31 juillet 2010

Cirque du Soreiller

Une météo de fou, pour un joli coin à découvrir. La voiture garée juste avant le hameau des Etages, un panneau indique la direction Refuge du Soreiller par la Montagne d'en bas. Je ne le sais pas en partant, mais c'est l'occasion de réaliser une belle boucle dans un terrain alpin assez raide et peu fréquenté.


Rien que la vue sur la SO des Ecrins et les Cornes de Pie Bérarde vaut le déplacement


Peu importe dans quelle direction on regarde, c'est beau.


Au début de la montée, on longe des barres rocheuses sur un sentier raide et bien marqué.


Aucune difficulté, mais vu les pentes, faut pas s'en coller une.


Après les barres rocheuses, on s'enfonce dans le vallon sous l'aiguille du plat de la Selle,


mais rapidement, on passe dans la combe voisine. Là aussi, bon sentier, mais p.... c'est raide !


Gros zoom sur le col des Avalanches, magnifique


Retour dans la partie supérieure de la combe de départ, devant un cirque rocheux qui vaut bien un panorama.


Ça sent la fin de la montée. Tant mieux, parce que là c'est raide et ça fait mal aux jambes. Mais que sont ces aiguilles au fond ?

3h de montée sans traîner pour arriver sur la crête avec une vue de fou sur le vallon des étages et ses 3000, à droite,


et sur les aiguilles du Soreiller et la mythique Dibona,


et le refuge avec sa dalle.


Le cirque du Soreiller et ses 3000 avec le refuge, tout petit.


Donc, la Dib et son refuge, pas de marche d'approche, mais ça attire du monde.


Le début de la descente sous le refuge, facile et agréable sur 300 m, surtout


quand on se retourne.


Elle a quand même de la gueule cette Dibona.


Vraiment. Tu m'étonnes qu'ils veulent tous lui grimper dessus.


Vers 2300 m, changement d'ambiance, on descend sans difficulté dans le lit du torrent.

.Et on tombe sur le glaçon qui refuse de fondre. Dur comme de la glace (justement), fin juillet.


La mauvaise surprise, en sortant du lit du torrent, ça remonte.


Puis ça redescend, raide.


Bon, là, pas faire tomber de caillou, la voiture est tout en bas, dans le virage.

Conclusion : le refuge du Soreiller, à faire sans hésiter.
Et vivement la prochaine journée de fou

16 juillet 2010

Petit Peric

Autant le dire, on a peut-être pas choisi le bon jour pour aller faire un tour en montagne.
On se retrouve pourtant au lac des Bouillouses,

avec dans le viseur les 2 Perics, sommets également accessibles par les Camporells via Formigueres. Ca commence par longer le lac pendant 3/4 d'heure,


avant de remonter un vallon bucolique. Un passage hors sentier nous a écarté du chemin et on a un peu ramé pour trouver le pont qui traverse le torrent, mais au moins on a pu profiter du paysage.


Une fois le torrent traversé, il reste une longue traversée ascendante et vallonnée.


Deux collines à passer et une rencontre avec des chevreuils plus tard, on approche de la combe qui sépare les 2 Pérics.


On atteint celle-ci par une traversée hors sentier (là, y a moyen de sortir les 2 sommets par une boucle dans les 2 sens).


Du petit Péric, une belle arrête monte au grand avec un sentier raide mais bien visible.


De l'autre côté, c'est l'accès par les Camporells avec la crête qui permet de basculer sur Formiguères (on voulait monter par là à la base, mais la mer de nuages à 1500 m nous en a dissuadés.


Il nous reste 2 heures pour le retour, une sombre histoire d'horaires de navette.


Descente au mieux et au plus direct entre les deux sommets.


Pour le retour, ça passe quasiment partout avec un minium d'attention. Là on sait qu'on est sur le GR. Le Cairn, on peut difficilement le rater.


Retour au barrage avec un rayon de soleil.

Bon, ben faudra revenir par grand bleu pour avoir une plus jolie lumière.

15 juillet 2010

Les gorges de la Carança. Caramba !!!

Ca aussi, c'est un truc que je voulais faire depuis quelques année suite à une lecture dans un bouquin de balade sur les PO. Ca disait notamment : un sentier creusé dans la roche et équipé d'un câble, qui surplombe le torrent, une jolie boucle à réaliser, des passages exposés où la prudence s'impose (...). Il n'en fallait pas plus pour aiguiser la curiosité. Et hop, on part avec frérot.
On prend la route de la cerdagne, puis comme souvent, un petite route étroite et raide qui nous mène à un parking.


Et çà commence juste au bord de la rivière de la Carança. Au début c'est plat, mais déjà magnifique.


Il y a la possibilité de faire une boucle en montant par la rive droite ou par la rive gauche. Nous, on décide d'aller directement dans le vif du sujet, rive gauche. 1/2 heure de marche, quelques lacets vite avalés et on trouve le chemin câblé.


Parfois il faut se pencher pour ne pas toucher la tête.


Vaut mieux garder une main sur le câble : sans être difficile, l'exposition est assez forte. De même, mieux vaut s'arrêter pour prendre des photos.


Le chemin est creusé dans la roche avec un sol inégal. Donc faux pas interdit.


La rive gauche avec le sentier taillé. Un sacré boulot.


Vers le fond des gorges, une passerelle métallique et quelques autres agrès viennent pimenter la balade.


Et pour traverser le torrent, une autre passerelle métallique, façon pont népalais. Ca bouge dans tous les sens à quelques mètre de l'eau., c'est super ludique.



En rive droite, le sentier, bien rocheux également, commence par remonter,


et nous réserve quelques surprises comme ce rocher qui tient on se demande comment sur une mini colonne à l'aspect plutôt branlant.


De ce côté, l'exposition est moins marquée et le sentier plus facile,


nous permet d'admirer la partie câblée, de l'autre côté.


Là, on peut se rendre compte de l'exposition. Au plus haut, il doit y avoir une centaine de mètres de hauteur jusqu'au torrent.


Un autre passage très esthétique, celui du bloc coincé au-dessus de l'escalier de pierres, comme l'entrée d'un lieu sacré.


Peu avant la fin de la boucle, on décide de remonter et faire le tour en sens inverse, histoire de profiter encore de ces merveilles


On repasse donc par la passerelle de la rivière, puis par le sentier métallique avec son échelle.


Retour également par le sentier câblé, où on prend le temps d'admirer ce qu'on a sous les yeux.


Rien que le passage de la faille, grandiose.


Des perspectives impressionnantes par moment.


Là, y a un trou.


Un peu plus loin, un autre sentier, non câblé, permet de sortir des gorges par le haut,


Reste plus qu'à rentrer en suivant le mythique petit train jaune.


La fin de journée se passe à la playa avec l'activité à la mode.


Et on assiste à la baignade des Canassons.


Fin de cette belle journée.


Même la fin est belle. C'est quand même bien les vacances, non ?