08 mars 2008

Chassés par les nuages : La Pointe de la Scia - 2475 m

Samedi, grand beau, normalement. Il a (re)neigé dans la semaine (40-50 cm avec des accumulations de 1m par endroit). Lever 5h30, avec grande difficulté. Je continue mes cogitations. J'ai du mal à me bouger, mais je me force. Je sais qu'une fois là-haut, je serai bien.
6h30, On part avec le frère pour faire ce tour dont on a envie depuis un certain temps : la boucle Pas de la Coche - Col de l'Aigleton. Toujours le même départ, sur la route fermée au-dessus de Prabert. On commence par remonter skis sur le sac la route, enneigé, gélée ou dégagée, c'est selon. Vers 1300 m, on chausse, 20 cm de poudre, ça promet. S'ensuit la montée classique dans la forêt,


dans une belle ambiance hivernale.  


MF annonce beau, mais avec des cumulus entre 1500 et 2000 m. Vers l'est, c'est effectivement nuageux au-dessus de 2000 m. C'est bête, c'est par là qu'on doit descendre,


 alors que vers l'ouest, c'est grand bleu.

Arrivés au Pas de la Coche, le vent et les nuages qui stagnent sur le Pas du Pin et notre objectif nous poussent de l'autre côté, et on décide de monter sur la crête ouest pour voir ce qu'on pourrait faire (quitte à se peler dans le vent-----, autant rester au soleil)














La bonne nouvelle, c'est la couche de poudre fraiche qui nous attend. On est absolument seuls, le pied.








Au détour d'un petit col, notre Grand Pic se dévoile. On est chez nous, tout va bien.




D'autres ont décidé d'aller tâter la poudre dans le raide


 Après quelques montées, descentes, traversées ,nous arrivons en vue de la pente finalement désirée visiblement en poudre, la Pointe de la Scia. Bon on n'est pas les premiers, mais ça devrait le faire.


Un coup d’œil vers le Ferrouillet




















vers les sommets des 7 laux






Petite pause au sommet, capuche obligatoire avec un vent à décorner tout ce qui a des cornes,




Départ du sommet, on descend le long d'une petite arête pour arriver sur la pente convoitée, avec une bonne plaque de glace sur le haut qui rend le premier virage un peu tendu.






La suite se fait dans une couche de 40 cm de poudre en cours de densification.

Pour la suite, au lieu de reprendre la trace de montée, nous décidons de profiter des pentes vierges en descendant dans le vallon qui surplombe la route du Rivier D'Allemont, jusque vers 2000 m, avant de remettre les peaux pour une belle traversée ascendante vers le Pas de la Coche. C'est là que nous allons trouver les contre-pentes en poudre légère. C'est là aussi que l'APN décide de se mettre en grêve.
14h00, on est de retour au pas de la coche. Les nuages ont décidé de s'installer et de déborder vers l'ouest. Du coup, on repart direct, on mangera à la voiture. Nous pensons que la pente sous le col (orientée N) devrait être poudre. C'est le cas, mais il fait chaud, la neige devient méga collante et on se retrouve avec des sabots de 20 cm sous les skis. Bien physique à skier, mais bon, on va pas de plaindre.
1h00 plus tard, on est à la voiture.
Dénivelée : 1500 m

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