19 août 2007

La Pointe Percée - 2750 m - ou pas

La pointe percée, point culminant de la chaîne des Aravis, visible quasiment de partout des sommets des montagnes de l'Isère et de la Savoie, était pour moi un rêve. Et ça le restera encore, pour le moment.

A peine rentré de la tête de la Maye, je refais mon sac et prépare un départ nocturno-matinal (lever 4h00, départ 4h50), direction le Grand Bornand puis le col des Annes, où Gourou et Marie ont planté leur tente (mais qu'est-ce qu'y zont fait dans la tente ? ) après avoir gravi le mont Charvin en boucle (ça c'était le samedi). Dimanche donc, 7h00, je suis devant la tente, pas de bruit suspect (trop tard ?) Un deuxième petit déjeuner (pour moi) plus tard, nous partons du col des Annes pour monter au refuge de Gramusset, situé sur la voie normale du sommet. Le coin semble blindé de monde, entre ceux qui ont dormi au refuge et ceux qui comme nous sont partis tôt. Du refuge, Gourou veut faire le sommet en boucle, monter par le col des Verts (maxi raide la montée) et descendre par la voie normale. Arrivés au col, on fait 2 équipes, Gourou et Marie qui montent pas la Cheminée versant Doran (au-dessus de Sallanches) - escalade facile, mais exposée au début et sur la fin -, quand moi,  je redescend pour aller prendre la voie normale, vu que j'ai oublié le casque et le baudard. Je traîne peu dans la descente du col avant d'attaquer la raide (aussi ) montée dans la combe rocheuse de la voie normale. L'escalade est facile au début, l'itinéraire évident si on suit les marques oranges. Mais vers 2400 m, c'est le but, des vagues de brouillard successives me faisant renoncer pour éviter une descente aléatoire. En plus, le sommet mérite d'être gravi par grand beau temps pour profiter de la vue sur le Mont Blanc. Du coup je me pose sur un rocher au début des difficultés et attends mes 2 compagnons qui arrivent peu après. Une descente de pierrier bien ludique et on se pose au milieu du Désert de lapiaz pour la pause casse-dalle. A la descente, on repasse par le refuge puis c'est le retour au col des Annes par le même chemin.

Dénivelée du Col au sommet : 1000 m. Difficulté : facile jusqu'au refuge, un peu plus raide exigeant dans la combe. Un peu exposé par endroit dans les derniers 400 m. A éviter absolument par temps humide.



Départ nuageux, c'est le "léger" voile nuageux" annoncé par MF. Sans commentaire.


Premiers rayons de soleil sur les alpages du Gd Bornand


Le truc qui énerve, les autres sommets des combes des Aravis sont dégagés.


un des murs de lapiaz au-dessus du sentier qui monte au refuge (cannelures, ils appellent ça les grimpeurs

Le soleil s'est enfin levé sur le Jalouvre au-dessus du col de la Colombière.


Vers l'ouest, au fond,  la Tournette, le sommet des pistes du massif de Beauregard, le parking des confins au centre au-dessus de la Clusaz,

 Au-dessus du refuge, c'est l'océan


 La montée finale au col des Verts, facile, mais raide et un un terrain instable

Du col des Verts, l'ambiance est sympa avec le Buet au centre et un bout du massif du mont Blanc à droite


Toujours du col, l'intérêt de la montée, une vue directe sur l'Aiguille Verte, et les sommets du Glacier d'Argentière (à gauche). Vu l'orientation, à faire plutôt dans l'après-midi et par grand bleu.



Sous le col, descente directe dans le pierrier, 30 mn pour rejoindre le replat, c'est boooooon.


Le coin est truffé de voies d'escalade


 retour vers la combe des Vers


 avant de rejoindre la voie normale dans le brouillard


La 3ème nappe aura raison de ma motivation. Au milieu de la combe, pendant la descente, c'est maintenant que ça se dégage. Quand ça veut pas, ça veut pas.


 Petite pause sur un rocher. Même les insectes ont des polaires


Une baleine s'est échouée


Le refuge de Gramusset perdu au fond de l'océan



de lapiaz. J'adoooore ce coin.

Retour au-dessus du col des Annes



Arrivé à la voiture, le sommet est au soleil. Si c'est pas du foutage de g...... !!!
Ben faudra revenir.


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