05 avril 2008

Moquette aux Rochers Motas - 2474 m

Enorme, fantastique, hallucinant, trop bon , une erection à chaque virage. C'est bon vous avez compris, on s'est régalés. On était ici.

Et pourtant, c'était pas gagné, surtout quand on débarque au parking et qu'on voit ça :

Mais où elle est passée la neige ? C'est peut-être pas là qu'il fallait venir aujourd'hui. Au parking, on doute, on discute, on papote, on scrute, on zieute, et finalement on part.

2 heures avant, lever 5h00 (encore), pas motivé. J'y vais que s'il fait beau. Un coup d'oeil dehors, c'est grand bleu. Pas le choix, d'autant plus que Gourou m'appelle, il est partant aussi, mais avec un impératif de retour en début d'après-midi.

7h30, on décolle de la voiture, on verra bien.




Finalement, on chausse au bout d'une 1/2 heure (vers 1600 m). Le regel est excellent. Ca laisse présager du bon pour la suite.

9h00 vers 1900 m, on passe au soleil, la neige commence à décailler en face sud, la montée est vraiment tranquille, on a le temps, y plus qu'à remonter la pente.


Vers le col du sabot versant ouest, c'est bien vitrifié.


Vers 9h30, on est en vue du sommet. La pente va se raidir, d'abord pour arriver au petit col puis sous le sommet.


Derrières les Aiguilletes de Vaujany sont en train de se réveiller. Sous le col, la neige semble plaquée, ça sonne bizarre sous les skis. En plus, il y a une corniche au col. Pas très bon.


Arrivé au col la vue porte sur le versant sud de Belledonne (Pic de la belle Etoile et Pic des Cabottes),


puis sur notre chartreuse.


Au col, il reste une petite centaine de mètres, sur une neige soufflée voire cartonnée, dans une pente qui va se redresser fortement sous le sommet. On finira à pieds.


Au sommet justement, un belle corniche surplombe un pin isolé. Incroyable de le trouver là à presque 2500 m.



En face, ce sont les grandes pentes N/NE du Rissiou, une belle réserve de peuf piègeuse à souhait.


Ca vaut bien un petit zoom sur les sommets et aiguilles caractéristiques.


Du sommet vers le col, la pente est bien fuyante sur la gauche, chute interdite sous peine de gratte-dos sur 500 m minimum.


Retour au col, on enlève les peaux. Les premiers virages sont un peu tendus sur les 50 premiers m, pas bien confiance dans la neige. En-dessous, c'est moquette sur quasiment 1000 m, il est 11h00, l'heure idéale. On enchaine les virages avec facilité. C'est là qu'on se dit que ça vaut largement le lever à 5h00 du mat.



Une 1/2 heure plus tard, on déchausse sur 20 m avant de trouver une ultime bande de neige qui va nous déposer 50 m au-dessus de la voiture. Jamais on y aurait cru en arrivant ce matin.

12h00, on repart pour s'arrêter au Courtep*ille, histoire de reconstituer les réserves devant une bonne assiette de frites et une bière. Yesssssss !!!!!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ç'aurait pas été mieux orgasme à chaque virage ? enfin j'dis ça j'dis rien...

Altivoyageur a dit…

L'un étant la suite logique de l'autre , le message est clair, c'était méga bon.