29 janvier 2011

Valloire : Rando raquettes sans raquettes, sans bâtons, sinon c'est pas drôle

Le RDV était pris depuis août dernier : on prend les mêmes et on recommence ou plutôt on continue. Cette fois, on a fini la fondue à 2h du mat. Je voulais emmener la limit family au sommet des pistes de Valloire (exit le ski vu qu'Isa ne skie pas, enfin vu les conditions neige... , pas de souci, on s'adapte), mais en sortant du télécabine, ça souffle déjà fort. Comme je pensais emmener mes invités sur les crêtes, j'ai fait l'impasse sur les raquettes et j'ai oublié mes bâtons. Mais dans un éclair de lucidité, j'ai quand même pris les pompes d'alpinisme, les guêtres et le piolet (ça peut toujours servir). Et tout ce petit monde (Yaïe et Pion avec leurs casse-croûtes respectifs, le mien étant resté dans la vallée pour quelque sombre raison) se retrouve sur les pistes. Vite il faut improviser, trouver un itinéraire de repli. Une petite montée le long d'un téléski (sans raquettes, j'ai de la neige jusqu'aux genou, mmmmh, ça va être une bonne journée) et on tombe la-dessus


L'aiguille Noire engluée dans un monstrueux retour d'Est. On va avoir cette vue quasiment pendant toute la sortie.


la même en couleur un peu plus loin


Alors, il y a ceux qui ont des raquettes et qui sont contents


et ceux qui ne laissent rien dépasser, et qui sont contents aussi.


Les 3000 habituels sont là, toujours aussi beaux.


A l'origine, j'avais prévu de redescendre des crêtes par les remontées mécaniques, mais on a changé d'objectif et d'avis. On rentre à Valloire à pied. Un petit bout de piste noire, dommage que j'ai pas les skis, la neige est super bonne, ici.


Pion et la croix


Pion sous la croix, j'aime bien cette photo.


Il a un malaise le chalet ?


On a rejoint un sentier Vtt. Là, c'est pas pour être myso, mais les mec sont descendus directement dans la pente, sur les fesses pour ceux qu'on pas de raquettes (mais pourquoi j'ai pas pris les skis ???), et les filles ont fait le tour. Chacun son chemin.


Bientôt toutes les paires de raquettes vont se retrouver sur les sacs. Fini la neige, bonjour la glace, vive.


Le sommet du jour avec son écharpe. A partir de là on ne le verra plus.


Elle a un problème la voiture ? Là on est sur la route à moitié verglacée qui descend au village. En coupant un lacet, on vient de déranger un lièvre avec Pion. Pas eu le temps de dégainer. Trop rapide.
Et voilà, une belle journée, un itinéraire un peu improvisé, tout le monde est revenu vivant. Et on a bien rigolé.

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