Samedi. Bon, on passe rapidement sur l'incident du jour, un pneu qui éclate en Vélo (j'aurais peut-être dû le changer plus tôt), et surtout sur les 10 km de vélo à pied qui ont suivi, parce qu'impossible de prendre le tram (le portefeuille est resté dans l'autre sac). 10 bornes, ça n'a jamais tué personne.
Dimanche, on attend midi à cause des t° un peu fraiches du matin et on part, avec Mike dans le Vercors pour ce fameux plateau de la Molière que je ne connait pas encore. Mais pu... qu'est-ce que j'ai foutu jusqu'à maintenant ?

Bref départ à midi, mais le parking il est trop petit, alors on va se garer un peu plus loin. Ca tombe bien, je suis passé en VTT sur la route des Merciers il y a une semaine et il y a un petit parking au bout de la route goudronnée, étroite (la dernière fois j'ai dû m'arrêter pour laisser passer un tracteur). Derrière la nature qui se réveille, on voit le chemin tout ce qu'il y a de plus facile à remonter, même si c'est un peu long et monotone sur les 2 premiers km.

Toujours est-il qu'une petite heure à peine après le départ (et on a dû ralentir, Mike est un peu malade), on est sur le plateau, juste sous les formations rocheuses qui forment la crête de la Molière.

Une fois sur le plateau, c'est plat. Juste une petite descente où on trouve le gîte de la Molière.

Il a suffit d'un photo sur le web pour me donner envie d'aller voir

ça : les demoiselles coiffée du Vercors.

Bon, on a fait les 2/3 du plateau.

Mike va mieux, alors on va monter un peu. Il y a bien 2 sentiers qui montent sur la crête, mais nous on fait du hors sentier.

Bon, c'est pas dur, un peu raide. Mike a bien récupéré sur le plat, mais il nous fait un petit coup de stress. Finalement, il s'en sortira très bien, et en plus, ça lui a donné faim. Il est comme ça, Mike, il est trop fort.

Une fois sur la crête on voit le bout du plateau, là où il y a un accès en voiture en passant par Autrans.

Justement, on fait un aller-retour sur la crête jusqu'à son extrémité N et on revient saluer de près la demoiselle qui a une jumelle

en passant pas le Pas de l'Ours

qui a laissé son empreinte. C'est pour ça que ça s'appelle le Pas de ...

Toujours sur la crête, à la faveur d'une fenêtre végétale, on voit la pente qu'on a remontée, avant. Ah ben oui, de là ça fait raide quand même.

Toujours sur la crête avec cette succession de piliers façon piles d'assiettes. C'est ça le Vercors

Là on est à l'extrémité S de la crête, après avoir passé le Pas de Bellecombe (à côté de l'antenne relais (pffff)

Et là, devinez quoi, je remet le nez dans les fleurs. 'tain, ça faisait longtemps.

18h00, retour au début du plateau. Là on quitte la voie normale pour descendre directement sur les Mercier, enfin à peu près parce sans la carte, des fois on sait pas quel chemin prendre.

Avant la voiture, un coup d'œil au bout du plateau des Merciers. Attention à la marche.
Au final, une belle balade sans difficulté qu'on peut rallonger à volonté. Faudra juste revenir avec le VTT avec des pneus neufs par exemple.