Mont Gébroulaz - Aiguille de POLSET 35xx m - Ca sent la fin

Samedi, on prend les mêmes, même heure indécente et on recommence. C'est la fin de saison, malgré le bon mètre de neige qu'on trouve encore à 2500 (entre 2 et 3 m au-dessus de 3000).
Direction le spot de fin de saison où il n'y a pas encore de portage.
Ça commence par remonter les pistes, mais bon on n'est pas encore réveillé et la vue sur le glacier vaut bien quelque 800 m au milieu des pylônes.


7h00, on arrive sur le glacier, au soleil, on peut se réveiller.


Bouchet, Renod, Lory, Thorens, les noms du coin


Le mur du col de Gebroulaz, le morceau de la sortie, en neige béton, évidemment, toujours aussi impressionnant. C'est là qu'est partie une plaque à vent début mai suite à un épisode de précipitations hivernales.


Finalement, un joli escalier qui passe bien avec les crampons, voire skis aux pieds avec les couteaux si on maîtrise bien les conversions dans le raide, comme Patrick.


Le col versant S, c'est quand même plus avenant, même s'il y a des crevasses en dessous.


Comme d'hab, on va au Mont Gébroulaz. 'tain y va neiger, Patrick il a sorti le piochon.


les copains au sommet, 3 h pour monter, on a le temps.


Aiguille et dôme de Polset, c'est là que le cerveau bouillonne et que les idées arrivent. On irait bien faire un tour en face, le temps que la neige décaille un peu. Une œil aiguisé apercevra le sommet de Rocciamelone au dessus de la mer de nuages venue d'Italie. Forza !!


On a le temps, alors on va faire un tour sous l'Aiguille, vers le dôme. Mais faut quand même redescendre pour remonter. Bon on zappe le dôme, on va à l'Aiguille.


Enfin, pas moi, j'ai la flemme de déchausser, de remettre les crampons. En plus j'ai pas le piolet et le haut de la pente est un peu exposé, en neige dure. Autant de bonnes raisons de m'abstenir. Même Patrick, avec son piochon est limite. De toute façon en haut, y a pas la place pour 2, alors... .


Et toujours cette vue sur le MB, le glacier de Gebroulaz,


et ses crevasses.


Les copains qui reviennent de l'aiguille. Non rien de rien,


non, vraiment aucun regret (photo Armand)


Armand juste avant la chute. 10h30, on commence à descendre, le mur est encore bien béton mais avec un grip correct. Le portazien se relèvera, il s'est fait peur, et moi je bénit mon casque.


Le mur au soleil, déjà moins impressionnant.Faudra quand même le faire en moquette un jour.





La suite sur le glacier, c'est du pur bonheur et jusqu'à 2700 m ou on passe au ski nautique, mais pas tant pire finalement.
12h00 à la voiture, 14h00 à gre, bien le timing, bien.