13 octobre 2007

Lac des Rouies - 2722 m

Samedi, grand beau malgré quelques brumes matinales vite dissipées.

Rdv avec mon frère à 8h00. 7h45, il m'appelle pour me dire qu'il sera un peu en retard. Là, instictivement, je mets la frontale dans le sac. On en reparlera plus tard. Une manip de voiture, une lettre à poster et un plein d'essence plus tard, nous quittons Gre vers 10h00 direction Champhorent dans les Ecrins.

Départ de la voiture à 11h20, arrivée au refuge de la Lavey 12h30, arrivée au lac vers 16h00 après 4 ou 5 km quasiment plats, puis une dernière montée de 700 m hors sentier, avec une moraine terminale interminable.
Le matin (ouais bon, 11h00) au parking, il reste encore quelques voiles nuageux en altitude.


 belle lumière

jolies couleurs












Au-dessus du refuge, le loooong faux plat à remonter rive droite, difficulté 0 jusque vers 2200 m.

Vers 2000 m, on décide de remonter directement dans le lit du torrent sur la droite


Le lit du torrent d'un peu plus près, facile à remonter au milieu de blocs instables. En tout cas droit dans la pente, on prend rapidement de l'altitude,


Vers 2400 m, on arrive au sommet du torrent, et surprise, il reste 200 m de moraine + une centaine de m de barre rocheuse. Ça sent le but, on ne voit pas trop où ça passe, il est 15h00. Quelques hésitations et on repart, pour le pied de la barre et une traversée vers la droite suivie de quelque pas d'escalade facile (quoiqu'un peu expo pour moi, alors que mon frère fait son chamois, tranquille).
 
 
 

Vue grand large vers le sud-ouest sur le glacier des Selettes, vers la brèche de l'Olan.




16h00, on est enfin au lac (4h30 de montée, avec quelques pauses photo ou grignotage), niché dans un cirque glaciaire de toute beauté.



Le bord du lac offre une belle vue sur le Pic (à gauche) et l'Aiguille de l'Olan (à droite)


 Plus haut, c'est une belle chute de séracs et le reste du glacier recouvert par les rochers.


Belle ambiance, la montée vers le glacier et la voie normale des Rouies, mais il est temps de redescendre
Rapidement, nous perdons le soleil qui se cache derrière la cime du Vallon.

Nous rejoignons ensuite la grande pente herbeuse, plus agréable à descendre que le torrent, que nous retraversons vers 2200 m.


Ensuite, une traversée descendante nous permet de récupérer rapidement le sentier vers 1900 m puis nous mettons le turbo pour rejoindre le refuge


 non sans profiter de l'embrasement puis de l'extinction des sommets environnants.
19h00, nous sommes au refuge et continuons la descente. 19h30 on sort la Frontale, ben parce qu'il fait nuit (tiens donc), 20h00 il fait nuit noire quand nous arrivons au pont du Vénéon où nous attend la remontée mortelle vers le parking avec la fatigue qui commence vraiment à se faire sentir. Et encore une journée magnifique.

Aucun commentaire: