31 août 2008

La Chasse aux 3000 - But au Col du Replat 3335 m-

Dimanche, Grand beau temps annoncé pour le dernier jour de vacances. On fait 2 équipes, Titi et Gourou Maho qui décollent à 3h30, Marie et moi qui partons à 4h30 (bon d'accord j'ai 1/4 d'heure de retard), + 2 autres copines (bon d'accord 3 équipes), direction la Bérarde.


Départ au lever du jour (pas besoin de sortir la frontale), 2 heures pour remonter le long vallon jusqu'au refuge du Chatelleret. On papote tellement à se raconter nos vies qu'on ne voit pas passer le temps ni le dénivelée.


Du refuge, on suit un sentier un peu plus raide qui monte sous la tête de la Gandolière, prise d'assaut par 3 cordées. L'itinéraire est bien balisé jusque vers 2700 m, altitude à laquelle le terrain devient plus exigeant, plus raide et l'orientation plus difficile.


A partir de là, Marie me laisse décider et je vais faire une belle erreur de lecture de la carte, n'arrivant pas à prendre un repère fiable.


Dans un premier temps, nous prenons la direction du col et de la brêche de la Gandolière


avant de nous raviser et de traverser une immense dalle rocheuse


vers la combe voisine. Toujours dans le doute, on décide de monter directement au col de la Selle - 3200 m -(à gauche). Bien sûr, à ce moment là, on sait à peu près où on est, mais il nous est difficile d'identifier clairement notre environnement proche.


La montée finale est bien raide, dans des blocs instables, mais passe finalement bien.


Le col de la Selle, une belle fenêtre sur le vallon de la Selle, c'est là qu'on se pose.


Un vallon dominé par le glacier du Mont de Lans, le Pic de la Grave et ce qu'il reste du glacier de la Selle.


On n'est pas là où on voulait aller mais on a quand même une super vue sur les sommets mythiques des Ecrins.

Au bout d'un moment, un randonneur monte vers nous. Plus il se rapproche, plus il ressemble à Gourou. C'est bien lui qui nous apprend que le Titi a été assailli par le mal des montagnes dans la montée au col du Replat (eux au moins ils étaient dans bonne combe). Un bon moment plus tard, on descend vers Titi qui a repris des couleurs et on se fait une petite séance photos (censurées les photos avec nos tronches de vainqueurs).


Avant de commencer la descente, on coup d’œil d'où on vient. Pour le col du replat, fallait juste suivre une vague sente cairnée pour arriver entre les 2 pointes au centre de la photo.


Retour dans la combe du Chatelleret,


avant de s'incliner devant la Reine Meije. Magnifique


Une petite pause à côté du refuge, juste sous le Pic Nord des Cavales,


et on repart pour 2 heures de descente à s'en mettre plein les yeux, notamment devant le vallon de Bonne Pierre, dominé par les sérac et les couloirs du Dôme des Ecrins, sacrément moins accueillant de ce côté.


Une dernière montée, un dernier coup d’œil en arrière. Fin d'une belle journée d'été dans ce sanctuaire de l'alpinisme, en très bonne compagnie. On reviendra, c'est sûr.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

en très bonne compagnie ?? mais j'étais pourtant pas là... je comprends pas

Altivoyageur a dit…

Oui mais toi quand t'es là, c'est en excellente compagnie. Y a plusieurs niveaux, et avec toi on tutoie les somments, tu comprends ? Je te sens rassurée là.

Anonyme a dit…

oui bon, n'en fais pas trop quand même, hein

Altivoyageur a dit…

Ah bon, ça se voit ? T'inquiète pas, vous êtes plusieur(e)s à tutoyer les sommets.