.


20h00, Col de Clarant avec une belle lumière et début de la deuxième boucle vers le col de la Pierre du Carré


Dans le rétro, en bas la crête, en haut à droite l'arête, en haut à gauche le couloir


Nose in the flowers et toujours cette belle lumière.


22h00, sunset. C'était mieux en vrai quand même