01 octobre 2009

A l'assaut des 3000 de Sierra Nevada

Jeudi, fait grand beau en plaine et les montagnes ont l'air dégagées .


Un petit tour du quartier. Pas vilaines les maisons du coin, même si c'est un peu l'anarchie au niveau des styles et de couleurs.


Puis nous prenons la direction de la Sierra Nevada, pour nous rapprocher de toi, Seigneur. Non j'déconne, on a envie d'aller taquiner le point culminant du coin, le Mulhacen, 3480 m ou 3479, ou 3482, (sont incapables de se mettre d'accord sur l'altitude réel selon que l'on regarde sur le net, sur les cartes ou dans les livres).


Des collines à traverser, une route en construction depuis ...,


et on arrive à Trevelez, un petit village typique de la Sierra, idéalement situé à flanc de montagne, point de départ de plusieurs randos.


Des rues magnifiques, toutes en montée


ou en balcon. Un véritable havre de paix. Z'ont pas l'air stressé les gens ici.


Les animaux non plus, d'ailleurs.



Une petite erreur au départ du village (faut dire que la carte au 1/50000 est tout sauf précise, faudra leur dire aux espagnols comment on fait une carte) et on se retrouve sur le sentier en balcon qui remonte la vallée au-dessus de Trevelez. Pas de regret, l'autre option est de remonter le versant sud pour passer dans la vallée d'à côté, et avec le plafond nuageux vers 2300 m, on y verrait rien. Mais un peu de frustration, avec la carte on vraiment du mal à se repérer.


Comme d'hab, on a des nuages


mais suffisamment de visibilité pour ne pas se paumer et trouver l'itinéraire.


Au bout de 3 heures de montée efficace, on arrive au lac Hondera (Laguna Hondera) vers 2800 m (1400 m de D+). Il nous resterait 2 heures pour atteindre le premier 3000, mais avec les nuages, la vue serait bouchée et on n'a qu'une seule frontale. Une petite pause au lac, on commence la descente par le même chemin.


avec les nuages qui nous laissent tranquilles.


Rencontre au-dessus du village avec les autochtones. Ci-dessus Pedro qui rentre des champs.


Cohabitation bourricot/canasson.


Y a bon les fougères.


Un long moment passé à se piquer les doigts pour ramasser les mures qui jalonnent le sentier dans les éclairages du soir, et on arrive à la voiture pile à la nuit.

Une belle journée découverte de ce massif. Maintenant qu'on connait l'accès par le sud, faudra revenir pour sortir les sommets.

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