10 septembre 2006

La Pointe de la Réchasse 3212



Départ Pralognan parking des fontanettes
Jours 1 : montée au refuge de la Vanoise - D+: 1100 m, facile.
Jour 2 : Sommet + retour-  D+ 800 m

Mais avant un petit détour dans la vallée du Doron de Chavière et la rencontre avec un beau spécimen. Pas envie d'aller lui chatouiller les ... .


 Plus tard, retour aux Fontanettes pour attaquer la montée au refuge sous l'Aiguille de la Vanoise et son joli profil

  Au bout d'une petite heure, on traverse le lac des Vaches en son centre par un sentier de pierres. avec au fond à la moraine du glacier de la Grande Casse.



ou ce qu'il en reste

1/2 heure plus tard, le sentier longe le Lac Long, situé au pied de la Grande Casse d'un côté et de l'Aiguille de la Vanoise de l'autre et qui fait face à l'objectif du lendemain.



Encore 1/2 heure plus tard, arrivé au refuge, je me présente à la cuisine/réception. La gardienne du refuge me demande quel sommet j'ai prévu de faire dimanche. La pointe de la Réchasse. Réveil 5 h00 pour départ 5h30. Je lui demande combien de temps il faut pour l'ascension et quelles sont les conditions de la montée. Elle me répond qu'il faut 4/5h de montée et que les conditions sont idéales. Je prends le temps de poser mon sac dans mon dortoir, faire un brin de toilette et je pars repérer le début de la montée.
Vers 19h00, Gourou et Titi débarquent, s'installent à leur tour. Eux ont prévu la traversée de l'aiguille de la Vanoise. En ce qui concerne ma course, Gourou me fait remarquer très justement qu'à 5h00 il fera bien nuit et que le départ du sentier risque d'être difficile à trouver de nuit. Ce qui m'incite à repousserl'heure de mon réveil de 5h00 à 7h00. Bonne idée, toute la chambrée va se lever à 4h30, ce qui va me permettre de roupiller 2 heures de plus dans le calme le plus absolu après une nuit assez bruyante. .


 Dimanche matin, après un copieux petit dej, il est temps de se préparer pour soit disant 3/4 heures de montée. 8h00, je quitte les 2 calus qui partent pour 5 bonnes heures d'escalade. Premier constat lors de la montée, c'est beaucoup moins raide que ça en a l'air d'en bas.

Il me faut 1 heure pour monter au bord du glacier (au centre, la le Mont Pelve). C'est aussi le point de départ de la traversée des glaciers vers le refuge de l'Arpont. C'est là que je repère une sente qui semble remonter la crête rocheuse qu'on voit bien du refuge. C'est l'occasion d'éviter une remontée du glacier de Roche Ferrand qui a l'air fastidieuse. Au début, il y a 2 murs à escalader, faciles mais assez exposés (chute interdite). Dans un premier temps, je n'ose pas y aller, mais la perspective de devoir redescendre jusqu'au glacier pour le remonter et contourner la crête me motive et je force les 2 passages finalement assez facilement. Le reste de la crête est une formalité et à 9h45 je suis au sommet, assez surpris en repensant à l'horaire que m'avait donné la gardienne du refuge. En prenant la crête, j'ai gagné du temps.
Au sommet (3212 m), j'ai la surprise de découvrir une vierge, bien marquée par les impact de foudre, devant le sommet de la Grande Motte et dans le creux celui de la Grande Sassière.

Vers le sud, la vue est imprenable sur la Dent Parrachée, le dôme de Chasseforêt et les glaciers de la Vanoise (de gauche à droite)

Très jolie vue également sur le plateau du refuge de la Vanoise, ses lacs, et les murailles rocheuses de la pointe de la Grande Glière et de l'Epena
10h30, après avoir mangé un bout, un petit vent frais me déloge du sommet et je commence la descente du sommet pour rejoindre le glacier où je sors le piolet et les crampons, plus par commodité que par nécessité.
A la sortie du glacier, je repasse sous le début de l'arête rocheuse et ses  ressauts.

A la sortie du glacier, je retrouve la grande pente que j'ai remontée à l'aller et m'offre une descente pleine pente plutôt ludique et toute en adhérence sur des dalles rocheuses bien inclinées, avant de traverser pour descendre toujours droit dans la pente un immense pierrier qui m'amène quasiment au pied de la descente. 12h20, j'arrive au refuge après 1h55 de descente (pour 800 m de dénivelée).
Je repars et monte au col de la Vanoise au dessus du refuge pour avoir cette vue à tomber du glacier des grands couloirs.

Puis je scrute au jumelles l'Aiguille de la Vanoise et aperçois 2 silhouettes sur le fil de l'arête sommitale. Je devine Gourou et Titi en train d'en finir avec leur traversée. Je décide donc de partir à leur rencontre et les retrouve au pied de la muraille (ci-dessus).


A la descente, un dernier regard sur  le profil de l'Aiguille de la Vanoise.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Tes photos sont magnifiques.
C'est quand que tu m'y emmenes?

Anonyme a dit…

c'est quand tu veux très chère, enfin en fonction de ton emploi du temps de "star", bien sûr