24 mai 2009

La Pointe de Rognier 2341 m.

Samedi, le temps est plus nuageux que prévu. 9h00 je suis sur le vélo, 9h30 je prends une première averse, je rentre. 10h30, je suis à la maison, ça se découvre un peu. Tant pis, j'ai autre chose à foutre.

Dimanche, il fait meilleur. Départ en fin de matinée direction la Montagne de Presles. Pas d'idée particulière, à par travailler un peu l'orientation dans la forêt, faire des tours et détours avec pour point central Chapotet qu'on avait fait à ski avec Gourou.

Départ direct de la Chapelle de Prodin, la route est carrossable, mais elle passe très bien.


Les chemins sont parfois raides, mais bien larges, super propres . Faudra que je vienne y traîner mon VTT.


1/2 heure et je sors de la forêt en versant Nord Est. Côté fleurs, c'est beaucoup moins dense et fourni que dans les orientations Sud et Ouest.


Un coup d’œil sur la carte, et mon itinéraire du jour se dessine : col d'Arbaretan, Chapotet, refuge de la Grande Montagne.


La montée au col d'Arbaretan se fait sans difficulté, ça passe sur le sentier ou droit dans la pente. En tout cas c'est rapide, ça laisse du temps pour la suite.


La suite justement, direction le col de la Perche et la crête de Chapotet à droite. A gauche, la Pointe de Rognier commence à me faire de l'oeil, mais c'est pas forcément prévu aujourd'hui.


Au sommet de Chapotet, après avoir entendu des motos passer au sommet (c'est pas interdit les véhicules à moteur là-haut ?), je me pose au sommet avec une vue  qui déchire sa race grave. Au réveil après une petite sieste, j'aperçois un nuage qui a une forme bizarre : ça ressemble à un poisson hein ? Dîtes-moi que ça ressemble à un poisson (siiii on voit la queue à gauche). Non j'ai pas fumé le jambon... .


Bon c'est pas tout ça, mais la pointe de Rognier m'appelle. Je ne sais pas s'il reste de la neige, j'ai pris les chaussures basses, pas sûr que ça passe. Il est 16h00, il fait bon, j'ai largement le temps d'aller voir. En plus on devine le sentier sur la gauche du vallon bien au-dessus des restes de névés. Ça vaut le coup de tenter.


10 mn pour descendre de Chapotet jusqu'au col de Perche,


puis ça monte raide et direct sur ce flanc gauche du vallon dans un pierrier bien tuant à la montée, mais qui devrait accélérer la descente.


La bonne nouvelle, le couloir d'accès à l'arête finale semble praticable même s'il reste raide. Il reste également un gros névé d'une 20 de mètre de long dans la partie la plus raide. Facile à monter, on verra pour la descente. La sortie sur l'arête présente aussi un passage très raide de 2/3 m dans de la terre et des rochers délités. Là aussi ça promet pour la descente.


L'arête finale, facile avec 2 gros gendarmes à contourner, ça devrait le faire malgré le gros nuage gris qui s'invite. Devrait pas pleuvoir aujourd'hui, ça va tenir, faut que ça tienne. Pas envie de descendre en courant avec les éclairs aux fesses.


Finalement ça tient et après 20 mn d'arête (sans traîner quand même), c'est le sommet qui donne la vue sur les autres sommets du nord de Belledonne.


Vers l'est, il y a un joli vallon à explorer, avec la chaîne de la Lauzière en arrière-plan.


Une petite demi-heure au sommet, un petit café avec du chocolat (mmmm) et il faut penser à descendre.
Prudence sur la sente qui contourne les 2 gendarmes, rien de difficile, mais chute interdite quand même.


C'est plat mais étroit.


Entre le premier et de deuxième gendarme, ça paaaasse.


Dans le pierrier, une fois passé le petit col et le couloir, parfois c'est raide, parfois c'est plat. Attention s'il y a du monde dessus et dessous, y a rien qui tient. Par contre la descente est super rapide si on accepte de quitter la trace et de descendre avec les pierres.


Un dernier passage raide, une dernière plaque de neige, puis retour au col de la Perche pour tirer directement à flanc sur le refuge de Blattières pour faire le plein d'eau. Enfin c'est le retour par le refuge de la Grande Montagne. 20h00 à la voiture. Tout va bien, une belle rando.

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