02 mars 2008

But au Rissiou

Samedi, pluie. Une bonne occase pour se reposer et réfléchir un peu (si si, ça arrive) sur quelques soucis.
Dimanche, Grand beau avec du vent, on remet ça, dans le même coin que la semaine précédente, à savoir le Rissiou, au-dessus de Vaujany. Même parking, même départ, ça va permettre de voir à quelle vitesse la neige à fondu.

Cette fois-ci, on est 3, le Maître est parmi nous, avec Gourou


Départ du même parking au dessus de la Vilette, skis sur le sac jusque vers 1600 m



alors que l'étendard se réveille (c'est là qu'on se dit qu'on part peut-être une heure trop tard vu l'orientation du sommet (SE).

Une fois la route quittée, c'est tout droit sur la croupe qui surplombe le parking. Un fort vent souffle en rafales, qui nous fait douter de la suite, arrivant presque par endroit à nous faire perdre l'équilibre.



les 2 compères du jour



2000 m, un petit replat marque l'entrée dans la combe du Rissiou (abritée du vent, c'est la bonne surprise)


et donne accès  à la pente terminale, qu'on rejoint vers 2300 m et qui va passer de 30/35° sur les 100 premiers m pour dépasser les 40° sur le haut.


2400 m, on signe le but, à 200 m du sommet. La neige est fuyante sous les skis. La cordée qui nous précède met les skis sur le sac. La descente dans cette pente se fait sur une vieille coulée, au relief plutôt inégal, pas forcément agréable à skier,


Le haut de la descente, 100 m peu agréables, puis quand la pente s'adoucit, on trouve une moquette lisse, parfaite. Un vrai bonheur sur 300 m, jusqu'à la rupture de pente.


Vers 1900 m, on sort de la combe avec une vue magnifique sur l'arête de Cote Belle et la montée au col du Sabot. C'est aussi l'endroit où on commence la session de ski nautique, sur une neige méga lourde, sans consistance où les skis s'enfoncent d'un coup sans prévenir. On va d'ailleurs creuser chacun à notre tour quelques baignoires. Quelques ruptures nettes dans la couche de neige nous incitent à la prudence et à aller chercher les pentes les moins raides. Malgré quelques passages en dry, on arrive à la voiture skis au pied vers 13h30.
 

Le versant S de Cote Belle, on peut oublier, ou alors gros portage.

Un petit pique-nique au soleil plus tard, et on peut rentrer, bien contents de notre journée avec une certitude : on reviendra dans ce coin magnifique.
Deux conseils si je peux me permettre, partir tôt au printemps vu l'orientation des pentes. Attention aux plaques à vent en plein hiver.
Dénivelée dur jour : 1000 m

1 commentaire:

Anonyme a dit…

tu es tagge, VV !
a toi de jouer :)