02 novembre 2008

Notre classique : La Jasse

Dimanche matin, beau temps, beau lever de soleil qui annonce une dégradation.

Rendez-vous 8h avec le frère (dont le départ pour le soleil et les tapas se rapproche) chez le Chaffaroux pour notre montée à la Jasse qui est devenue une classique de novembre (l'année dernière, on s'était arrêté aux lacs du Vénétier pour un entraînement à la recherche d'Arva). Départ de la voiture vers 9h, on trouve la neige tombée récemment vers 1600 m.


Au bout d'une petite heure on dépasse le habert d'Aiguebelle et on attaque la montée vers les lacs. Les quantités de neige sont réparties inégalement suivant les endroits


C'est justement dans la traversée des lacs qu'on trouve la plus grosse accumulation de neige fraiche. Une traversée tendue au milieu d'un amas de blocs rocheux, parfois on s'enfonce jusqu'aux cuisses, parfois, on se coince les jambes entre les rochers. Bien concentré, ça passe.


La suite remonte une croupe facile faiblement enneigée. Puis au lieu de tirer directement vers le fond de la combe, on passe hors sentier pour rejoindre la crête entre les dents de Bédina et la Jasse, montée raide mais rapide et facile.


Une partie neige, une partie rocher,


et on arrive sur la crête, bien confortable, même si là-aussi quelques accumulations au milieu de blocs rocheux rendent la progression difficile.


On passe quelques minutes au sommet et juste avant de descendre, un coup d’œil dans la combe de la Dent du Pra et j'aperçois un mouvement entre 2 rochers. 10 secondes plus tard, j'ai pas rêvé, il y a bien un chamois, impressionnant d'aisance et de rapidité.


Impressionnant d'ailleurs de le voir passer une corniche verticale qui doit bien faire 2 mètres.


Une idée du transport de neige qui a eu lieu lors de al dernière chute : une congère de 2 mètres sous le sommet. On a vérifié, on est passé juste en-dessous.


Descente directe du sommet,


en repassant par les lacs pas encore complètement gelés. L'année dernière à la même époque, il y avait quand même plus de neige.




Une dernière descente en neige dans la pente sous les lacs et on est à la voiture une heure plus tard. On finit la journée par vider le frigo du Chaffaroux qui n'est pas bien rempli (le frigo hein), c'est une honte. Dire qu'on le nourrit en rando (c'est pour ça qu'il a un sac léger et qu'il va plus vite que nous) et qu'il a à peine de quoi reconstituer nos réserves une fois revenus à la civilisation !

Aucun commentaire: