11 juillet 2009

La crête de Rattier - 2474 m - Y a du gaz

Samedi, grand beau pas trop chaud annoncé. La motivation continue à revenir tranquillement.
Un barbecue avec Gourou et Rdv est donné à 7h00 pour une virée dans le Dévoluy, pile au-dessus de Mens, un coin que je connais mal niveau montagne. On cherche un peu le départ, sachant que Gourou veut faire une boucle. 8h, on quitte la voiture et on commence la longue montée tout en forêt vers le refuge de Rochassac.


Au refuge, on est sous la crête qu'on va remonter dans un moment. Côté météo, il fait plutôt frais et le ciel est bien laiteux. Pas trop ce qui était annoncé.


On essaie de couper hors sentier, et c'est là que le piège se referme dans les hautes herbes. Des passages entiers dans les orties, en short, où les différentes techniques (passage en force ou en douceur) ne changent rien, ca piiiiique. D'autres passages nous offre des champs de fleurs toutes plus belles les unes que les autres.


Connait pas encore ce spécimen, mais la recherche est en cours.


Un peu plus tard, on arrive dans une zone plus aride et plus raide, que même le sentier il a été renforcé.


Le début de la crête se trouve au col de l'Aiguille. Ambiance bizarre avec cette brume qui donne au coin un côté fantomatique. C'est là qu'on se décide à quitter les chaussures basses pour mettre les grosses pompes de montagne. Les difficultés vont commencer.


Le début de la crête est facile, et monte jusqu'à un ressaut en mauvais rocher qu'il faut contourner par la droite, moyennant une descente d'une cinquantaine de mètre assez expo sur un terrain instable. C'est après que ça devient franchement plus raide.


Il est même possible d'éviter le col de l'Aiguille en montant directement dans les éboulis vers un col évident qui rejoint la crête.


A partir de ce col, commence un long voyage sur l'arête qui reste facile à parcourir dans sa majorité, même si en de nombreux endroits la chute est interdite.


et qui demande beaucoup d'attention, surtout à la descente pour ne pas trébucher et s'en coller une aux endroits les plus raides.


On est passé au dessus de la brume, mais celle-ci reste présente et envahit l'arête par endroits,


avant de battre en retraite pour revenir l'instant d'après



La vue sur les Ecrins est en tout cas somptueuse et on reconnait distinctement Barre et Dôme des Ecrins, ainsi que la Pointe du Vallon des Etages, petite dent qui dépasse à gauche de la masse imposante de l'Olan.


Gourou montera jusqu'au sommet. Quant à moi, les évènements du mois de juin ont laissé des traces, et je m'arrête vers 2300 m. Pas envie de reculer mes limites alors que je ne suis pas super bien en ce moment. Une bonne raison pour revenir avec Titi.


Retour par le même chemin jusqu'au col de l'Aiguille, avec le sommet de l'Aiguille qui nous tend les bras. C'est là haut qu'on ira manger,


sur un immense tapis de fleurs.


Toujours cette vue sur les Ecrins, ainsi que sur le lac du Sautet. Les nuages en ont profité pour se barrer. On peut enfin profiter du beau temps. C'est coooool.


La lumière est géniale pour les photos, que ce soit vers le sud sur l'Obiou, le Malpasset, le Bonnet de L'évêque et la crête de Rattier


ou vers le nord sur le Châtel, avec sa belle piste forrestière qui appelle mon VTT (si si, je l'entends).


Visiblement, on n'est pas les seuls à profiter des bonnes conditions.




Avant de commencer la descente, après une sieste bien agréable, un dernier regard sur le monstre du coin.


Un dernier tour le nez dans les fleurs, et on descend directement hors sentier pour rejoindre un sentier de malade, qu'on se demande par où ça passe d'en haut.


Effectivement, ce sentier parcourt une pente raide coupée par une barre rocheuse que l'on contourne sans difficulté.


Quelques 2h plus tard, on arrive au bas de la descente pour une pause botanique et insectologie. Pas bouger les papillons svp.


De retour dans les champs, un coup d’œil dans le rétro : même si ça n'est pas évident, le chemin de descente longe la barre rocheuse au centre de la photo, la contourne par la gauche avant de passer dessous (vers la droite donc) pour revenir vers la gauche et entrer dans la forêt.




La fin de la descente se fait sur une de ces petites routes de campagne bien agréables.


Une dernière avant d'aller se boire une mousse au fameux Café des Arts, à Mens. Fin d'une belle journée en montagne, en attendant la prochaine ... demain.

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