Samedi, grand beau annoncé le matin avec développements nuageux voire orage en milieu/fin de journée. Après un mois de juin assez chaotique niveau émotions en tous genre, l'envie de retourner en montagne revient lentement. L'occasion d'aller faire cette boucle que j'ai dans le viseur depuis longtemps et dont on me dit souvent que c'est super long, qu'il faut la journée... .
Réveillé à 6h00 sans problème, les yeux grands ouverts, départ de la voiture avant 8h00, 16° au parking, tout va bien. En plus la barrière de Prabert est ouverte le week-end. Oui, tout va bien.
Montée facile au lac de Crop en 1h15 sans forcer (compter une bonne demi heure pour sortir de la forêt). La suite contourne le lac par la gauche avant de remonter les pentes au soleil à droite du cirque rocheux. Plus haut le sentier est parfois raide, mais toujours très bien marqué et on prend vite du dénivelé.
Pas d'arrêt au lac, pas le temps. de toute façon façon la lumière n'est pas géniale.
Vers 2200m, alors que je suis concentré sur ma respiration (merci la méditation en marchant), je lève la tête et me demande si je rêve. Un deuxième coup d’œil me confirme que non. Étonnant non ? (comme aurait dit Desproges). Et c'est la que je me dis : "mais qu'est-ce qu'on se fait ch... à acheter des vêtements techniques.
1 heure plus tard, j'ai retrouvé ma concentration dans la montée à la Brèche au milieu d'un chaos rocheux assez désagréable. En face, c'est le Col de la Mine de Fer et les arêtes qui partent à droite
vers le Grand replomb.
Le fameux chaos à la fin de la montée à la brèche, atteinte en 3 heures. Rien de difficile, mais qui nécessite un peu d'équilibre sur des rochers plus ou moins volumineux et plus ou moins instables.
De la brèche, un petit Aller-Retour au sommet central du Ferrouillet, facile, mais qui nécessite un minimum d'attention parce que la chute est interdite sur une trentaine de mètres. Ci-dessous le vallon de la brèche côté Rivier d'Allemont, par où commence la descente vers le Pas de la Coche.
Au sommet du pic central, le Ferrouillet Sud, la Grande Lance et le col de la Mine de Fer. Le temps est en train de se bâcher, mais ça devrait tenir encore quelques heures
La fleur du jour.
Mais qu'est-ce qu'ils font ceux-là (ça c'est pour le côté botanique et insectologie).
Un coup d’œil vers le haut avec le sommet central que je viens de gravir.
Une petite erreur d'itinéraire et je me retrouve hors sentier dans un vallon pas facile à descendre au milieu des plans de myrtilles, jusque vers 1800 m. A partir de là, c'est le début de la loooongue traversée quasiment à flanc
sur les sentes à moutons vers le Pas de la Coche. Le temps continue à se bâcher lentement mais sûrement.
Un dernier vallon à traverser pour retrouver la ligne Haute tension qui passe au Pas de la Coche. Au fond à gauche, le massif de la Belle Etoile est aussi bien embrumé.
L'arrivée au défilé du Pas de la Coche change un peu l'ambiance qui revient vite au soleil une fois dans le vallon de la Jasse. Une traversée directe hors sentier et un arrêt au refuge d'Aiguebelle plus tard, c'est la descente vers la voiture en un peu moins d'une heure. 15h00 arrivée à la voiture. 6h30 de marche effective sans forcer et avec une erreur de vallon, pas si longue que ça cette boucle finalement. D+: environ 1500 m.Une très belle boucle, un peu sauvage sur un terrain varié. Ça fait du bien de retrouver la montagne dans ces conditions.
2 commentaires:
as-tu demande a ce monsieur (est-ce bien un monsieur d'abord ?) si tu pouvais exposer sa face nord comme ca ?
Tout à fait, je lui ai même dit que s'il passait par là, qu'il se reconnaissait et qu'il n'était pas d'accord, j'enlèverai la photo. Là jusqu'à preuve du contraire, son anonymat est préservé.
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