28 mai 2006

La chasse aux 3000 - But à la Grande Sassière

Parking au barrage du Saut situé au dessus du barrage de Tignes.



Objectif ambitieux : la Grande Sassière (3747 m). Sur la carte, ça a l'air facile. Lever 5h00  pour départ vers 6h00. Fait froid en sortant de la voiture.

Et ça commence pour les yeux. Lever de soleil sur les faces nord de la Grande Motte et de la Grande Casse.

Et la séance de portage peut commencer. On va remonter une grosse pente herbeuse puis contourner une crête pendant une bonne heure et demi, voire un peu plus car on va faire une petite erreur d'itinéraire, qui, on s'en rendra compte plus tard n'en était pas forcément une, mais juste une variante de ce qu'on avait prévu.
Enfin on retrouve la bonne direction et on peut chausser au dessus de l'itinéraire, ce qui nous vaut une traversée à flanc vers le fond d'un cirque bordé de falaises.
C'est la qu'on va faire une deuxième erreur d'itinéraire. On pense logiquement qu'il faut monter au joli col (3000 m environ) en face de nous, même si la trace s'arrête brutalement au bout d'un moment. De toute façon, une pente comme ça, ça ne demande qu'a être skié.
Effectivement, au col, on tombe sur une arête facile au début, puis exposée sur la fin. Par là, ça va pas le faire, pour nous en tout cas.
Toujours du col, vue sur la Tsanteleina, encore de bonnes pentes de "dingue". C'est la que je commence à me dire que vu ma forme du moment et mon moral qui joue encore au yoyo suite aux "joyeux "évènements du mois d'avril, je vais m'arrêter là, faire une pause et profiter du paysage le temps de laisser la neige se transformer un peu. Je rejoins donc le petit dôme à droite du col, qu'on aurait d'ailleurs fini par atteindre si on avait continué au moment de notre première erreur d'itinéraire.


En face du col, on voit bien le bon passage, une grosse pente à remonter, puis une traversée exposée avec un beau dévers sur la fin dans un bon 40° (d'où la cotation de la course, AD/S4, pour ce passage et la montée finale). Déjà qu'en temps normal, je ne suis pas sûr de passer, alors en ce moment ..
10h15, après avoir descendu la pente du col sur une neige transformée juste ce qu'il faut , je m'arrête sous le fameux passage. C'est raide, exposé. Bien fait de ne pas y aller, j'aurais été capable de me faire un ultime "gratte-dos" sur les rochers

Vers 11h00, on retrouve le "bon chemin de montée et on s'arrête pour le "Repos/Repas du guerrier" avec une sieste dans l'herbe.
Reste ensuite une heure pour redescendre tranquillement à la voiture.

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