14 janvier 2007

Pic Blanc du Galibier (2955m)

Dénivelée : 1000 m

Direction le col du Lautaret avec Titi pour aller faire cette classique de début et fin de saison : le pic blanc, expo sud est .
Parking juste avant le paravalenche s'il reste de la place
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En voyant la langue de neige ci-dessus, Titi commence à me dire qu'il n'y a pas beaucoup de neige, que de l'autre côté de la route, le vallon de combeynot est à l'ombre et qu'il doit y avoir plus de neige. Pas sûr. Après une petite discussion, il se range à mon avis et on peut partir direction le Pic Blanc.


On rejoint la route du galibier bien enneigée, sur laquelle on apercevra 2 vieux bouquetins, allongés au soleil (la belle vie quoi, si seulement y avait pas ces pu... de randonneurs qui veulent les voir de plus près). Qui, moi ? meuh non


Vers 2400 m, on quitte la route pour enquiller la combe qui monte au sommet, dans laquelle on va enfumer un troupeau de crabes (oui d'accord, de surfeurs), et pourtant c'est pas la grande forme.

Au bout de 2h30 de montée, on arrive au pied de la pyramide sommitale, une pente d'une centaine de mètres dans les 30°. Juste avant d'attaquer cette pente, un autre groupe de crabes (Hein, à pardon, de surfeurs, décidément) a la bonne idée de quitter le sommet.

Petit stop au col avant le sommet pour prendre cette vue des Aiguilles d'Arves (ça dépend, ça dépasse)

Le Titi au sommet, heureux comme un Prince. Derrière, on reconnait de gauche à droite les Agneaux, le Pelvoux et la barre des Ecrins (le versant à l'ombre, c'est là qu'il voulait aller, non mais des fois). Qui c'est qu'avait raison ? Allez Titi, dis-le !!!

La vue sur la face Nord de sa majesté la Meije n'est pas mal non plus,

Vers l'ouest la vue est bien dégagée sur la combe voisine et son sommet, le pic des 3 Evêchés, plus difficile d'accès (45/50° dans la dernière pente)

Vers l'est, la vue est dégagée vers le col des Rochilles, le Pic et le Mont Thabor

Vers 14h00, on commence la descente sur une super neige, la pente sous le sommet étant envahie par un nouveau troupeau. Pas besoin de mettre la veste, la windstopper suffit. Puis pour rejoindre la route, ce sera une alternance de neige croutée, vitrifiée dans certaines expos N et E et lourde côté S, mais ça descend très bien. Que du bonheur.

De retour sur la route, qui a dit qu'il n'y a pas de neige ? Bon d'accord, là c'est une accumulation, mais quand même.

Juste au dessus de la voiture, reste plus qu'à retrouver facilement la langue de neige remontée le matin pour arriver à la voiture ski au pieds. Finalement, du bon ski, suffisamment de neige dans le coin.
Et la cheville ? ben encore un peu douloureuse, mais ça tient.

Au retour, Belledonne prise dans la voiture juste après BDO (Bourg d'Oisans, pour ceux qui connaissent pas).

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