23 juin 2007

Grand Pic de la Lauzière - 2829 m

Encore un hold up en Savoie.
Samedi, départ 6h30, non 7h45, en retard le Titi pour une fois, direction le massif de la Lauziere et son point culminant, le Grand Pic, dans la Gouroumobile avec le Gouroumaboule (quel humour !!!)
Côté météo, déjà sur l'autoroute, on doute vu les nuages noir présents sur la Savoie.


Côté itinéraire, on passe par Albertville puis direction le col de la Madeleine. On traverse le petit village de Celliers et on se gare au niveau du pont de la valette vers 1500 m. 
9h00, on décolle de la voiture pour remonter la combe qui est en face de nous. Montée tranquille dans un alpage au milieu des rhodos en fleur.


On ne se plaint pas, pour le moment on est au soleil, malgré une couche nuageuse qui fait l'ascenseur vers 2000 m, juste de quoi gêner la vue, mais pas gênant pour la montée.


Vers 2300, on arrive à la limite de  neige, on mange un bout,

on met les crampons et on sort le piolet.


Reste plus que 500 m de dénivelée et un petit glacier encore bien enneigé à remonter pour accéder au pied de la dernière difficulté (le sommet est au milieu de la photo, au fond). La pente avoisine les 30°, rien d'extrême.


Pour l'accès au sommet, on arrive à un petit col, un cairn, une vague sente et on décide de continuer sur une petite arête rocheuse facile, séparée par un névé sur lequel la pente doit friser avec les 45-50°. On préfère le rocher,


C'est là que l'ambiance haute montagne se fait un peu plus présente, avec le rocher qui se redresse franchement. L'escalade est facile, mais l'exposition un peu plus marquée, et la corde peut se révéler utile.


 Au sommet, finalement, Grand soleil, pas de vent, des nuages tout autour qui se déchirent,

laissant apparaître peu à peu nos hauts sommets régionaux entre autres les sommets


Puis vient le moment de redescendre. Nous discutons un peu avec les deux autres randonneurs qui ont rejoint le sommet par un autre passage, par lequel nous décidons de descendre. A priori, il s'agit du passage emprunté par ceux qui font le sommet en ski de rando en hiver et au printemps.



Le début du passage est le plus facile avec un petite cheminée à désescalader sans problème. En-dessous c'est un peu plus exposé. Le rocher est particulièrement délité, et la fin du passage rocheux présentant un mur quasiment vertical, entrecoupé d'une sorte de corniche, bien pratique toutefois. Là aussi, l'exposition est moyenne, mais la chute reste néanmoins déconseillée.


En-dessous, il y a une belle pente de neige (environ 40° sur le haut), rien de bien méchant, mais si on peut évitier de glisser ...

 
 Les copains ont ma banane.


Reste plus qu'à descendre


tranquillement. Vers 2200 m, on peut ranger les piolets et les crampons.

Et toujours ce cadre magnifique.


Retour par le col de la Madeleine, face au Cheval Noir (objectif dans les cartons)



et le Grand Pic versant Sud Est.
A refaire, à ski par exemple.

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