14 septembre 2010

Vamos a la Mulhacen - 3482 m

Alors cette fois, on est bien décidés à réussir cette ascension du plus haut sommet de la Péninsule ibérique (oui, ça pète un peu). Bon on est toujours à l 'heure d'été, frérot veut pas se lever tôt, moi avec les horaires espagnols je suis un peu en manque de sommeil, alors ... départ de la voiture à 11h30.


Contrairement à l'année dernière, cette fois c'est grand beau temps. Ca commence par la remontée des rue de Trevelez, petit village toujours aussi joli accroché à son flanc de montagne.


Côté itinéraire, c'est simple, suffit de suivre le sentier et les quelques marques.


Vers 2300 m, on arrive sur un replat. La suite continue en traversée ascendante. Le sommet est juste au-dessus des 2 plaques de neige, tout près. Reste seulement 1000 m de D+. Je ne suis pas sûr, mais je pense qu'il y a un moyen de rejoindre l'arête sommitale directement hors sentier. Mais bon, pour le moment, on garde le sentier.


Frérot aurait bien fait une sieste sur la pelouse alpine, mais pas le temps, y a un sommet qui nous attend.


Là on attaque la plus jolie partie de la montée, avec la traversée ascendante vers les Siete Lagunas.


Encore plus joli par beau temps le torrent qui descend des Siete lagunas. On aurait aussi pu passer par la barre rocheuse au-dessus du cirque rocheux, il y a un sentier bien planqué qui mène à un lac (la laguna del Penon Negro, si je ne me plante pas). Mais la carte au 1/40000 espagnole n'est pas assez précise et est difficile à lire dans le détail.


14h30, on a fait à peu près 1100 m. On attaque la partie la plus raide.


Ca monte raide mais super bien juste à côté du torrent.


15h00, on arrive à la Laguna Hondera, impressionnant la différence avec l'année dernière au même endroit. Ce qu'on ne savait pas, c'est qu'on était juste en dessous du sommet. Bon des Siete Lagunas, il reste quand même 700 m de D+, mais bon, ça va le faire.


Un petite casse-dalle au bord de la laguna Hondera et on repart. Cette fois on repère tout de suite le sentier qui monte sur l'arête finale et c'est parti pour le sommet.


L'arête mène à un immense plateau vers 3000 m sur lequel un chemin large a été tracé.


16h50, on est au sommet, face à la Veleta et aux pistes de la station de Sierra Nevada. Grenade, c'est juste derrière.


Le versant N avec son lac et son vallon.


Versant E, laguna Hondera avec ses pelouses et le début de la confortable arrête.



Le point géodésique assailli par les abrutis qui sont montés en VTT par la piste, et qui braillent comme ... des Abrutis.


Le tas de rochers branlants du sommet, et derrière, l'Alcazaba.


17h30, on commence la descente du tas de cailloux, toujours avec cette mé


Après discussion, on décide de shunter l'arête de montée pour éviter la zone raide du cirque rocheux qui nous semble rallonger la descente. On se retrouve au dessus d'un des Névés qu'on aperçoit depuis le bord de mer


Le seul doute, c'est de savoir si ça passe dans la rupture de pente. Je pense que mais tant qu'on n'y est pas ... .


Et ça passe, sans problème, 2 pentes un peu raides entre pierrier et cactus. Bon pas sûr qu'on ait gagné du temps, au final, mais on a prix une décision, on assume, et je ne cesserai de le répéter.


19h30, retour vers 2200 m à l'entrée de la petite forêt de résineux. Il ne reste plus que la longue traversée descendante vers Trevelez. On fera une pause
ramassage de Mures vers 1800 m,


Et on fait les derniers 300 m de D- à la tombée de la nuit avec une lampe led et une frontale à l'éclairage approximatif, une belle galère sur le sentier pavé de grosses pierres plus ou moins régulières, et frérot qui ressent une douleur au niveau de la cheville.
21h15, retour voiture. Un petit troquet est encore ouvert et on arrive à glaner du pain et du jambon. Ca ira bien et après 2 heures de route, on décapsule les bières, bien content.
D+ : 2050 m
La Prochaine fois, on monte par la piste

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Hey, I am checking this blog using the phone and this appears to be kind of odd. Thought you'd wish to know. This is a great write-up nevertheless, did not mess that up.

- David