23 août 2009

Altivoyageur retourne à la pêche

Gromanche, c'est décidé, on retourne pêcher, toujours dans les gorges de la ... (ben oui on va garder le spot secret).


Cette fois, c'est toujours Yayou qui nous commande. Nous, c'est Cricrophe, spécialiste en dressage de bêtes sauvages dans un cirque, et l'altivoyageur, en qualité d'observateurs, pour vérifier si les truites seront mangeables, comprendre si elle ont la taille minimum. Et qui c'est qui porte encore le pain ? Hein ?


Et on retrouve le lit de la rivière. C'est clair, il y a beaucoup moins d'eau qu'il y a 3 semaines.


On retrouve aussi ces passages caractéristiques, toujours aussi beaux.


La première partie des gorges est de loin la plus belle, avec des vasques presque intimes,


ses barrages naturels,


ses eaux claires,


son arche naturelle et le premier passage un poil tordu, rien de bien méchant, mais un rocher tellement glissant que si t'arrives pas à choper la prise main gauche, tu montes pas. Faudra penser à mettre des poignées. Sinon ça passe sur le rocher de gauche.




Deuxième passage magnifique et facile, au prix d'une petite renfougne, où là aussi, si tu trouves pas la prise de main, ça passe pas bien.


Et on accède à mon coin préféré, bordé de falaises de géant


Vraiment une belle ambiance dans le passage le plus encaissé.


En plus faut patauger


et pousser les cailloux qui gênent, on sait jamais si Mamoune et le R'né y veulent venir en voiture.


Là, le seul passage c'est sur le tronc, avec les pompes mouillées, pas glisser.


3ème passage un poil tendu, avec à gauche au dessus de Yayou le rocher plat où on pose le genou, et au-dessus de la marque blanche, on devine le becquet pour la main gauche. Après faut ramper sur 1 mètre et passer dans le trou.


Une petite traversée glissante un peu plus loin


et on arrive au passage de la cascade qui ne coule plus, alors qu'il y a 3 semaines ... .


Le petit pas d'escalade avec une super prise de main dans la vasque et pour les pieds, ben tu pédales.


Puis on arrive au passage des buis, fin de la première partie, beaucoup mois tendu que la dernière fois. On a trouvé un passage un peu moins raide et un peu plus fourni en branches. Mais ça change pas grand chose, faut toujours pas s'en coller une.


Une petite pause sous les falaises au soleil. Y a même un visage dans le rocher. Si, regardez bien, on voit le nez, la bouche et la visière de la casquette. Non, ch'uis pas taré. Le premier qui dit qu'y voit rien, j'y en colle une.



Bon maintenant que vous avez vu le visage, hein !!!!, on continue et on retourne dans le lit de la rivière où y plus que de l'eau lyophilisée, en poudre donc pour ceux qu'auraient pas compris. La dernière fois, on était resté sur le sentier en rive droite et on avait raté cette nouvelle arche.
Bon y pas d'eau, juste quelques trous où les truites nagent sur le dos. Celles encore vivantes essaient de trouver de l'oxygène en sortant la tête de l'eau.



La deuxième partie, c'est celle la plus en bordel, les arbres poussent n'importe comment et nous on passe dessus, dessous, comme on peut.


N'importe comment, c'est bien ce que je dis.


Elle est contente, elle souris. on a intérêt à en profiter, y en aura pas beaucoup.


Pas d'eau par endroit, puis à d'autres on n'a pas le choix.


Quelques 6-7 heures après le départ, on arrive au barrage. Me suis renseigné, une 30taine de mètres de haut, le bazar date des années 1920 ... .


Effectivement, pas beaucoup d'eau dans le lac, donc encore moins dans la rivière. Il est 15h30, on a rdv à 17h00. Tout va bien on attend notre chauffeur au soleil qui n'aura pas oublié les bières. Bieeeeennnnnn !!!!!.

Bon on dira pas combien on en a pris, c'est pas la peine. Et puis la truite c'est chiant. Faut pas faire de bruit, faut pas qu'elle te voit, et en plus c'est plein d'arêtes. Ca vaut pas un bon sanglier au four.

Aucun commentaire: