15 juillet 2007

La chasse aux 3000 - Mon tas de cailloux préféré : le Vieux Chaillol - 3163 m






Le vieux Chaillol, c'est... comment dire, un de mes préférés, un des plus beaux. Un des 3000 les plus faciles, mais néanmoins exigeant, qui se mérite, qui donne une vue terrible sur les faces sud des sommets des Ecrins . Un sommet qui propose plusieurs itinéraires possibles, avec certains passages incontournables tout de même.

2 ascensions en 2005, arrivée au sommet avec les nuages. Raté pour la vue.
3ème tentative : Dimanche 15 juillet 2007. Les conditions sont idéales. La sortie de la veille a laissé des traces, les jambes sont lourdes, pas envie de me lever tôt. Lever 8h15, départ 1 heure plus tard pour 110 bornes aller. C'est loin, c'est long (surtout avec le $<##"@@ de camion qu'on va se prendre sur la route de Corps), mais ça vaut vraiment le coup. Air pur, lumière exceptionnelle. La route vers le sud est magnifique. 11h00, je suis à Chaillol 1600. 11h15, je pars. Je vise le sommet en 3 heures. Départ au pied des pistes pour en remonter une entre un télésiège à gauche et un téléski à droite.




Rapidement, je suis en vue de la première partie, la montée au col de la Pisse.
Au fond du vallon au dessus du parking aménagé, j'ai le choix. Soit le chemin de gauche, soit celui non balisé droit dans la pente au-dessus du réservoir (l'itinéraire de ski de rando), soit celui de droite qui remonte en lacets dans la forêt, pas trop raide, confortable, ombragé, bref celui que je choisis.

En 50 mn, je sors de la forêt et me retrouve à l'aplomb du réservoir à canons. C'est qu'on rejoint l'itinéraire direct

L'intérêt de la montée au col de la Pisse, ce sont ces formation rocheuses sculptées par l'eau,


  un torrent presque à sec dont le lit est entrecoupé de cascades (quand ça veut bien couler), j'adore !


12h45, j'arrive au col (2354 m), point d'entrée dans le parc des Ecrins, qui dévoile la pyramide sommitale. Suis pas encore arrivé. Au niveau du temps, pas de souci, grand beau, pas trop chaud avec la petite brise bienvenue qui vient rafraichir.


Du col où on peut descendre vers Molines en Champsaur, il suffit de suivre la multitude de sentes qui montent vers le sommet du vallon et longe une petite barre rocheuse, au début dans une belle pelouse alpine,


qui fait rapidement place à un paysage lunaire de toute beauté.



Un coup d’œil en arrière, on est passé au-dessus du Tourond et des Pointes de la Venasque


Vers 2600-2700m, on rejoint les restes du canal de Mal Cros construit au XIXe pour irriguer le Champsaur avec l'eau du glacier du même nom, a quelques minutes de la cabanes des parisiens




Vers 2800, après être passé par la cabane des parisiens, on attaque la dernière montée. Ça passe partout , c'est un peu raide, la fin semble interminable, mais
 


La vue au sommet vaut largement le déplacement, hasard sur la barre et le dôme


ou le Sirac par exemple



Vers l'est, on surplombe le vallon Mal Cros et son lac .


Un bon moment au sommet, puis il est temps de redescendre, d'abord sur la cabane des Parisiens 


puis c'est la traversée ponctuée de curiosités




sous le Tourond




avant de repasser par le col de la Pisse pour la dernière descente


pour retraverser les torrents



Même de loin ça a de la gueule.



Ayant remonté le vallon côté Est, je décide de descendre versant ouest,


19h15, la boucle est bouclée, j'arrive au panneau indiquant les randos du coin. Reste 20/30 mn pour rejoindre la voiture. Difficile de se paumer ici.

A faire, à refaire, à rerefaire; à re.... .




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