01 août 2010

Brêche Portetta et Mont Blanc, rien que ça.

Bon, on va pas tourner autour de la montagne, on est venus pour ça :


Cela fait 3 ou 4 ans que j'en avais entendu parler, et les quelques photos que j'avais vues avaient aiguisé ma curiosité.

Dimanche matin, départ direction une usine à ski, quelque part en Tarentaise. Quelque 2 heures plus tard et une petit route qui finit à un lac artificiel, on peut finalement partir. Pas évident la carte au 1/50000, mais on va se débrouiller. Départ un peu au feeling puis on trouve un panneau Chemin des cascades. Ben on va aller voir.


Effectivement, on suit un torrent pendant une bonne demi heure avec une succession de cascades. Joli.


Au bout d'une demi heure donc, on récupère une piste qui nous mène vers un alpage. Le coin est vraiment tranquille, pas une remontée mécanique et presque personne.


Un peu plus tard, on quitte la piste pour un sentier raide qui nous fait prendre rapidement de l'altitude. Si le sentier est bien marqué jusqu'à un croisement, la suite consiste à trouver une vague sente, toujours plus ou moins au feeling.


Vers 2100, après un passage plus raide les choses se précisent, on est en vue de qui semble être l'objectif du jour.


Après un passage sur un replat, on reprend l'ascension en passant devant des formations rocheuses un peu torturées.

Vers 2300 m, on laisse un peu à regret un couloir bien raide à gauche qui nous appelle.


Mais rien ne peut nous détourner de notre objectif, une cathédrale de rochers vraiment grandiose.


L'ensemble est constitué d'un ensemble d'aiguilles et de 3 brèches dont 2 communiquent entre elles.


La brèche de gauche doit être celle de Portetta, super étroite avec des bloc et un gros névé au fond.


Côté Pralognan aussi, jolie vue du Grand Bec à la Rechasse


Une rencontre alpine dans un couloir méga raide où rien ne tient. Bon on descendra par le couloir d'à côté, un immonde enchevêtrement de rochers, mais qui tiennent eux.


Après quelques acrobaties, on prend le chemin de la descente, et c'est là que la carte va nous servir..., à rallonger la journée.


Une longue traversée plus tard on est en vue du géant du coin.


On passe sous les séracs du Grand plateau,


Puis l'arête des Bosses nous mène au sommet sous un ciel plombé (va pleuvoir mais quand ?)



avant de descendre au milieu des crevasses.

Bon allez, j'arrête de raconter des conneries, après la brèche, on a enchaîné avec le Petit Mont Blanc,


puis une looongue descente de quelques bornes,


sous l’œil de la montagne (ça c'est la partie poétique rien que pour Niine).


On passe aussi sous un couloir qui a déjà coulé, mais avec la croix, on est protégé, alors ... .

Là où on a fait une erreur, c'est de ne pas reprendre le chemin des Cascades, mais de garder la route carrossable. Grosse erreur, on arrivera à la voiture à la nuit. Le point positif : on a pris la pluie une fois dans la voiture.

1 commentaire:

nine a dit…

bioutifoul indeed !