18 août 2008

Retour au Pic du Canigou

Lundi, grand beau temps. Départ tôt pour emmener Gourou et le Kalu au sommet de ce monument catalan.

Départ du col et du refuge de Mariallès - 1700 M (où l'on accède en voiture par une très bonne piste - l'année dernière j'était parti du Col de Jou, 400 m plus bas).


Montée vraiment tranquille à flanc de montagne le long d'un immense ravin


jusqu'à l'alpage du refuge Arago (2123 m) atteint au bout de 2 heures,


et point de départ de la combe finale.


Jusque vers 2300, la combe est facile à remonter, en pente douce. Au-dessus, même si le sentier est excellent, ça se redresse furieusement


jusqu'au pied de la fameuse cheminée, incontestablement le plus beau passage de la rando


entre des tours rocheuses


Un escalier naturel haut d'une centaine de mètres de plus en plus raide


qui finit directement au sommet.


Au sommet justement, c'est rendez-vous avec la foule, montée par la voie normale, qui passe par le refuge des Cortalets, accessible en voiture par une route carrossable qui monte jusqu'à  2150 m (ci-dessus la crête au-dessus du refuge situé sur le replat à droite de la photo).


Début de la descente dans le haut de la cheminée, désescalade très facile avec de très bonne prise. Reste à ne pas canarder ceux qui sont en-dessous, et à éviter de s'en mettre une, ça peut faire mal.


Toujours le début de la descente juste à côté de l'arête qui plonge sur le versant NW.


La partie large de la cheminée vue du dessus


Toujours la flamme de pierre juste en face


et la même avec une perspective différente. Belle ambiance.


Retour sur l'alpage, petite pause au milieu des fleurs (ci-dessus ce qui ressemble à une Aconit Napel, inconnue au bataillon d'ailleurs)


La descente sur le refuge Arago, face au soleil


puis avec le soleil dans le dos, 1 mn plus tard (impressionnant le contraste de couleurs et de lumière)








Variété des paysages dans la dernière partie de la descente, 1h10, 4/5 km pour moins de 400 m de dénivelée,


A quelques minutes du parking, une vue globale (c'est beaucoup dire) du début de l'itinéraire. Le sentier (invisible) remonte dans la forêt à flanc de la pente de droite avant de traverser un ruisseau au fond du vallon au centre.

Assurément un sommet à découvrir par la cheminée, ainsi que de nombreuses boucles possibles dans le coin.

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