18 octobre 2008

Les 14 2000 des Bauges : La dent D'arclusaz 2041 m

Samedi, encore un temps à mettre le nez dehors. Encore une sortie entre frères avant le départ dudit frérot vers des cieux plus ensoleillés au Sud, beaucoup plus au Sud.

Pour le topo, c'est ici.


Départ du parking du col du Frêne (au-dessus de St Pierre d'Albigny). Le ton est donné avec un groupe de chasseur (sympas) en pleine battue au cerf.


L'itinéraire est une succession de passages en sous-bois et en clairières. Le sommet, c'est le gros caillou au dessus de la grosse pente d'herbe.


Paysage assez varié au niveau végétation, ambiance feutrée une fois qu'on passe la porte sous les sapins.


Ca sent bon les champignons.


Après la remontée d'une crête en sous bois, on arrive sur une colline


qui redescend sur


le col de Potat (1351 m), fin de la partie facile (comprendre pas trop raide) idéale même pour une balade en VTT.


La suite c'est soit un sentier qui remonte la pente à flanc, soit dré dans le pentu. C'est raide.

Vers 1500/1600 m, on sort de la forêt, ça se raidit de plus en plus. C'est là qu'on récupère vers la droite le sentier qui monte en lacets de chaque côté de la crête.


Côté sud de la crête, ce sont les falaises qui surplombent directement St Pierre d'Albigny et que l'on voit de loin.


Un petit zoom sur le col du Potat, et derrière la colline, un des hameaux situés sur la route du col du Frêne. Y a pas plus direct comme itinéraire


Plus haut, on bute sur les falaises.

que le sentier longe par la gauche. C'est là que les difficultés vont commencer.


Après une partie horizontale, le sentier monte directement dans une pente qui se raidit franchement et dans un mélange de rochers patinés et de terre un peu boueuse. Rien de bien méchant, mais c'est méga glissant avec l'humidité. Une centaine de mètres plus haut, on débouche à un col sur l'arête menant au sommet après un passage câblé facile dans une cheminée.


Du col, l'itinéraire suit une étroite sente à flanc d'une raide pente, traversée par endroits de dalles rocheuses bien inclinées et câblés pour certaines.


2h40 de montée et on est à l'antécime face à la croix, immense, qui marque le sommet.


Ce que j'aime dans les Bauges, des sommets de partout dominés par le point cluminant des Alpes occidentales.


Côté sud, c'est la valle de l'Isère vers la jonction entre Savoie et Grésivaudan.


Une petite heure passée au sommet avec le soleil plus ou moins voilé, puis on attaque la descente, par le même chemin. On retrouve le soleil un peu sous la cheminée. Par contre, la petite inquiétude que je nourrissais à la montée se confirme : c'est hyper glissant, on a l'impression de marcher sur des oeufs. Concentration maximum, on regarde où on met les pieds et où on pose les mains, et ça passe bien.


Retour sur la partie facile du sentier qui surplombe des pentes bien raides.


Comme à la montée, on repart droit dans la pente.


Retour à la colline de l'Epion pour un festival de couleurs d'automne.


Ci-dessus les pentes que le sentier surplombe en face sud.



Un balisage typiquement Bauju. Facile de se repérer avec ça.


Retour à la voiture vers 17h00, discussion sur les champignons avec un chasseur et on a juste le temps de profiter des restes du coucher de soleil sur la Charteuse.

C'est sûr, on reviendra dans les Bauges, après le Trelod en 2007, il en reste encore 12.

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