14 septembre 2007

La Chasse aux 3000 - Là où j'ai pris un Rateau - Le Rateau d'Aussois

Un rateau qui culmine à 3131 m, le Rateau d'Aussois, à l'entrée du PNV côté Maurienne. Celui-là aussi est un objectif de longue date.

(Jeudi, repos, grosse fatigue suite aux 2 sorties précédentes et météo moyenne. Du coup, lecture, sieste et orientation au soleil. Bien sympa aussi.)

Vendredi, reste 3 jours de vacances avec le WE, MF annonce beau mais avec des passages nuageux. Ça devrait le faire. Montée au départ du barrage de plan d'Amont, via le col de la Masse. Départ de la voiture tranquille vers 9h00, inutile de partir tôt, il y a du dénivelé mais la distance est relativement réduite.

Pour le topo, c'est ici.

20 mn après le départ, la première rencontre.



Au pont de la Sétéria, un virage à gauche permet de rentrer dans la combe qui mène au col.



Vers 2700 m, le sentier sort de l'alpage, la pente s'énerve d'un coup et l'environnement devient franchement minéral avec plusieurs couleurs de roches.


12h00, je suis sur l'arête sommitale, où je dérange un bouquetin qui prendra le temps de s'éloigner.


Un peu plus tard, j'arrive au sommet, les nuages annoncés par MF sont là. Dommage pour la vue, mais très belle ambiance de haute montagne.




Du sommet, la descente parait impressionnante, impression renforcée par la brume qui entoure la montagne. Le début de la descente est raide, mais la pente est facile, jalonnée de cairns. 100 m plus bas, il faut traverser une barre rocheuse facile, la seule difficulté étant de trouver le meilleur passage.




Sous la barre rocheuse, dans laquelle la recherche du meilleur itinéraire n'est pas si facile sans être vraiment dangereuse. Mieux vaut quand même pas s'en mettre une


Toujours au pied de la barre rocheuse, fin des difficultés, direction le replat du col de la Masse.


Au col justement, la vue est splendide sur la Dent Parrachée (à droite) et la pointe de Labby (à gauche).


13h00, je décide de continuer vers le Grand Roc (3316 m), antécime de la pointe de l'Echelle.


 J'ai l'impression qu'on m'observe


La montée suit une vague sente sur une confortable crête, occupée par les jeunes habitants du coin.



De l'autre côté de la crête, c'est la descente vers le vallon de l'Orgère


100 m sous le petit col avant l'arête finale, c'est maxi raide, assez instable, le piolet est bien confortable.
14h15, je suis au col sous le sommet, vers 3250 m. La dernière pente semble faite d'un immense chaos de blocs rocheux en équilibre parfois précaire. Après une tentative sur une dizaine de m, je signe le 3ème but de la semaine, le terrain étant vraiment trop instable, seul je le sens pas. Du coup, pique-nique bien agréable au col, bien installé sur un siège de rochers plats.


De mon siège rocheux, belle vue plongeante sur l'un des 3000 les plus faciles du coin, la Pointe de l'observatoire, théâtre d'une course mémorable d'alpinisme d'un groupe de cafistes à l'automne 2006, à laquelle je me suis débiné, tellement je la sentais pas, et pour cause : sommet 19h00, retour voiture 23h00. Gourou et Marie s'en souviennent encore. Donc la pointe à gauche, et au centre le col d'Aussois, point de passage vers Pralognan.





Retour vers l'Est, sur les Glaciers de la Vanoise, Pointe de Labby, Pointe du Genepy et Dôme de l'Arpont, autre temple de l'alpinisme.


Une bonne heure et demi au petit col du Grand Roc, à profiter de la vue. Puis je redescends vers le col de la Masse, avec le Rateau, juste en face, enfin complètement dégagé, grâce à l'air chaud de la vallée qui fait remonter les nuages vers 3500 m.


Peu avant le col, la dernière rencontre de la journée, avec mon pote de tout à l'heure.



retour au dessus du lac de Plan d'Amont, un joli coin malgré la présence du barrage en béton.

Retour voiture à 19h00. que du bonheur

Dénivelé Réel : 1400 m.

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