22 février 2008

Allo la Police, Y a un bus planté sur la route !!!! Merci le GPS - Pas de la Coche

Samedi, MF annonce encore un temps de malade pour tout le week-end, l'occasion d'une petite collective avec Gourou Maho, 'Tite Marie et le frère, vers le Pas de la Coche, rando courte, facile et qui présente un concentré des difficultés qu'on peut rencontrer en ski de rando, et qui permet d'éviter de faire de la route un jour de chasser-croiser alpin.

Déjà dans la montée à Prabert, ça part mal : la route fait 3 m de large et on choppe un bus hollandais qui monte (précisons que je n'ai rien contre les hollandais). Au croisement avec la route de Prapoutel, que logiquement le bus devrait prendre à gauche, ledit bus décide de continuer tout droit, au-dessus de Prabert. Oui, mais la route est normalement encore fermée/enneigée et/ou gelée (ça dépend de l'heure). Arrivé à la barrière nouvellement installée et qui est ouverte malgré le panneau route fermée, le bus continue malgré les appel de phare et coup de klaxon du frère.

Nous, on s'arrête à la barrière, on s'équipe et on part sur la route. Au bout de 10 mn, on croise une dame qui cause pas français, inquiète (elle a les larmes aux yeux), qui nous dit être descendue du bus parce qu'elle avait peur. Une petite discussion plus tard, elle remonte la route avec nous pour retrouver un groupe de ses congénères, qui nous explique que le bus est planté plus haut sur la glace. Nouvelle discussion, on leur dit d'aller attendre village de Prabert. Nous arrivons au bus 15 mn plus tard. Le chauffeur est en train de chainer et va devoir se taper la route étroite en marche arrière, alors que le bus prend toute la largeur de la route. Bonne Chance !!!!
Finalement, avant de continuer, nous appelons la gendarmerie pour l'informer de la situation. Là aussi, discussion irréelle : allo, y a un bus planté sur la route de Prabert, oui Prabert, au-dessus de St Agnès, vous connaissez ? Non ? Brignoud ? non ? Grenoble ? Ah oui, ah bon. Bon ben il est là, en train de chainer et il va devoir reculer sur la route. Le chauffeur nous a dit ne pas avoir besoin d'aide, mais nous on pense que ça peut être dangereux... . Finalement, on aura l'explication : Le chauffeur a suivi Jean-Jean, euh non Tom-Tom qui lui disait de prendre tout droit au lieu de tourner à gauche comme l'indiquait le panneau et les gens dans le bus. Comme quoi, un GPS ça ne remplace pas une bonne carte et un mec qui sait lire les panneaux. Enfin, je dis ça, je dis rien.

Avec tout ça, on a bien perdu une bonne 1/2 heure, mais c'est pas grave, on va pas loin, pas haut, donc ça ira bien. La montée est tranquille sur une neige béton jusque vers 1900 m,



puis on va trouver une poudre tassée légèrement croutée pour la montée au pas, le passage à l'ombre qui peut être exposé aux coulées en cas de grosse chute de neige.


Arrivés au Pas de la Coche, on a une vue sympa sur la Chartreuse, légèrement gâchée par la ligne HT. De là on décide d'aller manger un bout un peu au-dessus, histoire d'arrondir le D+ de la journée à 1000 m.


On se trouve un bout de sommet sous le Pic du Pin, qui nous offre une vue somptueuse vers notre Grand Pic.




Plus haut, y en a qui se tirent la bourre sous la surveillance du Grand Pic.


Avant de repartir, je pars repérer le passage pour réaliser une petite boucle autour du Pas du Pin par le col de l'Aigleton. C'est raide sur le haut de la traversée, mais en descendant dans le vallon, ça doit bien le faire. En face, la Belle Etoile et la col de la Vache nous tendent les bras.


Un peu plus loin, le pic des Eustaches et le Pic Bunard se prennent pour des grands,


à l'image de l'Etendard et son glacier de la Barbarate.


Retour sur notre chaîne de Belledonne avec la lumière qui va bien,

avant d'enlever les peaux pour la descente sur le habert d'Aiguebelle. Jusqu'au Pas de la Coche, la neige est étonnamment bonne, juste dégelée sur 10 cm, une bonne moquette comme on l'aime. Sous le Pas (photo ci-dessus), les 150 premiers m sont à l'ombre et la neige est tassée, un vrai régal à skier.
Ensuite c'est moins bon, crouté au-dessus du Habert et encore assez béton dans la forêt où les cuisses chauffent. Retour sur la route de Prabert, le bus n'est plus là, et malgré quelques passages en dry, on arriver presque skis aux pieds à la voiture.
Une belle rando à 2 pas de la maison. On peut dire qu'on à de la chance.

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